(francke #1) last friday night

"je t'envoie l'adresse, on se retrouve là bas. I love you " un dernier message à zeke et frances finit enfin par ce mettre en route, elle qui est d'ordinaire si ponctuelle, elle sait que ce soir elle n'arrivera pas la première devant le bar. elle devait passer la soirée avec une copine de sa promo, puis y'a eu le sms de zeke et bichette, elle ne pouvait pas refuser de le voir, ce gars elle l'aime très fort, amicalement hein, rien d'ambigu entre les deux, frances et zeke, zeke et frances, francke comme ils aiment se surnommer c'est une amitié fusionnelle, à la vie, à la mort. enfin bref, ce soir franc avait misé pour une petite robe toute simple, avec un léger décolleté et un maquillage des plus sobres, pour la coiffure elle avait simplement fait une petite couette au dessus de sa tête et voilà, rien de fou, à vrai dire elle voulait juste passer une bonne soirée entre amis, rien de plus. après quelques minutes sur la route, devant supporter les vibrations incessantes des appels provenant de son portable, elle arriva finalement à bon port. son amie étant déjà à l'intérieur et zeke sans doute en chemin ou pas encore partit, elle s'engouffra dans l'établissement en direction du bar où l'attendait sa comparse. discussion, commande et puis son portable vibre, un sms de zeke lui demandant où elle est car il venait d'arriver. "repère la plus belle fille au bar et t'as gagné." envoie t-elle en rigolant.

zeke, il s'est pris d'une envie soudaine de passer la soirée en compagnie de fran qui, à sa grande surprise, n'avait pas eu besoin de lui pour trouver de quoi s'occuper. et même s'il râle sur le lieu de rendez-vous bien trop populaire à son goût, il est ravi de pouvoir passer du temps auprès d'elle. frances, elle est trop douce, trop candide pour le monde qu'il l'entoure alors zeke il a ce besoin constant de monter la garde. il a beau vouloir qu'elle embrase sa jeunesse, qu'elle profite de ces années avant de devoir s'enfermer dans un quotidien plus morose, elle fait ressortir en lui son côté protecteur, un brin emmerdeur. zeke, il hésite pas à sortir les poings, à s'énerver limite pour un rien, parce qu'il a peur qu'elle soit blessée, qu'elle finisse par faire quelque chose qu'elle ira regretter. il est peut-être insupportable, prétentieux, mais dans le fond zeke quand il tient à quelqu'un c'est sans modération. simplement vêtu d'un jeans et d'un t-shirt, il arrive certainement le dernier sur place. je suis là, t'es où ? la réponse ne se fait pas attendre et fait se dessiner un sourire sur ses lèvres. portable en main, il s'aventure dans la taverne - à son plus grand damn - le regard pointé en direction du bar. elle est assise à côté d'une petite brune aux yeux bleus non ? il la taquine, zeke, parce que même si son affection pour elle sera toujours platonique il serait le plus grand fou sur terre de ne pas voir combien elle est belle. mais c'est que t'es pas trop mal ce soir. j'aime bien quand tu te fais ce petit truc là. arrivé à leur hauteur, il passe rapidement ses doigts dans sa couette avant de se tourner vers la fameuse amie de promo. salut, zeke, enchanté. il échange les formalités, ce genre de banalités qu'il aime vite régler. bon, moi aussi il me faut un verre. d'un geste assuré de la main, il hèle un barman et passe commande. puis se retourne en direction des deux amies dont il chamboule sans doute un peu, d'un certaine manière, les plans. donc ce soir la mission c'est de pas rentrer seule si j'ai bien compris ?

après avoir envoyé son sms elle commence à scruter autour d'elle à la recherche de la petite tête de zeke, faut dire qu'avec le monde qu'il y a ça risque d'être compliqué et puis finalement, presque à sa hauteur, elle le repère, elle se lève donc, va lui faire la bise et le présente à son amie. bien sur ce dernier fait du zeke tout craché, la taquine et surtout remarque la petite couette nichée sur sa tête. frances finit par se rassoir entre son amie et le brun, elle reprend une gorgée de son cocktail un brin trop chargé ce qui lui occasionne une grimace en avalant. elle lève les yeux au ciel après la remarque de zeke, "elle sans doute, moi ça ne m'intéresse pas..." dit-elle pour vite se débarrasser de cette discussion, elle sait que quand elle commence à parler garçon avec zeke ça ne finit jamais dans la joie et la bonne humeur étant donné que monsieur est du genre sur-sur-sur-sur-sur protecteur. "nan ce soir, on s'amuse, on rigole, on discute, on boit et on..." elle se fait finalement interrompre par son amie qui lui dit qu'elle revient dans quelques minutes, coup de fil urgent ou un truc du style, elle hoche la tête en signe d'approbation et se tourne finalement vers zeke, "bon bah finalement on va se retrouver à deux pendant un temps." dit-elle en rigolant légèrement.

