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Anka FelisAdmin- Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015 
idées en vrac
01.07.16 21:35
idée une. macsen, gallois de naissance et d'héritage (aberystwyth), en erasmus depuis moins d'un ans. parle français comme une vache espagnol, mais se débrouille pour communiquer avec son accent so british qui fait fondre les dames. macsen c'est l'intello de base, celui qui a passé toute son enfance le nez dans les bouquins, les doigts cornés par l'écriture. c'est celui qui n'a jamais eu de copine parce qu'il portait bien trop d'importance à son savoir et trop peu au sexe opposé. c'est le type qui, en débarquant en française, c'est découvert une nouvelle personnalité. parce que sous le masque du mec timide, qui ne boit pas, ne fume pas, une bête sommeille. parce qu'à biarritz il a pris sa première cuite, a fumé son premier joint avant sa première clope. parce qu'il n'a pas forcément traîné avec les bonnes personnes et que, catholique revendiqué, il craint de ne pas respecter son serment de virginité. il n'est pas retourné chez lui depuis des semaines, parce qu'il a honte de ce changement si soudain. c'est un type bien, mais un pigeon, sans nul doute trop influençable et naïve qui a perdu de vu ce droit chemin qui s'étalait devant lui.
idée deux. macsen, idem, issus est un jeune homme tout ce qu'il y a de plus normal. mais il va faire la rencontre qui va changer toute sa vie. en vacances en france il va connaître la passion d'un amour d'été, tout comme la séparation la plus difficile de sa vie. à la rentrée chacun des deux retournent à leur quotidien. huit mois plus tard la demoiselle débarque aux pays de galles, enceinte jusqu'au coup et demande exile dans sa famille. après de maintes disputes avec ses proches, c'est une nouvelle génération qui arrive. macsen, il était pas prêt, mais il était finalement heureux. parce que cette fille il l'a aimé et l'aime du plus profond de son être, tout comme cette petite poupée qu'elle lui offre. mais sa bulle de bonheur éclate le jour où elle quitte le domicile pour rentrer chez elle, sans donner la moindres nouvelles, sous prétexte qu'elle était trop jeune pour être maman. macsen, il a donc élevé sa fille tout seul et ça n'a pas été chose facile. il est a biarritz depuis deux/trois mois pour forcer le contact avec la mère, malgré que son comportement le dégoûte. parce que la petite est malade et qu'elle a besoin d'un rein. lui n'est pas compatible, mais sa mère l'est sans nul doute. alors il cherche, à la pousser à les rencontrer, à nouer un contact qu'elle ne désire plus. alors que leurs filles de trois ans voient ses jours de plus en plus compter.
idée deux. macsen, idem, issus est un jeune homme tout ce qu'il y a de plus normal. mais il va faire la rencontre qui va changer toute sa vie. en vacances en france il va connaître la passion d'un amour d'été, tout comme la séparation la plus difficile de sa vie. à la rentrée chacun des deux retournent à leur quotidien. huit mois plus tard la demoiselle débarque aux pays de galles, enceinte jusqu'au coup et demande exile dans sa famille. après de maintes disputes avec ses proches, c'est une nouvelle génération qui arrive. macsen, il était pas prêt, mais il était finalement heureux. parce que cette fille il l'a aimé et l'aime du plus profond de son être, tout comme cette petite poupée qu'elle lui offre. mais sa bulle de bonheur éclate le jour où elle quitte le domicile pour rentrer chez elle, sans donner la moindres nouvelles, sous prétexte qu'elle était trop jeune pour être maman. macsen, il a donc élevé sa fille tout seul et ça n'a pas été chose facile. il est a biarritz depuis deux/trois mois pour forcer le contact avec la mère, malgré que son comportement le dégoûte. parce que la petite est malade et qu'elle a besoin d'un rein. lui n'est pas compatible, mais sa mère l'est sans nul doute. alors il cherche, à la pousser à les rencontrer, à nouer un contact qu'elle ne désire plus. alors que leurs filles de trois ans voient ses jours de plus en plus compter.
