(zelya) good as hell.

dans le nocturne levant zeke traverse l'upper east side, le terrain de son quotidien dont il connait les moindres recoins. ses pas le guident en automate tant il a parcourut ce chemin, ces quelques centaines de mètres qui le sépare de l'immeuble de lya. zeke, il n'a besoin d'aucune raison pour justifier sa venue, le prétexte est superflu tant ils ne comptent plus leurs allées et venues. et s'il s'avère que ce soir il se doit de se faire pardonner ses tords, ceux-ci lui sont d'ors et déjà obscurs. une histoire d'aptitude sexuelle ou d'aérophagie, sans doute une moquerie de trop pour celui qui ne sait pas peser ses mots. qu'importe, tout ce qu'il retient c'est cette offrande qu'il tient entre ses mains, cette pitance pour remplir leur panse. dans le fond de ses méninges le vague souvenir d'un massage et s'il est plus du genre à apprécier se faire dorloter plutôt que d'en prodiguer, zeke ne peut définitivement pas refuser ceux qu'il sait mener au dérapage. sans se faire prier, il pénètre dans l'antre dans laquelle il s'est presque seul invité. porte ouverte, pour ne pas changer, ses stan smith volent sur le parquet avant qu'il ne se fasse remarquer. room service pour dame adler. sa voix porte au travers de l'appartement alors qu'il s'aventure à sa guise en direction de la cuisine. zeke, il est chez lui ici, qu'importe le nom figurant sur le bail tant que traîne certaines de ses affaires dans un recoin de la chambre. sans grande surprise alya se fait désirer, lui laissant le temps de déballer ce qu'il a apporter. on dit merci zeke. le sourire malicieux aux lèvres quand elle le rejoint enfin, il dépose un baiser sur sa tempe. as usual pour mademoiselle, tu pardonneras mon manque d'originalité tu sais bien qu'il faut pas trop m'en demander.

affalée sur son lit depuis qu'elle est rentrée de columbia, alya tapote sur l'écran de son smartphone pour répondre à ses messages. la conversation avec zeke s'emballe, comme souvent. les taquineries pleuvent, vont parfois trop loin, les insultes fusent avant de laisser place aux excuses et mots plus doux. elle est comme ça, leur relation, depuis aussi loin qu'elle peut s'en souvenir. il représente une constante, le seul qui reste dans sa vie, le seul qui la supporte aussi bien, le seul qu'elle ne finit pas par repousser. à la fois son ami, son confident, son amant. quand il lui dit qu'il est en chemin avec leur dîner, elle sait qu'il sera là dans une dizaine de minutes seulement, le restaurant indien qu'ils préfèrent n'est pas loin, juste entre leurs deux appartements. parfois elle se dit qu'il aurait été plus simple qu'ils emménagent ensemble, après tout ils sont plus souvent ensemble que seuls chacun de leur côté. mais elle avait besoin d'indépendance, lya, quand elle a quitté l'appartement familial quelques mois plus tôt. et leurs chers papa se seraient probablement fait des idées, et c'est hors de question que ça arrive. et l'entend entrer, faire comme chez lui parce que c'est un peu le cas, l'appeler. alors elle se lève, et part à sa recherche. ses yeux se posent sur la silhouette masculine en train de déballer les plats commandés sur l'îlot de la cuisine. elle s'approche en souriant. merci zeke. elle répète en l'imitant avant de lever les yeux au ciel, faussement effrontée. elle passe ses bras autour de la taille du leahy, se colle contre lui et observe toute la nourriture qu'il a ramené, trop pour eux, comme toujours. franchement t'aurais pu faire un effort, t'es censé te faire pardonner je te rappelle. elle tourne le visage vers lui et lui tire la langue, comme une enfant, comme si elle n'avait pas grandi depuis leurs premières chamailleries. puis elle rit. c'est parfait, comme d'habitude. elle le lâche et s'éloigne de lui pour sortir des assiettes, des verres et des couverts qu'elle pose sur la table. et dire que ce soir j'ai le droit à une livraison de nourriture et à un massage, c'est mieux qu'à mon anniversaire.