même si la taverne n'est pas le genre de bar qu'il fréquente souvent, zeke se sent dans son élément. l'ambiance à la fois festive et détente lui convient à merveille et il prend très rapidement ses marques quand le barman lui apporte son verre. son sourcil s'arque légèrement à la réponse de fran. non pas qu'il soit venu simplement pour la surveiller - quoi que ce serait bien son genre - mais il lui semblait pourtant que l'objectif de cette soirée était assez clairement retranscrite par message. ah bon ? pourtant si je me souviens bien tu disais que ce soir vous alliez dans un bar pécho du mâle preuve à l'appui en noir sur blanc sur son portable, zeke minaude, le sourire aux lèvres. tant mieux cela dit, il n'aura pas à se faire le moindre soucis. mais ça me va comme programme. pas qu'elle ait besoin de son approbation finalement, mais zeke il se réjouie de simplement passer une soirée en bonne compagnie jusqu'à ce que la dite amie s'éloigne soudainement. il hausse les épaules en buvant une gorgée de son verre, qu'importe ce n'était pas pour elle qu'il était venu ce soir. heureusement que je suis venu, du coup. c'est pas moi qui te fausserais compagnie. elle peut paraître un brin piquante cette remarque, parce que zeke est comme ça, sans gêne ni tact. trop franc sans doute pour peser ses mots, il n'est pourtant pas méchant. tu m'diras au moins tu gardes le meilleur. sourire aux lèvres, regard malicieux, c'est du zeke tout craché.

la soirée entre filles se transforme subitement en tête à tête entre zeke et frances, non pas que la compagnie du jeune homme la débecte, mais draguer en présence de zeke c'est pas le meilleur plan. cependant il a fait l'effort de venir la rejoindre, dans un endroit qu'il n'est pas du genre à fréquenter habituellement, alors la brune se détend, elle joue avec la paille présente dans son verre tout en esquissant un sourire à la remarque de son ami, "qu'est-ce que je ferais sans toi mon zeke." elle ponctue en posant une de ses mains sur son épaule puis la retire quasi immédiatement, un sourire un peu gêné sur les lèvres. fran elle connaît zeke depuis quelques temps maintenant, ils sont proches, beaucoup les voient en couple, mais eux ils voient leurs relations comme une sorte d'amour fraternel. "bon, trinquons à cette soirée !" dit elle en se reprenant, après tout, il y avait de quoi passer un bon moment, des bons cocktails, de la musique, des beaux garçons et un super ami. "et sinon, on parlait de pécho blabla, et toi, t'en es où avec les filles ?" fran lui lance ça avec un petit sourire en coin, et pendant qu'ils discutent tout les deux, un jeune homme plutôt mignon vient s'installer à côté de la brunette, elle lui adresse un sourire avant de se reconcentrer sur zeke.

il pourrait jouer les mariolles comme souvent, faire le pompeux et se vanter comme il aime si bien le faire, mais non. fran c'est la douceur incarnée et s'il s'amuse parfois à la taquiner, elle mérite le monde à ses pieds. il lui offre un sourire suite à sa question rhétorique, ne lui fait pas de remarques sur la timidité de son geste qui ne devrait plus avoir lieu d'être depuis les années, et viens finalement déposer un baiser sur sa tempe en guise de réponse. fran, c'est fou à quel point il s'est attaché à elle, à ce petit bout de femme qu'il voit prendre chaque jour un peu plus de place dans sa vie. cheers. leurs verres resonnent en se cognant l'un contre l'autre et il en profite pour boire une énième gorgée, le contenu sifflé sans qu'il en prenne conscience. il manque presque de s'étouffer à la question de fran qui le surprend. zeke, il sait pas vraiment quoi répondre parce qu'il en sait rien finalement. il s'amuse au quotidien sans attache ni drame. toujours célibataire, pour le bonheur des dames. un petit rire s'échappe d'entre ses lèvres qui se coupe sec à la vue du regard échangé entre fran et l'inconnu venu s'installer à côté d'elle. aucune jalousie, rien qu'une trop grande mise en garde des hommes qui l'approchent de trop près. et ça ne manque pas puisque celui-ci ne cesse de tourner son regard vers elle - un peu trop bas au goût de zeke. hey toi, j'te dérange peut être ? il manque de le faire sursauter, pris sur le fait il ne sait pas où se mettre. si tu veux mater c'est trente centimètres plus haut, compris ? et il est sérieux zeke, les iris un peu trop sombres. qu'il la regarde si ça lui chante, mais qu'il laisse son corps en paix, ou il sera capable de sortir les poings.

