keir kydd - violence et alcoolisme
26.08.18 13:12
keir - noir. l'euphémisme. destiné dès la naissance à la bassesses des ténèbres.
gladis, jamais vraiment appelée maman. gladis, elle aime le cul plus que les hommes qu'elle enchaîne comme les plaquettes de pilules du lendemain. mais faut croire que ces conneries ça a un pourcentage de réussite merdique quand on baise à outrance. cinq gosses, cinq géniteurs différents. noté qu'on n'utilisera pas le terme de pères pour caractériser ces hommes qui ne sont, en effet, que des donneurs de spermes non consentants. au milieu de tout ça, keir, qu'a jamais trouvé sa place dans une fratrie dysfonctionnelle. les gamins ils sont pas soudés, ils s'aiment pas comme dans les films. y a pas de un pour tous et tous pour un qui compte chez les kydd. y a que les coups bas et la loi du plus fort. non, il ment, parce qu'il les aime un peu quand même, keir, ces gamins avec qui il a grandi. il les aime d'une façon un peu étrange qu'est seulement définie par les gênes qu'ils ont en commun. il les a pas choisi - ça c'est certain ! - mais ils sont là, alors il doit faire avec. et même s'il prétendra le contraire, il casserait la gueule du premier qui viendrait emmerder un d'ses tocards.
keir, il a toujours eu une relation conflictuelle avec gladis. gladis et les mecs de passage, ceux qui la faisait gémir dans la pièce accolée aux chambres des gosses. c'était peut être ça, son côté protecteur à keir, l'envie de lui foutre des claques quand elle brise la magie dans les yeux de ses mômes. mais ça c'est toujours arrêté là, pas de câlin, pas d'histoire à dormir debout, pas de niaiseries. puis il parle pas trop de tout ça keir, les mots c'est pas son truc. keir, il agit précipitamment, connement, mais il agit. alors ouais, gladis il l'a beaucoup poussé dans ses retranchements. il lui a fait vivre la misère pour toute cette merde qu'elle continuait à leur apporter. peut-être même qu'il l'a frappé une fois, ou deux, ou juste bousculé et elle est tombée. ça doit être ça, parce qu'il se souvient qu'elle prétendait s'être cogné en ouvrant un placard c'qui lui avait ouvert l'arcade. une vraie mytho la gladis. il a rien dit, pourtant si elle avait pas fait sa fiotte, il aurait assumé ses gestes, keir. pour sûr. il s'en serait peut être même venté de lui avoir cloué le bec à cette cruche. vous l'aurez compris, keir, il ne la porte pas dans son coeur gladis. mais c'est quand même sa mère - et ça lui arrache la gorge que de le dire - alors il se pointera à ses funérailles quand elle aura enfin quitté ce monde.
gladis, jamais vraiment appelée maman. gladis, elle aime le cul plus que les hommes qu'elle enchaîne comme les plaquettes de pilules du lendemain. mais faut croire que ces conneries ça a un pourcentage de réussite merdique quand on baise à outrance. cinq gosses, cinq géniteurs différents. noté qu'on n'utilisera pas le terme de pères pour caractériser ces hommes qui ne sont, en effet, que des donneurs de spermes non consentants. au milieu de tout ça, keir, qu'a jamais trouvé sa place dans une fratrie dysfonctionnelle. les gamins ils sont pas soudés, ils s'aiment pas comme dans les films. y a pas de un pour tous et tous pour un qui compte chez les kydd. y a que les coups bas et la loi du plus fort. non, il ment, parce qu'il les aime un peu quand même, keir, ces gamins avec qui il a grandi. il les aime d'une façon un peu étrange qu'est seulement définie par les gênes qu'ils ont en commun. il les a pas choisi - ça c'est certain ! - mais ils sont là, alors il doit faire avec. et même s'il prétendra le contraire, il casserait la gueule du premier qui viendrait emmerder un d'ses tocards.