zeke, il aura beau farfouiller dans le fin fond de sa mémoire il lui sera impossible de se remémorer le temps où alya ne faisait pas partie de sa vie. une amitié imposée par les accointances paternelles, qui a pourtant résisté à l'épreuve des années. alya, elle a beau parfois, souvent même, avoir le don de l'énerver elle est ce qui se rapproche le plus d'un repère dans sa vie, un élément indispensable sans lequel l'équilibre déjà précaire en serait chamboulé. et même s'ils se tirent dans les pattes depuis qu'ils sont gosses, qu'ils s'envoient des pics au risque de se blesser, il n'y a personne sur cette terre qui le connaisse mieux qu'elle, pas même lui-même. alors oui, parfois zeke il déconne, il pousse le vice un peu trop loin. mais avec elle il sait mettre sa fierté de côté et se pointer la queue entre les jambes pour se faire pardonner. il ne sait pas toujours pourquoi, mais qu'importe parce qu'il ne pourra jamais se permettre de la laisser le rayer de son existence - si elle en est même capable. et ce soir ne fait pas défaut, puisque c'est à nouveau après un échange un peu trop caustique qu'ils se retrouvent dans cet appart où ils s'étaient quitté la veille. alya, elle est fidèle à elle même dans son paradoxe quand elle lui offre à la fois la douceur d'une étreinte et le revêche de ses complaintes. zeke lui rend sa grimace avec la malice du gosse qu'il sera toujours au fond de lui. je préfère t'entendre dire ça. le sourire narquois et les pupilles qui scintillent, il accentue son côté narcissique. alors qu'elle s'occupe de la vaisselle, lui s'attache à sortir à boire, dispatcher la nourriture. non mais d'abord le massage, il se mérite. ensuite t'es sérieuse ? la prochaine fois je me casserais pas la tête et je t'offrirais un resto. il est outré zeke, même s'il préfère en rire, parce qu'il s'applique toujours à faire les choses en grand pour la satisfaire alors qu'au final tout ce qui lui ferait plaisir c'est de le savoir asservi au moindre de ses caprices. bon on mange non ? parce que je goûterais bien mon dessert moi. il fait l'innocent, mais le rictus se pointe sur le bord de ses lèvres. il perd pas le nord zeke, même s'il se souvient qu'à moitié ce dont il doit se faire pardonner, il sait parfaitement qu'elle récompense est à la clé.
@alya adler

ils se retrouvent à peine dans la même pièce qu'ils commencent déjà à se chamailler comme d'insupportables enfants, parce que c'est ce qu'ils sont au fond, loin des regards parentaux et des faux-semblants. s'ils savaient, leurs pères, ce qui se trame derrière leurs dos depuis des années, tout serait bien différent. ils ont toujours été inséparables, le gamin leahy et la fillette adler, et nul doute que certains doivent déjà imaginer le futur mariage. mais pas eux. refus catégorique de s'engager dans une relation, de rentre les choses trop vraies, trop pénibles. refus de donner raison aux paternels. et pourtant lya sait déjà qu'elle ne pourra pas vivre sans zeke dans sa vie. relation trop complexe pour être expliquée et comprise, alors ils n'en parlent pas et se contentent de vivre comme ils l'entendent pour le moment. il se mérite ? je vais te supporter toute la soirée donc je pense que c'est amplement mérité. une autre pique gratuite qu'elle ne pense pas. c'est bien le resto. mais j'avoue apprécier tes efforts chaque année, même si ça sera difficile de faire mieux que pour mes dix-huit ans. le voyage surprise, le premier seulement à deux, l'hôtel de luxe, la plage et le soleil, les quelques jours de cours séchés avec l'accord - inattendu - des parents. et toutes les surprises qu'il avait organisé, pour elle. pour eux. et s'ils ont vécu beaucoup d'aventures depuis, ces vacances là resteront spéciales à ses yeux. ils sortent de quoi manger et déposent tout sur la table, et en l'entendant parler du dessert - sous-entendu dont elle comprend sans mal le sens - un sourire se dessine au coin de ses lèvres. on peut manger, oui. elle dit en s'approchant de lui. ou alors on peut commencer par le dessert. elle lui glisse l'idée à l'oreille, tout bas, d'un air faussement innocent.