toujours occupée à siroter son cocktail, qui va bientôt se terminer soit dit en passant, frances remarque que zeke est perturbé par un truc, au départ elle n'y prête pas attention, sans doute une nana aux gros seins qui passe derrière, mais elle remarque bien le regard de son ami qui change, et bon dieu elle connaît se regard. celui du zeke énervé, du zeke protecteur, du zeke qui a vu un truc qui lui déplaît, elle n'a pas le temps de se tourner, de regarder ce qu'il ne va pas, le brun prend les devants et interpelle le fameux jeune homme posté à côté de fran. à la première remarque de son ami, la brune ouvre grand les yeux, le fusillant du regard, comme pour lui dire sans aucun mot de fermer sa bouche. mais elle sait, ça ne peut pas se terminer comme ça, et voilà qu'il en remet un couche. tout le monde autour regarde vers eux, l'homme à côté ne sait plus où se mettre, fran est rouge de honte, tente de s'excuser à son voisin mais celui ci préfère prendre son verre et tailler la route. fran se retourne vers zeke, de nouveau bras croisés, elle a beau l'aimer de tout son coeur, quand il fait ce genre de chose elle a envie de l'étrangler. "j'ai plus dix ans zeke leahy !" rien de plus, rien de moins, elle interpelle le serveur pour recommander à boire, mais elle bouillonne encore, "il avait fait quoi de mal celui ci ?" elle le toise, regard interrogateur, yeux brillants, et bras toujours croisés.

il peine à l'écouter tant il bouillonne de l'intérieur, le regard en permanence rivée en arrière de fran, c'est un mystère même qu'il ne l'ait pas remarqué avant qu'il ne prenne la parole. zeke, il est sans doute trop impulsif quand ça le prend, trop protecteur avec ceux qu'il aime. c'est pas faute d'avoir essayé de se contrôler pour s'être entendu dire qu'il partait trop vite pour rien, fran la première. il sait pourtant qu'elle déteste quand il réagit comme ça, qu'il lui fait subir ça. mais c'est plus fort que lui, voir les chiens baver sur elle comme un vulgaire morceau de viande le met hors de lui. et c'est pourtant l'hôpital qui se fout de la charité quand lui se permet de reluquer les petits culs passer. et maintenant qu'il s'est à nouveau emporté c'est à peine s'il voit le regard noir que lui lance fran, son visage rougir sous la honte de se faire afficher en publique de la sorte - pour une simple histoire de regard trop insistant. zeke, il a l'impression d'être un gosse qui se fait engueuler - injustement à son humble avis. il ose à peine la regarder, trop énervé, et préfère se focaliser sur son verre qu'il fini d'un trait. il profite qu'elle hèle le barman pour commander lui aussi un nouveau verre - qui finira bien trop vite dans sa panse. écoute, si t'as envie de te faire mater les seins par un chacal pas de problème, on le rappel et je vous souhaite de vous éclater pendant toute la soirée. il est de mauvaise foi zeke, parce qu'il comprend pas qu'elle ne voit pas qu'il agit simplement dans son intérêt à elle. en attendant ce genre de mecs je les connais et c'est pas avec ça que tu mérites de finir la nuit ou la vie, enfin ce que tu recherches. c'est tout. il est presque vexé zeke, même si un simple regard de fran suffirait à le faire flancher. le verre à nouveau plein en face de lui, il s'enquiller trois gorgées sans respirer avant de se tourner finalement vers elle, en plein dans le bleu profond de ses yeux.

le monde autour est retourné vaquer à ses occupations, frances se détend un peu, elle déteste avoir les regards braqués sur elle, dans ces cas là elle voudrait être aussi petite qu'une souris et partir se réfugier dans son trou. mais malheureusement pour elle, ses longues jambes ne passeraient pas dans un terrier de souris. son regard toujours posé sur zeke, elle attends, des explications, un mot, un signe, fran a finalement le droit à une réplique cinglante, mais elle comprends, zeke il est comme ça, sanguin, impulsif, si on touche d'un peu trop près et de la mauvaise façon à ce qui lui tient à coeur, il sort les crocs et il n'hésite pas à attaquer. à force, avec le temps, frances s'est fait une raison, elle ne le changera pas et même si elle le pouvait, elle ne le ferait surement pas, parce que ce côté chieur qu'a zeke, c'est aussi pour ça qu'elle l'aime. plus elle l'écoute, plus elle baisse les yeux, elle aime pas quand il s'énerve, encore moins sur elle. après un silence d'une bonne minute, chacun a pu redescendre, puis en même temps ils se tournent l'un vers l'autre, leurs yeux se croisent alors, et c'est fran qui va briser ce blanc qui s'était instauré. "pardon..." lâche t-elle du bout des lèvres, elle veut détendre l'atmosphère alors elle fait cette moue de petite fille, identique à celle du chat potté dans shrek dont elle est assez douée pour reproduire. puis finalement ils se mettent à rire, comme si la scène juste avant venait d'être balayée d'un revers de la main. c'est comme ça entre eux.