- Anka FelisAdmin
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Date d'inscription : 07/03/2015
Re: idées en vrac
23.04.20 12:53
toni (parce qu'antonia c'est à chier) elle est d'ici, mais a connu tous ses ailleurs qui faisaient rêver son palpitant vagabond. passionnée du monde et de la photographie, elle s'est tirée de moon river dès qu'elle a pu pour se construire une vie dans la foule des grandes villes. reporter pour national geographic elle a parcouru le monde et ses merveilles, sac sur le dos, appareil autour du cou. elle est restée proche de sa famille, d'une certaine façon, en faisant acte de présence lors des célébrations, mais le coeur toujours ailleurs. toni, elle est indépendante, mais pas solitaire, elle s'illumine dans les échanges de culture, dans l'hospitalité des démunis, dans la gaieté de l'étranger. toni, elle est instable aussi et pas seulement parce qu'elle bouge beaucoup et qu'elle ne prend pas le temps de s'attacher, mais parce qu'elle a vu ce que l'amour pouvait donner. alors elle consomme sans abonnement, se satisfait des éphémérides sans engagement. elle est pas si vieille toni et malgré l'horloge biologique qui tourne elle le sait qu'elle ne veut pas de tout ça, de cette vie de famille, d'enfant. elle craint la routine, insupporte l'idée d'un jour devoir se poser.
le problème c'est que toni, elle a merdé. pour une histoire de guerre à mener, de conviction qui a mal tourné. et elle a tout perdu, parce qu'elle a été trop tête brûlée pour écouter les premiers avertissements et qu'elle a gentiment été dédommagée avant de se faire licenciée. et dans cette ville qu'elle nommait pied à terre elle s'est fait finalement plus d'ennemis que d'amis. et c'est un retour au source qui s'impose, la queue entre les jambes et l'amertume trop présente pour parer son minois d'un sourire. ce n'est pas tant qu'elle déteste moon river, mais se retrouver dans cette ville où elle a grandi presque dix ans après son départ lui tord les tripes d'une impression d'échec.
le problème c'est que toni, elle a merdé. pour une histoire de guerre à mener, de conviction qui a mal tourné. et elle a tout perdu, parce qu'elle a été trop tête brûlée pour écouter les premiers avertissements et qu'elle a gentiment été dédommagée avant de se faire licenciée. et dans cette ville qu'elle nommait pied à terre elle s'est fait finalement plus d'ennemis que d'amis. et c'est un retour au source qui s'impose, la queue entre les jambes et l'amertume trop présente pour parer son minois d'un sourire. ce n'est pas tant qu'elle déteste moon river, mais se retrouver dans cette ville où elle a grandi presque dix ans après son départ lui tord les tripes d'une impression d'échec.
- Anka FelisAdmin
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Date d'inscription : 07/03/2015
Re: idées en vrac
23.04.20 18:45
jethro sharps, trente-huit ans, michiel huisman.
jethro c'est ce gamin d'ici perdu dans la houle de son imaginaire. ce gosse qui s'épanche peu, cloîtré dans sa bulle, qui se construit un monde au gré des mouvements de sa plume. jethro, il n'avait pas vocation à devenir célèbre parce qu'il s'est toujours complu dans son confort modeste. alors évidement qu'il pensait pas y arriver, qu'un jour son nom rimerait (à minima) avec célébrité. un, puis deux, puis, trois. une trilogie qui a séduit une poignée de lecteurs et en a fait de lui un officiel auteur. un succès sans grande ampleur, une célébrité éphémère. mais jethro, il a jamais arrêté. d'écrire, d'imaginer.
des amourettes il en a connu, mais les femmes de passage n'avaient rien de celles qu'il laissait se construire sur papier. jusqu'à elle, sa perle, sa belle sirène qui d'un regard aura su l'envoûté. il aura galéré jethro, avant de la trouver, avant qu'elle ne vienne illuminer ses journées. pour elle il aurait tout donner, sa vie, sa passion, son âme, mais elle s'est contenté de son affection.
perle, elle était aussi rêveuse que lui, peut-être plus réaliste cependant. elle lui a confier ses envies, son désir de voir du pays. la france comme destination idéalisée. alors jethro il a tout fait pour le lui apporter.