presque vingt ans qu'il la supporte sans parvenir à se passer d'elle. alya c'est à la fois sa meilleure amie et sa meilleure amante, celle avec qui il partage tout depuis des années sans gêne ni regrets. et s'il est souvent répété que pour vivre heureux en ménage il suffit d'épouser sa meilleure amie, zeke préfère croire qu'entre eux les sentiments ont beau être puissants ils restent ancrés dans un platonisme qui les place au dessus des problèmes de l'attachement amoureux. nombreuses sont pourtant les personnes qui aimeraient les voir se conjuguer à deux sans prendre conscience que c'est ce qu'ils font - à leur manière. et zeke, il reste convaincu qu'il terminera ses jours à ses côtés, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et dans la maladie, sans pour autant avoir à mettre un genou à terre et lui prêter un serment d'ors et déjà tacite. non mais dis le tout de suite, je peux toujours repartir. insupportable zeke feinte d'être blessé, prêt à prendre la tangente alors que tous deux savent qu'il ne mettra pas un pied en dehors de cet appartement avant le soleil levé. mais bon ce serait dommage de perdre toute cette nourriture, de manquer un massage et surtout tout ça. d'un geste théâtral zeke se met en avant, exagérant son narcissisme comme il sait si bien le faire. c'est vrai que j'avais pas fait les choses à moitié. une lueur de nostalgie passe au travers de ses rétines en repensant à leurs première virée en solitaire. les prémices de leurs aventures à deux qui resteront à jamais gravé dans sa mémoire. mais si tu me mets au défi, je tâcherais de faire mieux l'année prochaine. et il compte bien y mettre toute son énergie, parce que zeke ne fait jamais les choses à moitié - surtout lorsqu'il y voit un moyen de se surpasser. et rendre heureuse alya est un challenge au quotidien tant elle lui rend la vie difficile. c'est ce qu'elle fait en s'approchant doucement de lui, lui susurrant tout ce qu'il veut entendre dans le creux de l'oreille. et zeke, il peine à contenir son intérêt, à retenir le sourire qui lui brûle les lèvres. je sais pas, il me fait vachement envie ce butter chicken quand même. ses paroles manquent de sérieux tant il peine à résister à l'appel du dessert. zeke, il a qu'une seule envie c'est de passer l'étape repas, mais tout l'intérêt réside dans ce jeu du chat et de la souris. désirer et se faire désirer. mange, t'es insupportable quand t'as faim. un petit baiser provocateur lancé dans le vent et il attaque son plat sans lui prêter plus d'attention - plus pour se concentrer sur autre chose qu'elle et ne pas flancher.

parfois elle se demande, alya, se que serait sa vie sans zeke, mais elle n'a jamais réussi à se l'imaginer. parce qu'il a toujours été là, depuis aussi longtemps qu'elle puisse s'en souvenir. constante nécessaire, véritable pilier à l'existence parfois compliquée par certains aspects. amitié imposée par des paternels qui avaient - et ont toujours - de drôles d'idées en tête. une union entre deux gamins sur lesquels reposent trop d'obligations, trop de pression, tolérables parce qu'ils sont deux. pour le meilleur et pour le pire, sans que ça soit officiel. la nature de leur relation pourrait surprendre, pourrait faire naître dans les esprits les plus ignorants des songes qu'eux deux se sont toujours interdit à penser. il n'a jamais été question de rien, juste de ce qu'ils ont à l'instant précis. juste eux et leur complicité étonnante, parfois mise à rude épreuve par les forts caractères. parce que tu crois que je te laisserais repartir avec le dîner ? un sourcil se hausse tandis qu'elle le regarde faire son cinéma. il a toujours eu un égo surdimensionné zeke, qu'elle s'est toujours amusée à mettre à mal par des remarques et piques qu'elle ne pense pas. tout ça quoi ? je ne vois rien de spécial. un sourire narquois se dessine au coin de ses lèvres pulpeuses. mais ils savent l'un comme l'autre qu'ils sont accro à leurs corps, malgré les promesses de ne plus y toucher, d'arrêter les câlins sous la couette. ils évoquent le dix-huitième anniversaire, la célébration d'une majorité dévorée à pleines dents lors d'un voyage qu'il avait organisé pour elle. souvenir qu'il n'oublieront jamais. bien, dans ce cas je te mets au défi de faire mieux pour le prochain. presque un an pour tout préparer, il devrait pouvoir s'en sortir, même s'il sera difficile de faire mieux. en attendant elle préfère profiter de l'instant présent, de la visite loin d'être innocente de celui qu'elle considère comme son alter ego. alors elle s'approche de lui, elle joue en lui suggérant de passer directement au dessert tant convoité. elle n'est pas surprise quand il ne répond pas à ses avances. game on. tu as raison, ça serait dommage de le manger froid. elle dit en haussant les épaules avant de s'installer à table comme si de rien était. c'est pas vrai, je ne suis pas insupportable. gamine faussement vexée par une énième remarque de la journée. elle s'assoie face à lui, se sert une part de l'un de ses plats favoris, et commence à manger, innocemment ou presque. l'un de ses pieds caresse doucement la cheville de zeke, remonte lentement sur son genou puis sur l'une de ses cuisses, avant de se perdre sur son entre-jambes. elle le regarde, l'air de rien, alors qu'elle jubile déjà.