lez nez plongé dans son verre il prend le temps de se calmer. respirer lentement pour retrouver le calme de ses pensées. le soucis quand il s'emporte aussi vite c'est qu'il lui est bien plus difficile de redescendre. parce que ses méninges ne font que ressasser ce qui est, dans un premier temps, venu l'énerver. et son égo que tous savent surdimensionné l'empêche généralement de voir la réalité en face et de se remettre en question. dans sa tête tourne en boucle le fait que fran devrait s'en sentir honorée. parce que ce n'est pas pour tout le monde qu'il est capable de s'emporter pour si peu. et s'il est difficile à le croire c'est bien parce que son affection pour elle est forte qu'il la traître de la sorte. maladroit dans ses mots et dans ses gestes, il le sait zeke qu'il a de travail à faire sur lui-même. mais personne ne le changera, il est comme ça. les palpitations de son coeur s'étant apaisés, il tourne à nouveau le regard dans sa direction et leurs prunelles se croisent. frances est adorable dans son imitation parfaite du chat botté. et son rire éclate sans qu'il ne le sente venir à l'unison avec le sien. t'es énervante tu sais ? comment tu veux que je reste énervé quand tu me fais cette tête ? et c'est peut-être le mot qu'il prononce le moins qui sort finalement de sa bouche. des excuses qu'il n'offre que trop rarement. non, mais c'est moi qui m'excuse. j'aurais pu, peut-être, dans une autre vie, un autre univers, lui demander de regarder ailleurs de façon plus ... délicate ? et à nouveau ses lèvres s'écartent pour accueillir un rire sincère.

fran elle aime pas s'embrouiller avec les gens, c'est la douceur, la gentillesse, elle veut s'éloigner au maximum des embrouilles et autres drama possible dans sa vie, elle peut se révéler chiante parfois, mais elle le fait pas exprès, elle veut toujours bien faire, pour satisfaire tout le monde. mais alors s'embrouiller avec zeke, c'est pire que tout, il doit bien être dans le top trois des personnes qu'elle ne voudrait pas perdre, pour rien au monde, il est trop important pour elle, un peu comme un pilier, essentiel pour qu'elle tienne et ne risque pas de s'effondrer. alors oui il a des manières de faire un peu...rustique, oui il est énervant au possible quand il joue les gardes du corps, mais même si elle ne lui dit pas ouvertement, elle l'aime zeke. "je t'apprendrais à ne plus jouer l'homme de cro magnon un de ces jours." elle porte son verre à ses lèvres, regarde du coin de l'oeil zeke et après avoir pris quelques gorgées finit par déposer un bisou sur sa joue, en guise de remerciement à l'effort ultime qu'il venait de faire, faut dire qu'entendre des excuses sortir de sa bouche c'est comme voir de la neige tomber en été. "merci d'être venu ce soir...c'est peut être pas la soirée la plus ouf de ta vie, mais ça me fait plaisir." elle était sincère dans ses propos fran, même si tout le programme avait été chamboulé, que rien ne se passait comme prévu, elle était heureuse de passer du temps avec lui.

il s'emporte vite, zeke, s'embrouille facilement pour défendre les causes qui lui tiennent à coeur. mais ce qu'il ne supporte pas c'est d'être en froid avec les personnes auxquelles il tient. et fran est l'une des personnes qui compte le plus à ses yeux. si lui ne sait pas comment rattraper son excès de colère, frances, elle, agit avec cette douceur qui lui est propre, cette délicatesse qui fait tout son charme. il est évident qu'il ne peut pas rester fâché bien longtemps quand elle lui fait la moue et qu'elle formule des excuses inutiles. il est conscient, zeke, que c'est à lui de se faire pardonner. parce qu'il part toujours au quart de tour quand il s'agit de sa sécurité - même s'il exagère parfois le degré de dangerosité. mais c'est plus fort que lui, il a ce besoin constant de la protéger. homme de cro-magnon ? tiens ça me fait penser que j'ai pas été chassé le gibier pour ce soir. il ironise, le sourire aux lèvres masqué par le verre qu'il y porte. sourire qui s'agrandit naturellement quand elle vient poser les siennes sur sa joue suite à ses excuses. fran, elle le connait suffisamment pour prendre conscience de l'effort que ça lui a demandé, de la rareté de ces mots prononcés contre sa bouche. c'est normal, ça me fait toujours plaisir de passer un peu de temps avec toi. qu'il déclare en lui adressant un clin d'oeil. tourné vers elle son regard est attiré par une demoiselle aux charmes évidents qui passe près d'eux. l'oeillade discrète la suit quelques instants avant d'apercevoir au loin d'amie de fran en agréable compagnie. je pense pas qu'elle va revenir ta copine, elle a trouvé de quoi s'occuper pour toute la soirée. le rire aux bords des lèvres il guide son regard d'un mouvement de la tête.

l'incident arrivé quelques minutes auparavant est déjà oublié, zeke blague en rebondissant sur la remarque de la brunette, ils rigolent, finissent leurs verres, discutent, puis rapidement fran elle remarque que le regard de son ami est alpagué par un tout autre sujet, elle ne tarde pas à comprendre quand une jeune femme vient à les dépasser pour s'engouffrer dans la foule, un petit rire frustré s'empare de frances sans qu'elle ne contrôle rien comme pour dire "oh bah il perd pas le nord celui là." oui elle est ce que l'on peut qualifier de jalouse, elle l'assume, plus ou moins, et le degré d'intensité de jalousie varie en fonction des personnes, sa possessivité vient du fait qu'elle a une peur bleu de l'abandon, qu'on trouve mieux qu'elle et que basta on la laisse sur le bord de la route comme un vieux mégot consumé. c'est zeke qui l'a sort de ses pensées, lui indiquant avec un simple hochement de tête que l'amie avec qui elle était venue avait choisit une autre compagnie pour ce soir. fran se contente d'un haussement d'épaule, "j'ai visiblement l'impression que cette soirée je vais la finir seule de toute manière..." ponctuant sa phrase en montrant à son tour d'un mouvement de tête la demoiselle que zeke a pris le temps de reluquer. puis elle se remet face au bar, cherchant les toutes dernières gouttes dans son verre et levant déjà la main pour attirer le barman histoire de recommander un troisième verre.