keir, il a toujours eu une relation conflictuelle avec gladis. gladis et les mecs de passage, ceux qui la faisait gémir dans la pièce accolée aux chambres des gosses. c'était peut être ça, son côté protecteur à keir, l'envie de lui foutre des claques quand elle brise la magie dans les yeux de ses mômes. mais ça c'est toujours arrêté là, pas de câlin, pas d'histoire à dormir debout, pas de niaiseries. puis il parle pas trop de tout ça keir, les mots c'est pas son truc. keir, il agit précipitamment, connement, mais il agit. alors ouais, gladis il l'a beaucoup poussé dans ses retranchements. il lui a fait vivre la misère pour toute cette merde qu'elle continuait à leur apporter. peut-être même qu'il l'a frappé une fois, ou deux, ou juste bousculé et elle est tombée. ça doit être ça, parce qu'il se souvient qu'elle prétendait s'être cogné en ouvrant un placard c'qui lui avait ouvert l'arcade. une vraie mytho la gladis. il a rien dit, pourtant si elle avait pas fait sa fiotte, il aurait assumé ses gestes, keir. pour sûr. il s'en serait peut être même venté de lui avoir cloué le bec à cette cruche. vous l'aurez compris, keir, il ne la porte pas dans son coeur gladis. mais c'est quand même sa mère - et ça lui arrache la gorge que de le dire - alors il se pointera à ses funérailles quand elle aura enfin quitté ce monde.
Re: keir kydd - violence et alcoolisme
03.11.18 12:12
-ˏˋ Keir Kydd ˊˎ-
- nos doigts qui s’écorchent à la couleur des roses -
♡ ♡ ♡-- I know I'd go back to you
-- gladis, jamais vraiment appelée maman. gladis, elle aime le cul plus que les hommes qu'elle enchaîne comme les plaquettes de pilules du lendemain. mais faut croire que ces conneries ça a un pourcentage de réussite merdique quand on baise à outrance. cinq gosses, cinq géniteurs différents. noté qu'on n'utilisera pas le terme de pères pour caractériser ces hommes qui ne sont, en effet, que des donneurs de spermes non consentants. au milieu de tout ça, keir, qu'a jamais trouvé sa place dans une fratrie dysfonctionnelle. les gamins ils sont pas soudés, ils s'aiment pas comme dans les films. y a pas de un pour tous et tous pour un qui compte chez les kydd. y a que les coups bas et la loi du plus fort. non, il ment, parce qu'il les aime un peu quand même, keir, ces gamins avec qui il a grandi. il les aime d'une façon un peu étrange qu'est seulement définie par les gênes qu'ils ont en commun. il les a pas choisi - ça c'est certain ! - mais ils sont là, alors il doit faire avec. et même s'il prétendra le contraire, il casserait la gueule du premier qui viendrait emmerder un d'ses tocards.
keir, il a toujours eu une relation conflictuelle avec gladis. gladis et les mecs de passage, ceux qui la faisait gémir dans la pièce accolée aux chambres des gosses. c'était peut être ça, son côté protecteur à keir, l'envie de lui foutre des claques quand elle brise la magie dans les yeux de ses mômes. mais ça c'est toujours arrêté là, pas de câlin, pas d'histoire à dormir debout, pas de niaiseries. puis il parle pas trop de tout ça keir, les mots c'est pas son truc. keir, il agit précipitamment, connement, mais il agit. alors ouais, gladis il l'a beaucoup poussé dans ses retranchements. il lui a fait vivre la misère pour toute cette merde qu'elle continuait à leur apporter. peut-être même qu'il l'a frappé une fois, ou deux, ou juste bousculé et elle est tombée. ça doit être ça, parce qu'il se souvient qu'elle prétendait s'être cogné en ouvrant un placard c'qui lui avait ouvert l'arcade. une vraie mytho la gladis. il a rien dit, pourtant si elle avait pas fait sa fiotte, il aurait assumé ses gestes, keir. pour sûr. il s'en serait peut être même venté de lui avoir cloué le bec à cette cruche. vous l'aurez compris, keir, il ne la porte pas dans son coeur gladis. mais c'est quand même sa mère - et ça lui arrache la gorge que de le dire - alors il se pointera à ses funérailles quand elle aura enfin quitté ce monde.
c'est pas peu dire qu'il a eu une enfance merdique, keir. une taule pleine de mites, des fringues sales et sans doute recyclées d'une de ces oeuvres de charité, des engueulades à outrance, aucune intimité et aucune gêne non plus. y a pas eu d'amour pour bercer son innocence, que de la maladresse. c'est autour de ça qu'il s'est construit alors faut pas trop lui en vouloir aujourd'hui de toujours jouer au plus con. keir, on ira dire que c'est pas un vilain garçon dans le fond, qu'y a toujours ce putain d'espoir au bout du tunnel. mais en soit c'est faux. il sait pas depuis quand ça remonte alors il se contentera de penser que ça a toujours été là, quelque part, dans ses veines, dans ses gênes, ou qu'importe la connerie du style. peut-être une histoire de géniteur bancal, en plus de sa génitrice aberrante. keir, il cache une violence extrême qui lui arrive de ne pas contrôler. il est explosif comme gosse, il part au quart de tour, du genre sanguin qui regrette quasi jamais de cogner quelqu'un. il s'emporte trop facilement et le moment venu d'assumer les conséquences y a que sa fierté pour lui faire dresser le majeur. pas de compassion, il sait pas ce que c'est la compassion.