ensemble ils se sont envolés, cet été de l'année 2016, un mois pour arpenter les merveilles françaises. un roadtrip programmé, juste eux, une bagnole et un itinéraire qu'ils s'efforçaient de respecter. puis y a eu ce 14 juillet. ce camion fou. et la mort qu'est venue l'emporter.
perle n'est plus, et avec elle elle a emporter cette lueur qui résidait en jethro. une ombre, un fantôme, bientôt quatre années qu'il ne vit qu'à moitié. quatre années qu'il n'a plus rien couché sur papier. parce que l'inspiration n'est plus, parce que l'envie non plus.
il bosse derrière la scène, parce que l'amertume a, paraît-il, développé son esprit critique. il bosse pour pas grand-chose, passe ses journées à critiquer plus qu'à obtempéré.
et parce qu'à tout claqué dans ce qui lui permet un temps soit peu d'oublier, qu'il lui était impossible de continuer à arpenter les mêmes pièces où autrefois elle riait, il se retrouve coincé dans une coloc de bras cassés.
il s'en plaint, mais au fond jethro il aime cette diversité. que, chacun à leur manière, ils arrivent à faire renaître cette lueur qu'il pensait éteinte à jamais.
jethro c'est ce gamin d'ici perdu dans la houle de son imaginaire. ce gosse qui s'épanche peu, cloîtré dans sa bulle, qui se construit un monde au gré des mouvements de sa plume. jethro, il n'avait pas vocation à devenir célèbre parce qu'il s'est toujours complu dans son confort modeste. alors évidement qu'il pensait pas y arriver, qu'un jour son nom rimerait (à minima) avec célébrité. un, puis deux, puis, trois. une trilogie qui a séduit une poignée de lecteurs et en a fait de lui un officiel auteur. un succès sans grande ampleur, une célébrité éphémère. mais jethro, il a jamais arrêté. d'écrire, d'imaginer.
des amourettes il en a connu, mais les femmes de passage n'avaient rien de celles qu'il laissait se construire sur papier. jusqu'à elle, sa perle, sa belle sirène qui d'un regard aura su l'envoûté. il aura galéré jethro, avant de la trouver, avant qu'elle ne vienne illuminer ses journées. pour elle il aurait tout donner, sa vie, sa passion, son âme, mais elle s'est contenté de son affection.
perle, elle était aussi rêveuse que lui, peut-être plus réaliste cependant. elle lui a confier ses envies, son désir de voir du pays. la france comme destination idéalisée. alors jethro il a tout fait pour le lui apporter.
ensemble ils se sont envolés, cet été de l'année 2016, un mois pour arpenter les merveilles françaises. un roadtrip programmé, juste eux, une bagnole et un itinéraire qu'ils s'efforçaient de respecter. puis y a eu ce 14 juillet. ce camion fou. et la mort qu'est venue l'emporter.
perle n'est plus, et avec elle elle a emporter cette lueur qui résidait en jethro. une ombre, un fantôme, bientôt quatre années qu'il ne vit qu'à moitié. quatre années qu'il n'a plus rien couché sur papier. parce que l'inspiration n'est plus, parce que l'envie non plus.
il bosse derrière la scène, parce que l'amertume a, paraît-il, développé son esprit critique. il bosse pour pas grand-chose, passe ses journées à critiquer plus qu'à obtempéré.
et parce qu'à tout claqué dans ce qui lui permet un temps soit peu d'oublier, qu'il lui était impossible de continuer à arpenter les mêmes pièces où autrefois elle riait, il se retrouve coincé dans une coloc de bras cassés.
il s'en plaint, mais au fond jethro il aime cette diversité. que, chacun à leur manière, ils arrivent à faire renaître cette lueur qu'il pensait éteinte à jamais.