son regard se perd dans la foule, accroche une jeune femme qui s'aventure non loin d'eux puis se retrouve au niveau de l'amie disparue. il est si concentré dans cette observation qu'il n'en entend pas le rire nerveux de fran à côté de lui. zeke, il s'attendait à une toute autre réaction de sa part, un rire, une moquerie, une phrase lancée à la légère mais pas un haussement d'épaules et une diatribe sur un fond de reproche. il fronce les sourcils pas certain de la suivre. zeke, il comprend pas très bien parce qu'il est là à côté d'elle alors que son amie s'est tirée à la première occasion. mais il suit la direction de son menton et aperçoit la demoiselle qu'il a scruté quelques instants plus tôt et il soupire. parce qu'il l'a fait malgré lui, parce que pour lui ce n'était rien d'autres qu'une oeillade curieuse. mais elle n'engageait en rien le fait qu'il allait laisser tomber frances pour aller la rejoindre - surtout avec l'autre chacal qui rode pas très loin. si c'est ta façon de me donner l'autorisation d'aller la retrouver, merci je te laisse. il amorce un mouvent sur son siège comme pour s'en aller, mais fini par rire entre ses dents. de ses bras il entoure fran et vient déposer un baiser sur sa tempe avant de se rasseoir. t'as vraiment cru que j'allais me barrer comme ça ? un petit coup d'épaule, il continue à rire parce qu'il sait qu'elle est tombée dans le panneau. cul sec il termine son verre pour rattraper fran qui enquille les gorgées depuis tout à l'heure et s'apprête à commander un troisième verre. zeke suit, parce qu'il lui en faut plus pour sentir les effets de l'alcool. c'est sur mon dos que tu comptes rentrer ce soir ? il plaisante zeke, il ironise parce qu'avec son corps frêle, fran craquera bien avant lui.

voyant zeke prêt à se lever, le coeur de fran se mit à battre à toute allure, elle eu l'espace d'un instant la peur qu'il finisse par partir tellement son visage était sérieux, elle eu peur qu'il soit lassé du comportement de fran et d'avoir perdu son temps pour cette soirée. mais la pression retomba quand ce dernier se mit à rire, fier de sa connerie, l'étreinte et le baiser qu'il venait déposer au creux de sa tempe lui engendra un soupir de soulagement peu discret. l'angoisse laisse place au rire, le sien mêlé à celui de zeke, elle s'est faite avoir en beauté, mais ça prouve au moins qu'elle tient à lui et que le voir partir pour une gonzesse sans importance l'aurait vraiment blessée. son troisième à peine arrivé sur le comptoir que fran le porte à ses lèvres, elle sent les effets de l'alcool déjà se mettre en action et comprends qu'il va falloir qu'elle ralentisse pour ne pas finir torchée. "je pensais plutôt à un taxi mais ton dos me va très bien aussi." ponctuant sa phrase en riant et tirant la langue en direction de zeke.

il plaisante zeke, la taquine comme il sait si bien le faire. il s'amuse de la situation, mais c'est littéralement de la peur qu'on peut lire dans les yeux de frances. il ne pensait pas qu'elle tomberait autant dans le panneau, qu'elle s'inquiéterait à ce point de le voir partir rejoindre une bimbo. et il rit, zeke. il rit parce qu'il est tellement fier de sa plaisanterie que rien d'autre n'a d'importance. parce qu'elle aussi libère la pression en riant. ça te ferait tant chier que je finisse ma soirée en beauté ? les lèvres étirées en un sourire malicieux, il hausse les sourcils à plusieurs reprises. son ton est taquin, il la cherche par affection. zeke, il attend pas spécialement de réponse sérieuse à sa question, tout ce qu'il veut c'est la titiller un peu. elle enchaîne les verres, fran, et lui suit son allure sans peine. il lui en faut plus pour finir à terre, mais si son corps est capable d'encaisser l'alcool, il doute que celui de frances tienne aussi bien que le sien. alors il ironise, parce que c'est ce qu'il sait faire de mieux, zeke. ça tombe bien je devais faire un peu d'exercice. elle lui tire la langue et ça le fait marrer. c'est stupide et peut-être que finalement, l'alcool commence lui aussi à lui monter à la tête.