il ignore comment il serait parvenu à tenir toutes ses années sans elle, à supporter les dîners et les célébrations mondaines. alya, elle a apporté cette touche de légèreté dans le sérieux de son enfance. tout deux s'animent du jeu en contraste de l'imagine parfaite qu'ils s'évertuaient de conserver. à ses côtés il a traversé l'ennui et la sévérité des obligations qui leur ont toujours été infligées. et s'il se complait dans le confort de sa petite vie de nanti, zeke se serait volontiers passé de toutes ces exigences et responsabilités qui pèsent encore aujourd'hui sur ses épaules. peut-être que la force de leur amitié vient de cette compréhension mutuelle, d'une forme de compassion et de soutien qui va au delà de l'entendement naturel. parce que tu crois que t'aurais le choix ? son amour pour la nourriture n'est plus à prouver et zeke sait au combien elle en serait prête à tuer. mais son corps frêle se dresser sur son passage suffit à le faire se marrer. excuses-moi, c'est vrai que le spécial se cache malheureusement sous mes vêtements. les lèvres retroussé il mine la désolation quand il n'est finalement que provocation. parce qu'ils aiment tout deux se piquer sur ces corps dont ils ne peuvent définitivement pas se passer. elle feinte le désintérêt, zeke le sait. elle aura beau tenter de le nier, tout en elle continue à l'appeler. challenge accepted, mais sache que j'en attend pas moins de ta part. le sourire dévoilant ses dents, il arque les sourcils cachant avec difficulté son impatience. car s'il a une année presque complète pour s'y préparer, il ne lui reste que quelques mois pour trouver ce qui le ferait rêver. mais si elle est difficile à satisfaire, lui se contente de peu. rien que ce petit jeu qu'elle instaure d'elle même suffirait à le combler. aaah, c'est vrai que tu préfères quand c'est chaud. ses traits séraphins se font faussement innocents. la phrase pleine de sous entendu est lancée avec finesse et une feinte de désintérêt. mais, le sourire malicieux sur les lippes, il se fait prendre à son propre jeu quand assise en face de lui, alya se fait caresses. zeke, il manque de s'étouffer pourtant habituer à ce manège. les dents serrées, il prend sur lui en se remémorant ces dîners de famille où elle s'amusait à venir le titiller, où lu même savait jouer de ses mains pour la tourmenter. son pied vient se loge entre ses jambes, chatouiller ce qu'il a de plus intime. et zeke, il pourrait lui sauter dessus sans prévenir s'il ne savourait pas le jeu autant que la victoire. alors que sa main droite continue de remplir sa panse, sa gauche vient bloquer sa cheville laissant délicatement ses phalanges se frayer un chemin contre son mollet. délicieux vas et vient jusqu'aux abords de sa cuisse, ses doigts parcourent son échine au plus loin que la longueur de son bras le lui permet. et sur son visage la nonchalance. zeke mange tout en fixant ses iris dans les siens. hmm, plutôt bon cet indien tu n'trouves pas ? il exulte en silence dans ses mots pleins d'allusions.

zeke et alya, ils ont toujours eu une relation un peu particulière. les piques et les insultes fusent entre eux, en permanence, comme s'ils étaient incapables de se comporter correctement en présence de l'autre. ça amuse souvent les personnes autour d'eux, ça agace fréquemment les parents qui leur intime de se taire lors des dîners pompeux que nui lui ni elle n'apprécie vraiment mais qui seraient tellement pires s'ils n'étaient pas ensemble. et pourtant, malgré les remarques déplaisantes et les disputes à répétition, elle l'aime. plus qu'un ami, mieux qu'un amant, leur lien est tout bonnement indescriptible. parce que tu crois que tu m'empêcherais d'avoir le choix ? elle le regarde en croisant les bras contre sa poitrine, en le défiant du regard. puis, lentement, elle s'approche de lui pour venir lui susurrer à l'oreille : de toute façon on sait tout les deux que tu ne partiras pas. pas avant d'avoir savouré le dessert promis. parce qu'elle sait qu'il est comme elle, zeke, incapable de résister au désir charnel, de dire non à l'appel de leurs corps qu'ils connaissent par cœur pour y avoir tant goûté et touché. pourtant elle fait semblant de ne pas être attirée par les atouts physiques qui en feraient craquer plus d'une, mais qui lui sont réservés ce soir, et tant d'autres fois. à t'entendre on pourrait croire que la seule chose que j'apprécie chez toi c'est ce que t'as entre les jambes. je suis vexée que tu me vois comme une sorte de nympho, et triste que tu ne te considères pas mieux qu'un sex toy ambulant. elle secoue la tête de gauche à droite, faussement affligée par les paroles de son ami qui avait pourtant, elle le sait, un autre but. mais lya, elle ne s'abaissera jamais