sa fratrie il l'a pas choisi, on l'a déjà dit. alors keir, il a décrété que c'était important qu'il décide de qui seront ses potes ou non. et des types qui l'entourent y en a eu pas mal, mais y en a eu qu'un seul qu'est sorti du lot. le gamin holbrook - et sa soeur vachement bonne aussi, d'ailleurs. c'étaient pas des gosses paumés à la base les holbrook, c'étaient même des gamins équilibrés. ils ont pas vécu la même galère que keir, mais ils avaient cette similitude d'un foyer monoparental qui, d'une certaine façon, avait réussi à les rapprocher. à les voir ensemble, on se serait dit qu'ils allaient faire quelque chose de bien du gamin endommagé qu'il était, keir. cette putain de bonne influence qu'on attribue à ceux qu'on juge bien sous tout rapport. sauf que non. keir, c'était pas le démon dans l'histoire. il avait la gueule fracassée des loubards du quartier et pourtant c'est pas lui qu'avait l'esprit le plus détraqué. on les entend encore les commères qui balancent que c'est keir qu'a foutu en l'air le gamin holbrook. lui, la vermine qu'a flingué son cerveau. mais c'est faux. elle était déjà là, la connerie. bien avant qu'ils s'entraînent tous les deux dans des merdiers pas croyables.
au début c'était beau. keir se tapait la frangine quand il partait pas en vadrouille avec le frangin. puis y avait la cousine aussi. jean qu'elle s'appelle. la cousine qu'a toujours attisé la curiosité du kydd. mais jean, c'est son autre histoire, son truc parallèle qu'explosera plus tard. ce trio/quatuor il était censé fonctionné pour l'éternité. c'était écrit, un truc comme ça. et même s'il croit pas à ces conneries, qu'il est contre l'idée du destin, keir ça lui plaisait de croire qu'ils resteraient comme ça jusqu'à la fin d'leur misérable vie. c'était son putain d'équilibre à keir. sauf que leur histoire elle a merdé quelque part, là, au détour d'une rue, à vive allure. c'était pas son idée et il se le répétera jamais suffisamment - pour s'en convaincre ou se rassurer, on sait pas très bien. c'était celle du gosse holbrook, mais on ira dire qu'un gamin pareil ça peut pas prendre ce genre d'initiative. c'est con, parce qu'au final ça se termine sur un paquet de dix kilos, pas plus. un truc qui prend pas beaucoup place, mais qui deviendra leur plus gros bagage. les gosses, ils étaient juste censés faire l'intermédiaire, déposer ce truc sans poser de questions. aller d'un point a à un point b. basta. c'était presque trop facile, finalement quand on y penser. une liasse de billet contre une promenade à travers la ville. miraculeux. sauf que la vie elle s'amuse à ne pas être tendre avec eux, à en faire ses martyrs. c'était évident qu'ils allaient se faire choper, le soucis c'était comment. et y a pas plus connement qu'un accident de bagnole à cent soixante sur la nationale. des crétins.
keir, il est là aujourd'hui alors que le gosse holdbrook il croupit en taule. on se demande pourquoi, on se dit que les rôles ils auraient dû être inversés. keir, c'est son plus grand remord d'avoir fait sa fiotte. parce qu'il s'est tiré. il a laissé en plan son pote dans la galère, blessé à la tête et sûrement ailleurs. il l'a jeté dans la gueule du loup en appelant les secours. c'est l'urgence de la situation qui lui a fait perdre les pédales qu'il dit. c'est qu'il voulait pas le voir crever là, sur l'bord de la route. sauf qu'il avait pas assez de couilles pour rester avec lui. il voulait pas risquer de se faire passer les menottes parce qu'avec sa gueule de loubard c'était certain qu'il pourrirait derrière sa cellule le kydd. alors il s'est barré, comme un dégonflé.