il est là face à elle, fier de sa bêtise, ce sourire plein de malice qui lui va si bien, fran elle a l'habitude mais pourtant elle se fait avoir à chaque fois, pourtant elle le sait que zeke adore l'embêter, elle s'y met aussi parfois, mais l'élève n'a pour le moment pas dépassé le maître. "oh mais tu fais ce que tu veux..." elle regarde de nouveau vers la jeune fille dont les formes prononcées ont attirée l'attention du brun, "...c'est juste que, tu mérites mieux quand même." elle hausse les sourcils, et se permet une petite moue avec la bouche avant de s'occuper à nouveau de son verre et de prendre une longue gorgée. la chaleur commence à envahir peu à peu son corps, elle sait qu'il est le moment de ralentir. "je dois le prendre comment ?" elle lui lance un regard accusateur qu'elle ne tient pas longtemps avant d'exploser de rire. entre eux tout n'est que taquineries et bienveillance, puis l'alcool aidant, fran commence à avoir le rire facile, même si elle ne fait pas la fine bouche d'habitude. contemplant son verre, l'effet de l'alcool montrant lentement des signes, elle eu dans une lueur de génie une pensée qu'elle se devait de partager. "eh ! imagine un jour on se pécho !" elle essayait de rester sérieuse, mais vue la tête de zeke elle ne pouvais tenir sans exploser de rire, "t'aurais vu ta tête, j'aurais du te filmer pour montrer ça à tout le monde tellement c'était magique." elle lui frotte les cheveux comme on le ferait à un enfant, "je déconne zeke, respire."

zeke, il adore la taquine, la pousser à répliquer. et elle a pris le pied, fran, avec lui s'est décoincée. mais ce qui l'amuse toujours autant c'est de la voir tomber dans le panneau constamment. elle est trop candide et elle a si bon coeur, que c'est bien trop facile pour lui de la faire tourner en bourrique. il suit son regard en direction de la demoiselle qui doit sentir sa peau la picoter puisqu'elle tourne à son tour les yeux dans leur direction. zeke, se moque de la discrétion et continue à la regarder tout en haussant les épaules à la réplique de fran. il sait pas vraiment ce qu'il mérite, zeke, tout ce qui l'importe c'est ce qu'il désire et ce qui l'attire. et qu'est-ce que tu lui reproches ? ça l'intrigue de savoir ce qu'elle peut bien lui trouver de pas assez pour ne pas lui convenir. parce que lui ne fait pas tant la fine bouche et qu'il doit bien avouer qu'elle rentre parfaitement dans les codes du genre de femmes qu'il aime séduire. puis c'est pas comme si j'allais l'épouser. ni même s'attacher. zeke, il s'engage que pour une nuit, jamais pour la vie. il a pas de temps à perdre avec les effusions de sentiments, il veut simplement profiter de l'instant. j'avoue qu'elle est pas sortie comme je le voulais celle là. qu'il rit en coeur avec elle. loin de lui l'idée de la taquiner sur ses cinquante kilos tout mouillés. il a le nez dans son verre quand elle vient le prendre de plein fouet. et il manque de s'étouffer zeke, tant sa réflexion le prend par surprise. les yeux ronds, interrogateurs alors qu'il crache ses poumons, elle finit par exploser de rire et se moquer de lui. un beau revers de médaille pour ce qu'il lui fait subir au quotidien. mais zeke n'est pas la maître dans cet art pour rien. et pourquoi pas ? un sourcil arqué, il la regarde le sourire taquin sur les lèvres. je suis sérieux, fran, qu'est-ce qui te retient ? pourquoi pas après tout. même s'il la toujours considéré comme une soeur, qu'il s'est promis de ne pas fauter avec les filles de la bande. mais c'est raté, zeke, parce qu'il a déjà péché.

elle est toute fière de sa bêtise, déjà prête à raconter aux autres de la bande la tête qu'à fait zeke quand elle a lâché la bombe, elle se dit qu'au moins comme ça peut être qu'il verrait qu'elle peut être maline aussi frances. sauf qu'on apprend pas au vieux singe à faire la grimace, et que la brune va se faire prendre à son propre jeu. toujours en train de rire, elle déguste les dernières gouttes de sa boisson, le dernier cocktail pour la soirée au risque de la voir danser sur le bar sans aucune retenue, quand zeke balance la réponse à laquelle elle ne s'attendait pas. son rire taquin disparaît dans la seconde, elle recrache le liquide qu'elle venait d'ingérer directement dans son verre et elle se tourne vers lui sans se faire prier. il a le regard le plus sérieux du monde, ce sourire malicieux qu'on lui connaît, et frances elle a un rire gêné qui lui vient, "pfff t'es con..." qu'elle lâche sans trop être sûre de ce qui est en train de ce passer. et puis là il enchaîne, il en rajoute une couche, une phrase qui va mettre un sacré doute dans l'esprit de la brune, elle qui voulait simplement déconner, l'embêter, elle se retrouve à ne plus savoir sur quel pied danser, elle sent ses joues rougirent et c'est incontrôlable. alors elle essaye de se défiler, de dévier la discussion et de ce sortir de ce piège qu'elle s'est finalement elle même tendu. "t'as trop bu ou quoi, tu racontes n'importe quoi..."elle veut se sortir de ce traquenard, parce que au fond, elle mentirait si elle disait qu'elle n'y avait jamais pensé.