à tomber dans les pièges peu subtils qu'il lui lance en espérant la voir obligée de le complimenter. bien, dans ce cas on verra lequel de nous rendra le vingt-troisième anniversaire de l'autre le plus mémorable. un sourire s'esquisse au coin des lèvres pulpeuses alors qu'elle s'imagine déjà remporté le défi qu'ils viennent de se lancer. des idées, toutes plus farfelues les unes que les autres, commencent déjà à fleurir dans son esprit créatif et compétiteur. elle ne répond pas à l'énième sous-entendus, pas immédiatement en tout cas. elle attend d'être assise en face de lui, sagement attablée devant leur repas, pour commencer à le titiller. caresses baladeuses qui, elle le sait, provoqueront forcément l'effet escompté chez le leahy qui tente pourtant de ne rien montrer. c'est qu'ils ont tout les deux trop de fierté qui leur empêche de céder immédiatement à la tentation et au désir qui pulse entre eux de manière trop évidente. elle le sent bloquer sa cheville et lui rendre la pareille en caressant sa jambe. douce torture, trop lente à son goût. mais c'est surtout de la frustration qu'elle ressent lorsqu'il ne peut atteindre l'intérieur de ses cuisses et le point le plus sensible de son anatomie. même frustration qu'il lui a déjà infligé, plusieurs fois, lorsqu'ils rendaient un peu plus intéressant les longs repas de famille. mh, j'ai connu meilleure entrée, comme celle qu'on avait dégusté avant le départ en vacances de tes parents l'an passé, tu t'en souviens ? ils avaient joué avec le feu ce soir là. mains baladeuses et caresses dangereuses qui les avaient presque trahi. assis l'un à côté de l'autre, aucune table n'avait fait barrière à leurs envies, contrairement à ce soir.

il lui est impossible de se remémorer quand ce manège à commencé entre eux. alya et zeke, deux gosses que l'on a dès leur plus jeune âge poussé à se fréquenter et qui n'ont pas trouvé mieux que de se taquiner pour se montrer leur affection. parce qu'il l'aime zeke, même s'il a une façon qui lui est toute particulière de le lui prouver. alya, elle aura beau le torturer jusqu'à la fin de ses jours, elle sait que si elle en ressent le besoin - ou au moindre caprice - zeke accourra toujours. je dis simplement qu'il faudra me passer sur le corps et pas de la manière à laquelle tu penses, vicieuse. et il a beau avoir réponse à chacune de ses répliques, c'est une victoire pour alya qui sait lui murmurer les mots qu'il faut pour le faire craquer. elle parvient toujours à toucher sa corde sensible et c'est ce qu'elle fait avec supplice en mentionnant le dessert qu'il l'attend. zeke, il se retrouve à sourire comme un idiot quand les images de ce qu'elle lui réserve s'immiscent dans son crâne. alya, elle le connaît beaucoup trop pour l'avoir amadoué toutes ces années. elle le connaît si bien qu'il lui est aisé de deviner le fond de ses pensées cacher au travers de ses mots. et elle n'entre pas dans son jeu quand lui ne cherche qu'à faire valoir la qualité de son corps. et s'il pourrait se sentir pris de court, zeke est loin de baisser les bras parce qu'il a plus d'une corde à son arc et qu'avec elle il parvient toujours à rebondir. mais ... je suis choqué que tu puisses penser ça de moi. je parlais de mon coeur, lya. pas de ma bite même si à l'évidence tu ne penses qu'à ça. la paume portée au coeur et la bouche ouverte feintant la stupéfaction, il joue la comédie zeke parce que c'est toujours mieux que t'avouer qu'elle l'a coincé. à son tour, il la prend à son propre jeu en retournant ses paroles contre elle. c'est un défi qui est lancé, à celui qui pour célébrer leur vingtroisième anniversaire saura les faire de le plus rêver. zeke, il est persuadé qu'elle n'a aucune chance de gagner. les idées qui se percutent déjà en masse dans sa tête, il prévoit déjà mille et une façon de décrocher la victoire. ce qui n'est pas une mince affaire parce qu'alya elle sait y faire. elle le rend fou avec aisance, alors que son pied danse contre son jeans. zeke, il peine à se contenir, à ne pas montrer toutes les pensées qui se chamboulent dans son esprit, toute l'ardeur et l'envie qui s'échauffent en lui. parce qu'il attend ce dessert avec impatience, mais qu'il est tout comme elle bien trop fier pour lui montrer le pouvoir qu'elle exerce sur lui, combien même elle en a déjà conscience. et il contre-attaque de ses phalanges aguicheuses. il connait cette douce torture que sont les caresses qui laissent une saveur d'inachevé. mais alya, elle n'a pas abattu sa dernière carte, elle qui trouve toujours comment répondre à ses provocations. il s'en souvient très bien, zeke, de ce dîner où ils ont bien failli se faire cramer. de ce jeu dangereux qui a manqué de les faire brûler du le bûcher - ou pire, les