c'te truc, ça a marqué un tournant dans la vie du gosse - ironie quand on sait qu'ils se sont pété la gueule dans un virage. après le jugement, il était plus vraiment le même ou alors tout simplement ce lui-même exacerbé qui se mue dans l'auto-destruction. il parle pas de ce qui se passe quand son palpitant s'emballe alors il a fallut qu'il trouve du réconfort ailleurs quand dans la libération de la confession. son exutoire il l'a trouvé dans la boisson et entre les cuisses de ces dames. trois années à se noyer petit à petit dans l'ivresse et l'excès. alors fallait s'en douter que la gamine holbrook elle allait l'envoyer chier. pour peu elle lui aurait brisé le coeur s'il avait un jour été vraiment sien. qu'importe, keir il était mieux seul avec pour compagnie la bouteille. et jean. jean qu'était la seul à comprendre comment elle fonctionnait sa machine déglinguée.
au fond, il sait qu'il la mérite pas, cette affection qu'elle lui porte, cette dévotion qui semble sans faille. keir, il sait pas être tendre et pourtant avec elle, parfois quand la nuit s'étire, elle parvient à déverrouiller son âme de gosse. cette parcelle de lui-même qui le rend vulnérable à son regard de biche. keir et jean, c'est les mêmes gamins paumés, ces laissés pour compte qu'ont pas eu la vie facile. jean elle a des valises plus grosses que le monde, ça se voit dans ses iris étincelants d'une lueur un peu sombre. et ça keir le sait. mais keir, c'est pas de ces types curieux qui iront la torturer pour qu'elle balance le morceau. il s'en fiche parce que sans tout ça, jean elle se serait certainement jamais éprise d'un merdeux comme lui. ça pourrait être si facile entre eux, si évident qu'on pourrait croire à un always et forever qui font mouiller les gamines de quinze ans. mais non. keir, on se demande parfois s'il le fait exprès, mais il a cette fâcheuse tendance à foutre en l'air tout ce qu'il y a de bien dans sa vie. dont jean. jean, qu'il prend et qu'il jette comme si elle ne représentait rien qu'une vulgaire distraction de passage. jean, qu'il fait souffrir consciemment finalement. peut-être parce qu'il supporte pas l'idée qu'on s'attache à lui ou alors qu'il a ce besoin irrépressible d'être aimé, inconditionnellement. pourtant jean, elle est loin, bien trop loin, du niveau de ces nanas qu'il a fréquenté pendant des années - et qu'il fréquente toujours, plus ou moins. elle est au dessus des étoiles qu'il irait lui cueillir s'il lui manquait pas cette fibre romanesque.
un jour jean elle va le laisser en plan, c'est évident. un jour, elle va l'abandonner à ses démons. il le sait, il le mérite.
un jour il sera tout seul keir.
et un jour, il regrettera toute cette merde qu'il inflige aux autres et à lui même.
un jour, oui, mais quand ?
keir, il a toujours eu une relation conflictuelle avec gladis. gladis et les mecs de passage, ceux qui la faisait gémir dans la pièce accolée aux chambres des gosses. c'était peut être ça, son côté protecteur à keir, l'envie de lui foutre des claques quand elle brise la magie dans les yeux de ses mômes. mais ça c'est toujours arrêté là, pas de câlin, pas d'histoire à dormir debout, pas de niaiseries. puis il parle pas trop de tout ça keir, les mots c'est pas son truc. keir, il agit précipitamment, connement, mais il agit. alors ouais, gladis il l'a beaucoup poussé dans ses retranchements. il lui a fait vivre la misère pour toute cette merde qu'elle continuait à leur apporter. peut-être même qu'il l'a frappé une fois, ou deux, ou juste bousculé et elle est tombée. ça doit être ça, parce qu'il se souvient qu'elle prétendait s'être cogné en ouvrant un placard c'qui lui avait ouvert l'arcade. une vraie mytho la gladis. il a rien dit, pourtant si elle avait pas fait sa fiotte, il aurait assumé ses gestes, keir. pour sûr. il s'en serait peut être même venté de lui avoir cloué le bec à cette cruche. vous l'aurez compris, keir, il ne la porte pas dans son coeur gladis. mais c'est quand même sa mère - et ça lui arrache la gorge que de le dire - alors il se pointera à ses funérailles quand elle aura enfin quitté ce monde.