- Anka FelisAdmin
- Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015
Re: idées en vrac
23.04.20 19:08
roz brynes, trente ans, phoebe tonkin / camille rowe.
roz elle est d'ici, mais elle a connu tous ces ailleurs qui faisaient vibrer son palpitant vagabond. passionnée de photographie et intéressée par le monde et ses cultures, elle s'est envolée dès qu'elle a pu pour se construire une vie au gré de ses envie, de son parcours et de ces étrangers qui, chaque fois savaient lui tendre la main. roz, elle a parcouru le monde et ses merveilles, sac sur le dos et appareil autour du cou, à vivre de ses services rendus et du maigre revenu de ce simple blog devenu populaire.
mais dans ces contrés plus vertes, roz est restée proche de ses racines. une constante pensée pour ceux qui sont restés, des retours fréquents dans cette ville qui a accompagné ses jeunes années. roz revient toujours, le coeur lourd de ne pas les voir tous les jours, mais toujours ailleurs prêt pour son prochain détour.
roz, elle est indépendante, mais pas solitaire. elle s'illumine dans les échanges de culture, dans l'hospitalité des démunis, dans la gaieté des étrangers. roz, elle est instable aussi et pas seulement parce qu'elle bouge beaucoup, qu'elle ne prend pas le temps de s'attacher, mais parce qu'elle a vu ce que l'amour pouvait donner. famille instable, père aguicheur. gamine, elle a vu son opinion de l'homme se former autour d'un modèle bancal. alors elle consomme sans abonnement, se satisfait des éphémérides sans engagement. elle est pas si vieille roz et malgré son horloge biologique qui tourne elle le sait qu'elle ne veut pas de tout ça, de cette vie de famille, d'enfant. elle craint la routine, insupporte l'idée d'un jour devoir se poser.
quelques mois qu'elle est revenue sans repartir. un record pour roz qui ne s'attardait pas plus de quelques semaines avant d'à nouveau prendre son envol. la vérité c'est que roz elle est complètement démunie. elle a envie d'hurler au monde qu'on lui a retiré le seul sur lequel elle pouvait compter, celui avec qui elle pouvait tout partager, celui à qui elle a dit que si elle jour elle pouvait aimer, ce serait avec lui. et ce qui la bouffe le plus roz, c'est qu'on l'ai tué, que quelqu'un sur cette terre déambule sans avoir payé.
roz elle est d'ici, mais elle a connu tous ces ailleurs qui faisaient vibrer son palpitant vagabond. passionnée de photographie et intéressée par le monde et ses cultures, elle s'est envolée dès qu'elle a pu pour se construire une vie au gré de ses envie, de son parcours et de ces étrangers qui, chaque fois savaient lui tendre la main. roz, elle a parcouru le monde et ses merveilles, sac sur le dos et appareil autour du cou, à vivre de ses services rendus et du maigre revenu de ce simple blog devenu populaire.
mais dans ces contrés plus vertes, roz est restée proche de ses racines. une constante pensée pour ceux qui sont restés, des retours fréquents dans cette ville qui a accompagné ses jeunes années. roz revient toujours, le coeur lourd de ne pas les voir tous les jours, mais toujours ailleurs prêt pour son prochain détour.
roz, elle est indépendante, mais pas solitaire. elle s'illumine dans les échanges de culture, dans l'hospitalité des démunis, dans la gaieté des étrangers. roz, elle est instable aussi et pas seulement parce qu'elle bouge beaucoup, qu'elle ne prend pas le temps de s'attacher, mais parce qu'elle a vu ce que l'amour pouvait donner. famille instable, père aguicheur. gamine, elle a vu son opinion de l'homme se former autour d'un modèle bancal. alors elle consomme sans abonnement, se satisfait des éphémérides sans engagement. elle est pas si vieille roz et malgré son horloge biologique qui tourne elle le sait qu'elle ne veut pas de tout ça, de cette vie de famille, d'enfant. elle craint la routine, insupporte l'idée d'un jour devoir se poser.
quelques mois qu'elle est revenue sans repartir. un record pour roz qui ne s'attardait pas plus de quelques semaines avant d'à nouveau prendre son envol. la vérité c'est que roz elle est complètement démunie. elle a envie d'hurler au monde qu'on lui a retiré le seul sur lequel elle pouvait compter, celui avec qui elle pouvait tout partager, celui à qui elle a dit que si elle jour elle pouvait aimer, ce serait avec lui. et ce qui la bouffe le plus roz, c'est qu'on l'ai tué, que quelqu'un sur cette terre déambule sans avoir payé.
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