engager dans ce qu'aucun eux ne pourrait envisager. les prémices du vice ont une toute autre saveur lorsqu'elles ont le goût du risque. vaguement. qu'il ment, faussement désintéressé alors que ses prunelles s'accrochent aux siennes pour en sonder la moindre réaction, que ses rétines la fusillent avec provocation, qu'elles scintillent à la lueur de ce souvenir qui suffirait presque à le faire trembler de désir. son plat englouti par la hâte d'en finir, c'est ses paumes qui se rejoignent en un claquement sonore. bon. le sourire malicieux plaqué sur les traits de son visage, zeke s'étire, laissant se découvrir le bas de son abdomen tendu par ce repas goûtu, exhibant par la même occasion les quelques poils qui parsèment le contour de son nombril. c'est que je serais presque repu avec tout ça. mais son regard intense en dit long sur ses attentes. il serait prêt à lui faire avaler lui même les quelques bouchées qu'il lui reste si ça lui permettait de gagner du temps.

elle lève les yeux au ciel en écoutant les paroles de zeke, faussement affligée. lui passer sur le corps, comme si elle n'en étais pas capable. elle se rappelle de ces lointaines disputes quand ils étaient enfants, des mots de trop pour ne pas changer, et des mains qui battaient l'air pour maltraiter les peaux. et les cris, et les pleurs, et les bras des pères de familles qui les séparaient. et ils se réconciliaient toujours rapidement, comme si de rien était. mais ils ne sont plus ces minuscules mômes insupportables, ils doivent bien se comporter, lya et zeke, pour rendre les parents fiers, pour montrer qu'ils sont les dignes héritiers de nouvelles dynasties. en apparences en tout cas. parce qu'ils sont tout sauf parfaits. s'ils savaient, les adultes, ce que les progénitures complotent derrière leurs dos depuis des années, tout serait bien différent. mais aujourd'hui ils ne se tapent plus dessus, ils se heurtent avec les mots. bataille incessante, perpétuelle guerre des nerfs. tu clames toujours haut et fort que t'as pas de coeur, donc ça peut pas être ça ton truc spécial. et si c'est pas ça, tu parlais clairement de ce que t'as entre les jambes. c'est toi qui ne penses qu'à ça, vicieux. elle ignore la comédie qu'il joue devant elle, digne d'un acteur de théâtre peu talentueux. et elle est plutôt fière d'elle, lya, des réponses à chaque attaques lancées, parce qu'elle sait que ce soir elle a l'avantage face à lui. elle l'a toujours plus ou moins eu d'ailleurs, alya et sa foutue répartie, alya et son agaçante tendance à trop parler, souvent sans réfléchir. elle l'embobine souvent, son zeke, prenant l'avantage sur leur jeu. mais il sait toujours comment contre-attaquer, comment la rendre folle, comme lorsqu'il bloque sa cheville entre ses jambes, qu'il caresse la peau douce avec lenteur en mettant bien trop longtemps à remonter vers l'interdit. elle retient un frisson, lya, lorsqu'il se rapproche dangereusement de ses cuisses, puis c'est la douche froide lorsqu'il s'arrête, bloqué par la table qui les sépare. et elle se maudit de ne pas avoir proposé de dîner dans le canapé. pourtant elle ne dit rien, hors de question de le laisser gagner, hors de question de montrer ce qu'elle ressent. alors elle évoque ce fameux dîner, celui durant lequel ils avaient poussé le vice presque trop loin, manquant de peu de se faire surprendre. je suis sûre que tu t'en souviens plus que vaguement. je suis sûre aussi que tu t'en souviens à chaque fois qu'on s'assoit l'un à côté de l'autre lors des dîners. c'est le cas pour elle en tout cas. accro à son corps. accro à lui, contre sa propre volonté. elle le regarde s'étirer, baisse le regard vers le bas du ventre, imagine ce qu'il y a un peu plus haut, puis un peu plus bas. j'ai pas encore terminé moi. un sourire s'étire au coin de ses lèvres tandis qu'elle fait exprès de manger trop lentement. t'es sûr que t'as encore suffisament faim pour le dessert ? je ne voudrais pas que tu te rendes malade hein. et, enfin, elle termine sa dernière bouchée. de toute façon je crois que tu me dois un massage avant la suite du repas, non ? elle récupère sa jambe prisonnière et se lève, l'attrape par la main et l'entraîne dans la chambre qu'il ne connaît que trop bien. ne vas pas t'imaginer que je suis impatiente de goûter le dessert, j'ai juste les muscles tendus que tes gros doigts vont devoir soulager. et elle enlève son t-shirt, dévoilant un soutien-gorge blanc. elle pourrait se faire passer pour un ange lya, mais il sait pertinemment qu'elle n'en est pas un. elle se colle à lui, jouant avec le feu. elle le nargue, cherche à provoquer l'impatience qui lui fera perdre le jeu. elle caresse la mâchoire de ses lèvres en coeur, jusqu'à son oreille. fais ça bien leahy.