c'est pas peu dire qu'il a eu une enfance merdique, keir. une taule pleine de mites, des fringues sales et sans doute recyclées d'une de ces oeuvres de charité, des engueulades à outrance, aucune intimité et aucune gêne non plus. y a pas eu d'amour pour bercer son innocence, que de la maladresse. c'est autour de ça qu'il s'est construit alors faut pas trop lui en vouloir aujourd'hui de toujours jouer au plus con. keir, on ira dire que c'est pas un vilain garçon dans le fond, qu'y a toujours ce putain d'espoir au bout du tunnel. mais en soit c'est faux. il sait pas depuis quand ça remonte alors il se contentera de penser que ça a toujours été là, quelque part, dans ses veines, dans ses gênes, ou qu'importe la connerie du style. peut-être une histoire de géniteur bancal, en plus de sa génitrice aberrante. keir, il cache une violence extrême qui lui arrive de ne pas contrôler. il est explosif comme gosse, il part au quart de tour, du genre sanguin qui regrette quasi jamais de cogner quelqu'un. il s'emporte trop facilement et le moment venu d'assumer les conséquences y a que sa fierté pour lui faire dresser le majeur. pas de compassion, il sait pas ce que c'est la compassion.
sa fratrie il l'a pas choisi, on l'a déjà dit. alors keir, il a décrété que c'était important qu'il décide de qui seront ses potes ou non. et des types qui l'entourent y en a eu pas mal, mais y en a eu qu'un seul qu'est sorti du lot. le gamin holbrook - et sa soeur vachement bonne aussi, d'ailleurs. c'étaient pas des gosses paumés à la base les holbrook, c'étaient même des gamins équilibrés. ils ont pas vécu la même galère que keir, mais ils avaient cette similitude d'un foyer monoparental qui, d'une certaine façon, avait réussi à les rapprocher. à les voir ensemble, on se serait dit qu'ils allaient faire quelque chose de bien du gamin endommagé qu'il était, keir. cette putain de bonne influence qu'on attribue à ceux qu'on juge bien sous tout rapport. sauf que non. keir, c'était pas le démon dans l'histoire. il avait la gueule fracassée des loubards du quartier et pourtant c'est pas lui qu'avait l'esprit le plus détraqué. on les entend encore les commères qui balancent que c'est keir qu'a foutu en l'air le gamin holbrook. lui, la vermine qu'a flingué son cerveau. mais c'est faux. elle était déjà là, la connerie. bien avant qu'ils s'entraînent tous les deux dans des merdiers pas croyables.
au début c'était beau. keir se tapait la frangine quand il partait pas en vadrouille avec le frangin. puis y avait la cousine aussi. jean qu'elle s'appelle. la cousine qu'a toujours attisé la curiosité du kydd. mais jean, c'est son autre histoire, son truc parallèle qu'explosera plus tard. ce trio/quatuor il était censé fonctionné pour l'éternité. c'était écrit, un truc comme ça. et même s'il croit pas à ces conneries, qu'il est contre l'idée du destin, keir ça lui plaisait de croire qu'ils resteraient comme ça jusqu'à la fin d'leur misérable vie. c'était son putain d'équilibre à keir. sauf que leur histoire elle a merdé quelque part, là, au détour d'une rue, à vive allure. c'était pas son idée et il se le répétera jamais suffisamment - pour s'en convaincre ou se rassurer, on sait pas très bien. c'était celle du gosse holbrook, mais on ira dire qu'un gamin pareil ça peut pas prendre ce genre d'initiative. c'est con, parce qu'au final ça se termine sur un paquet de dix kilos, pas plus. un truc qui prend pas beaucoup place, mais qui deviendra leur plus gros bagage. les gosses, ils étaient juste censés faire l'intermédiaire, déposer ce truc sans poser de questions. aller d'un point a à un point b. basta. c'était presque trop facile, finalement quand on y penser. une liasse de billet contre une promenade à travers la ville. miraculeux. sauf que la vie elle s'amuse à ne pas être tendre avec eux, à en faire ses martyrs. c'était évident qu'ils allaient se faire choper, le soucis c'était comment. et y a pas plus connement qu'un accident de bagnole à cent soixante sur la nationale. des crétins.
keir, il est là aujourd'hui alors que le gosse holdbrook il croupit en taule. on se demande pourquoi, on se dit que les rôles ils auraient dû être inversés. keir, c'est son plus grand remord d'avoir fait sa fiotte. parce qu'il s'est tiré. il a laissé en plan son pote dans la galère, blessé à la tête et sûrement ailleurs. il l'a jeté dans la gueule du loup en appelant les secours. c'est l'urgence de la situation qui lui a fait perdre les pédales qu'il dit. c'est qu'il voulait pas le voir crever là, sur l'bord de la route. sauf qu'il avait pas assez de couilles pour rester avec lui. il voulait pas risquer de se faire passer les menottes parce qu'avec sa gueule de loubard c'était certain qu'il pourrirait derrière sa cellule le kydd. alors il s'est barré, comme un dégonflé.