il sait qu'elle voulait simplement lui montrer qu'elle aussi elle est capable de le taquiner, de le piquer et d'en rigoler. mais zeke, il se laisse pas si facilement aller, ne pas les bras à la première vanne lancée. il a appris à ne rien montrer, à rendre ses traits impassibles quand il veut berner. et il est à deux doigts d'exploser en la voyant douter de sa sincérité. parce qu'il ne fait évidemment ça que pour la taquiner, lui rendre la monnaie de sa pièce. il la cherche et elle tombe presque dans le panneau une deuxième fois, détourne la question sans vraiment y répondre. mais ça se voit dans son rire gêné, dans sa façon d'éviter le sujet qu'elle ne sait plus très bien s'il se moque d'elle ou s'il est véritablement sérieux. zeke, il jubile intérieurement sans aucune méchanceté profonde, juste l'amour d'un jeu où il savoure chaque fois la victoire. ah bah sympa. il reste dans son rôle, zeke, pas prêt de la lâcher. c'est qu'il pourrait presque lui faire regretter de s'être pour une fois attaquer à lui et de l'avoir touché. je note que l'idée même qu'on se pécho te dégoute, ça fait plaisir. sourcils arqués il replonge son nez dans son verre, en avale quelques gorgés tout en fixant le coin de son regard dans la direction de frances. il est persuadé qu'il ne cherche qu'à la taquiner, mais au fond de lui peut-être bien qu'il serait intrigué à l'idée de connaître la vérité.

gênée, paumée, interloquée, elle ne serait dire vraiment comment elle se sent à l'heure actuelle. elle le fixe, sans vraiment savoir ce qu'elle attends de lui, pendant ce temps zeke préfère lui faire dire ce qu'elle n'a pas dit, se concentrant sur son verre plutôt que de vraiment argumenter le fond de sa pensée. fran ne voulait pas qu'il pense qu'elle était dégoutée à l'idée qu'il se passe possiblement un truc entre eux, il est beau garçon, charmant, drôle, et elle sait qu'avec lui elle serait en sécurité, mais il n'empêche que leurs relation n'a jamais été axée sur ce point de vue là. "mais j'ai jamais dit ça !" s'exclame t-elle, avant de continuer en balbutiant cherchant ses mots pour ne pas dire des choses qu'il risquerait d'interpréter de la mauvaise manière "c'est juste que je pensais pas que...que toi aussi tu y avais déjà pensé..." et vu la tête de zeke, la réponse de fran était assez inattendu. elle tenta de trouver un truc, fallait qu'elle se rattrape, qu'elle laisse pas sa dernière phrase en suspend. elle qui de base voulait juste faire une blague se retrouve à dire des choses quasi insensés, et à entendre des choses qu'elle n'aurait jamais cru entendre de la bouche de zeke, puis il a l'air si sérieux, "...enfin non pas que j'y ai pensé, enfin non pas que tu me plaît pas...enfin tu vois...aaargh" finit-elle par lâcher, croisant ses bras sur le bar et déposant sa tête à l'intérieur, histoire de se cacher, de fuir ses responsabilités.

il a poussé la plaisanterie un peu trop loin, zeke, à continuer à jouer la comédie jusqu'au bout. avec son air impassible et faussement outré, il le voit bien qu'elle ne sait plus très bien s'il est sérieux ou non. et il n'est même plus certain que ça l'amuse finalement de presque la torturer de la sorte. parce qu'elle perd complètement pied, fran, incapable de trouver les mots justes et se tirer d'affaire. zeke, il est prêt à tout arrêter, à se mettre à rire pour lui montrer que tout va bien, ce n'est qu'une plaisanterie de mauvais goût. mais elle l'interpelle avec une réponse à laquelle il ne s'attendait pas, le fait arquer les sourcils et la regarder le sourire caché dans le fond de son verre. ce toi aussi qui laisse à croire qu'elle y a déjà songé. et ça le surprend, zeke, parce que s'il continue à la chercher, il était pourtant persuadé que leur relation avait toujours été basée sur une amitié platonique. et elle est coincée, fran, à vouloir se reprendre, se justifier alors qu'elle en a nullement l'utilité. rien de ce qu'elle pourra dire ne pourra la sortir de ce merdier dans lequel il l'a fait tomber. elle s'effondre sur le comptoir et zeke il se met à rire pour détendre l'atmosphère. un rire franc qui s'accompagne de sa main venant se poser sur son cou. je plaisantais franny, t'inquiètes. de ses phalanges il vient la masser doucement avant de la lâcher et de déposer une tape amicale sur son épaule. promis j'arrête de te charier. enfin pour ce soir. parce qu'il est bien incapable de promettre une telle chose sur la durée, qu'il se connait beaucoup trop bien pour savoir qu'il continuera de taquiner. c'est ce qu'il est, zeke, ce qu'il fait. et il est définitivement pas prêt de changer.