si gamins la bataille était équitable du à sa petite taille, zeke a bien grandi depuis. il la surplombe aujourd'hui de presque une tête et pourtant, malgré sa gracilité, elle est féroce alya quand elle sait se qu'elle veut. et elle lui ferait pour sûr vivre un calvaire s'il s'avérait qu'elle se décidait à lui passer littéralement sur le corps. lya, elle lui a montré à plusieurs reprises à quel point ses poings peuvent faire mal. combien elle sait se faire futée pour mieux attaquer. et si les mots on remplacés les coups, elle sait toujours aussi bien l'assiéger. c'est qu'elle connait beaucoup trop bien, alya, pour ne pas voir clair dans son jeu. qu'elle connait toutes ses ruses pour tomber dans le panneau qu'il lui lance en tentant de se rattraper. certes ... mais c'est justement ce qui rend sa trouvaille si spéciale. il en démord pas, zeke, pas prêt à lâcher le morceau ni à assumer qu'elle a tout de suite compris où il voulait en venir. parce que lui donner raison reviendrait à avouer que sa pensée était tournée vers sa virilité et non ce coeur qu'il laisse trop souvent de côté. et s'il se trouve être vicieux, elle l'est tout autant que lui. alya et zeke, qui découvrent ensemble depuis des années les plaisirs charnels, ces corps qu'ils connaissent maintenant sur le bout des doigts. si bien que zeke, il pourrait presque reconnaître ses courbes dans le noir ou la douceur de son grain de peau en l'effleurant du bout des doigts. avec le temps ils ont appris comment se faire tourner la tête comme quand elle vient lui taquiner l'entre jambe de son pied et qu'il répond en venant chercher à frôler sa cuisse sans atteindre ce qui la ferait s'embraser. laisse moi réfléchir ... il mime de chercher dans ses souvenirs, mais les images sont bel et bien là, en calque sur ses rétines. aussi fraîches que si elles dataient d'hier, elles pourraient bercer ses envies les plus vicieuses tant elles lui paraissent avec clarté. non vraiment, je vois pas de quel dîner tu veux parler. il ment ouvertement, zeke. le sourire aux lèvres traitre de ses pensées. ses traits ne cherchent en rien à la duper, seulement à lui montrer de manière détournée que lui aussi cette soirée l'a marqué. et il perd patience, zeke, alors qu'elle fait tout pour le rendre un peu plus fou. lya, elle prend tout son temps pour savourer la délicieuse torture de le faire mariner. il aurait envie de la faire manger lui même si ça lui permettait de gagner quelques minutes, mais elle dépose enfin ses couverts. tu sais bien que je garde toujours une place pour le dessert. pas question de sucrerie, mais d'une toute autre gâterie. une dégustation dont la saveur lui fait vibrer les papilles bien plus que n'importe quelle pâtiserie des plus grands traiteurs. et elle perd pas le nord, alya, fidèle à elle-même. elle lui rafraîchi la mémoire, lui rappelle son dû. ce massage promis pour se faire pardonner. il peste intérieurement zeke, lui qui l'avait presque oublié se faisait une joie de passer aux festivités. mais il se laisse entraîner sans broncher en se disant qu'il s'agit là de la dernière formalité avant d'avoir enfin ce qu'il est, au fond de lui, venu chercher. évidemment. qu'il acquiesce avec tout le sarcasme dont il est capable. parce qu'elle est toute aussi impatiente que lui, mais qu'elle aime le narguer. elle retire son haut et ce massage perd tout de son image de corvée alors qu'il louche sur ces formes qu'il a tant caressé. et elle le cherche, alya, colle sa peau à la sienne. vient de son contact brûler un peu plus son épiderme. elle chatouille sa mâchoire, susurre à son oreille et c'est un sourire idiot qui vient se loger sur ses lèvres. zeke, qui du bout de sa langue vient lécher l'intérieure de ses pulpeuses. comme si je t'avais déjà déçu à ce sujet. ronronnement contre son lobe, ses paumes viennent s'emparer de ses hanches pour la guider jusqu'à son lit. mais il s'arrête avant de l'y laisser tomber pour finalement chercher à déboutonner