c'te truc, ça a marqué un tournant dans la vie du gosse - ironie quand on sait qu'ils se sont pété la gueule dans un virage. après le jugement, il était plus vraiment le même ou alors tout simplement ce lui-même exacerbé qui se mue dans l'auto-destruction. il parle pas de ce qui se passe quand son palpitant s'emballe alors il a fallut qu'il trouve du réconfort ailleurs quand dans la libération de la confession. son exutoire il l'a trouvé dans la boisson et entre les cuisses de ces dames. trois années à se noyer petit à petit dans l'ivresse et l'excès. alors fallait s'en douter que la gamine holbrook elle allait l'envoyer chier. pour peu elle lui aurait brisé le coeur s'il avait un jour été vraiment sien. qu'importe, keir il était mieux seul avec pour compagnie la bouteille. et jean. jean qu'était la seul à comprendre comment elle fonctionnait sa machine déglinguée.
au fond, il sait qu'il la mérite pas, cette affection qu'elle lui porte, cette dévotion qui semble sans faille. keir, il sait pas être tendre et pourtant avec elle, parfois quand la nuit s'étire, elle parvient à déverrouiller son âme de gosse. cette parcelle de lui-même qui le rend vulnérable à son regard de biche. keir et jean, c'est les mêmes gamins paumés, ces laissés pour compte qu'ont pas eu la vie facile. jean elle a des valises plus grosses que le monde, ça se voit dans ses iris étincelants d'une lueur un peu sombre. et ça keir le sait. mais keir, c'est pas de ces types curieux qui iront la torturer pour qu'elle balance le morceau. il s'en fiche parce que sans tout ça, jean elle se serait certainement jamais éprise d'un merdeux comme lui. ça pourrait être si facile entre eux, si évident qu'on pourrait croire à un always et forever qui font mouiller les gamines de quinze ans. mais non. keir, on se demande parfois s'il le fait exprès, mais il a cette fâcheuse tendance à foutre en l'air tout ce qu'il y a de bien dans sa vie. dont jean. jean, qu'il prend et qu'il jette comme si elle ne représentait rien qu'une vulgaire distraction de passage. jean, qu'il fait souffrir consciemment finalement. peut-être parce qu'il supporte pas l'idée qu'on s'attache à lui ou alors qu'il a ce besoin irrépressible d'être aimé, inconditionnellement. pourtant jean, elle est loin, bien trop loin, du niveau de ces nanas qu'il a fréquenté pendant des années - et qu'il fréquente toujours, plus ou moins. elle est au dessus des étoiles qu'il irait lui cueillir s'il lui manquait pas cette fibre romanesque.
un jour jean elle va le laisser en plan, c'est évident. un jour, elle va l'abandonner à ses démons. il le sait, il le mérite.
un jour il sera tout seul keir.
et un jour, il regrettera toute cette merde qu'il inflige aux autres et à lui même.
un jour, oui, mais quand ?
-- prénom, surnom ou pseudo ? sur la toile on m'connait - genre la meuf famous - sous untamed swallow, ou wounded wings si jamais y a des anciens. :troll: mais svp ici c'est cynthia bc j'aime pas les pseudos. -- âge et pays ? 24, mais j'vous jure qu'on fêtera mon quart de siècle ici dans trois mois. :hmm: en france, dans un bled un peu paumé, ma campagne que je déteste alors que j'étais tranquille chez mon père à bossé en bord de plage y a même pas un an. paye ma vie. -- couleur préférée ? celle de tes yeux :hello: -- ce qu'il y a dans ton sac ? clés, e-cig, chargeurs, mouchoirs, huile de massage - déformation pro, les gars - portable, porte-feuille qui contient la capote que j'ai eu en sixième qu'est définitivement périmée. -- un petit détail physique ? au collègue on me surnommait mauffrettesson - un mélange entre mon nom de famille et pamella anderson si vous voyez où je veux en venir. :olala: -- ton endroit préféré ? mon lit, ma vie, mon best bro. -- un porte-bonheur ? une petite patate qu'on fout dans sa poche gauche, ça marche promis. :pouce: -- des animaux de compagnie ? une belle chatte rousse :hoho: -- tes hobbies ? ne rien faire, c'est ce que je fais de mieux. :hmm: -- un morceau choisi ? chatroulette, de max boublil jsp pourquoi maintenant, mais voilà.
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