toujours la tête dans ses bras, elle entend zeke commencer à rire aux éclats, et là elle comprends, l'arroseur arrosé comme on dit, elle s'est faite avoir alors qu'elle le connaît le spécimen, elle sait très bien combien il est malin, elle aurait du s'en douter, mais, bizarrement, au fond d'elle, l'idée qu'il y ai pensé ne lui déplaisait pas plus que ça. fran restait donc terrer ne voulant pas affronter le regard moqueur de son ami quand elle sentit ses doigts se poser dans son cou, prodiguant un petit massage, elle ouvrit grand les yeux quand elle sentit un frisson la parcourir après ce geste tendre. la brune se redressa quand zeke lui donna une petite tape sur l'épaule, elle le regarda avec un visage faussement colérique, elle était plus mignonne qu'autre chose et ne faisait peur à personne présentement. "tu as trop de matière pour me vanner c'est pas drôle !" puis son visage fermé s'éclaira face à son rire. elle était trop naïve fran, elle se laissait avoir trop facilement et donc il ne se gênait pas pour la faire tourner en bourrique, comme ce soir encore. elle attrapa son verre devant elle et découvrit qu'il était totalement vide, elle ne se souvenait même pas d'avoir bu les dernières gorgées, preuve irréfutable qu'il fallait qu'elle ralentisse sur les boissons alcoolisées. "tu veux un autre verre ? c'est ma tournée..." balança t-elle, "...même si moi je vais commencer à tourner au soft histoire de finir la soirée les yeux en face des trous." elle mima un geste un peu beauf pour faire signifier à zeke qu'elle sentait les minimes effets de l'alcool commencer à émerger et que c'était amplement suffisant pour elle.

Actuellement dans les rues de Brooklyn armée de mon long manteau alors qu'en dessous, il y avait la tenue Peach que je devais porter pour réussir officiellement mon bizutage. (clic) Je savais très bien que j'allais faire tournée des têtes ce soir puisque j'avais fait en sorte d'avoir un costume sexy pour pouvoir mettre mes atouts en valeur et ne pas ressembler à une vieille fille. Une fois arriver devant le bar que j'avais choisie pour effectuer mon défi, je rentre à l'intérieur en enlevant mon long manteau et en mettant la couronne pour finalisé le costume sur la tête. Je balaye la pièce du regard pour finalement tomber sur deux étudiants, parfait, je vais me faire une joie immense de foutre ma merde. Je me dirige donc directement vers eux avec un sourire machiavélique sur les lèvres et sans scrupule, je m'assois sur les genoux du jeune homme. "Hey salut mon beau, je cherche mon Mario des temps moderne, je te prends même pour une nuit si tu veux. Appelle moi quand tu te seras débarrasser de la moche, byyye !" Dis-je en lui laissant mon numéro, je me lève ensuite de ses genoux après lui avoir mordiller sa lèvre inférieur, je vide le verre de la demoiselle qui l'accompagne et je quitte le bar en récupérant mon manteau dans un coin. J'étais fière de moi, je le remets sur les épaules, vire la couronne de ma tête que je balance dans une poubelle et je continue mon chemin jusqu'à mon hôtel en espérant que mon défi soit réussi, mais avec ce que je viens de faire, je pense que j'ai montré à quel point mon niveau de puterie était élevé et puis foutre la merde dans un couple, ça me réjouie encore plus.

zeke, il aime l'embêter de façon puérile, la faire tourner en bourrique et doucement se moquer. parce qu'elle est adorable fran, à être aussi naïve. c'est presque trop facile pour lui de la faire tomber dans le panneau qu'il aurait pu s'en lasser s'il n'aimait pas autant la taquiner. frances, elle lui propose un autre verre et il n'a pas le temps de lui répondre qu'une rouquine vient faire irruption entre eux. elle s'installe sur ses genoux sans se faire prier, ni attendre d'y être invitée et réalise ce qui lui semble être un bizutage vu le costume qu'elle porte - très attrayant costume, par ailleurs. zeke, il sait pas trop comment réagir parce qu'il aurait été ravir d'être son mario pour une nuit s'il n'avait pas été pris par sa soirée en compagnie de fran. parce qu'il aime les femmes séductrices, les audacieuses qui ne mâchent pas leurs mots et viennent prendre ce qu'elle veule sans en attendre la permission. et parce que ce serait mentir de dire que cette belle inconnu n'est pas séduisante dans cette tenue qui lui va à ravir, qu'il n'a pas apprécier cette intervention inopinée et que ses dents contre sa lèvres lui ont fait de l'effet. zeke n'est qu'un homme faible face aux séductrices et il en oublierait presque l'insulte à fran tant il est absorbé par la prestance qu'elle dégage. et pourtant elle s'évapore aussi vite qu'elle est arrivée, laissant derrière elle un numéro qu'il pourrait, peut être un jour, utiliser. et beh, je l'avais pas vu venir celle là. il peine à cacher son hilarité ni même qu'elle a piqué un minimum son intérêt. sacré phénomène, pfiou. qu'il prononce finalement en buvant les dernières gorgées de son verre.