son pantalon. mais d'abord tu vas me faire le plaisir d'enlever ça. ce serait dommage que je sois gêné en voulant dénouer chacun de tes muscles. il a l'iris sombre, le ton malicieux, zeke, quand il la regarde tout en venant à bout de son vêtement, qu'il l'incite à venir s'allonger. bouteille d'huile récupérée dans le tiroir de sa table de chevet, il vient délicatement s'asseoir sur le haut de ses cuisses, le poids supporter par ses proches jambes pour ne pas l'écraser - et se prendre une énième réflexion qu'il devrait repousser. en un coup de main habile, il vient faire sauter les agrafes de son soutien gorge. napée du liquide saveur argan, ses paumes échauffées viennent caresser la cambrure de son dos. délicat effleurage pour amorcer son massage, ses phalanges se font plus profondes, ses mouvements plus lents. parce qu'il joue le jeu zeke, qu'il tient à la détendre et lui faire plaisir autrement que par le biais de son corps qui s'unit au sien. les doigts contre chacune des épines de sa colonne, dans le bas de ses reins jusqu'à la naissance de son crâne, il vient dénouer tout ce que sa sensibilité peut le faire trouver. et s'il s'assure de faire les choses bien il n'en oublie pas d'en profiter. quand ses mains se font taquines sur ses hanches et à l'orée de sa poitrine. et son corps plonge pour amener son visage près du sien, là tout contre son oreille où ses lèvres viennent caresser sa nuque. mademoiselle apprécie le moment ? et il s'échappe à nouveau, fait danser ses paumes contre son dos avant de rejoindre le rebond de ses fesses. son corps se recule pour laisser la place à ses mains contre ses jambes jusqu'à ses talons pour pouvoir remonter sur ses cuisses qu'il n'a pas eu l'opportunité de chatouiller plus tôt. et s'il cherchait à la détendre zeke se fait désormais joueur.

Si tu le dis. En attendant je plains vraiment la personne qui essayera de trouver ton cœur soit disant si spécial. S'amouracher de toi, quelle mauvaise idée ! elle lui tire la langue, effrontément, comme elle le fait depuis qu'ils sont enfants lorsqu'ils se chamaillent inlassablement. mimique enfantine qui perdure dans le temps, tout comme leur relation spéciale que personne ne semble pouvoir définir avec exactitude, même pas eux. elle a beau lui envoyer ces mots à la figure sans aucune retenue, lya, elle ne les pense pas. parce qu'elle le connaît si bien qu'elle sait qu'il y a un cœur, là, caché dans la poitrine de celui qui dissimule les faiblesses derrière son attitude de petit con qui se fout de tout. il lui a montré à plusieurs reprise qu'il en vaut le coup, zeke. et elle l'aime, à sa façon un peu tordue, indéfinissable. elle ne lui avouera jamais qu'il compte plus que la plupart des personnes faisant partie de sa vie, qu'il est le seul en qui elle a entièrement confiance, mais elle se doute qu'il sait. il sait parce qu'il la connaît par cœur lui aussi. et c'est sans doute pour ça qu'il riposte aussi bien, avec autant de justesse à toutes ses attaques plus ou moins subtiles. le jeu est lancé entre eux ce soir. les caresses sont aguicheuses, mais pas suffisamment pour faire craquer l'un ou l'autre. c'est une guerre de nerfs qui va se jouer, et lya jubile d'avance. Tu as peut-être raison, c'était probablement avec un autre gars. elle hausse les épaules, l'air de rien, le visage on ne peut plus sérieux. mais ils savent l'un comme l'autre que ça ne pourrait pas être le cas. non pas parce qu'il n'y a pas d'autres hommes - tous éphémères - dans la vie de la jeune femme, mais parce qu'ils ont tout les deux en tête les souvenirs bien ancrés de cette soirée mémorable. le dîner, les caresses sous la table, l'excitation et la peur d'être pris, les corps qui s'étaient mêlés après lorsqu'ils avaient enfin été libérés de leurs obligations familiales. ce soir aura sans nul doute la même finalité. pourtant lya le fait patienter, le laisse bouillonner alors qu'elle fait exprès de prendre son temps pour terminer le repas. l'envie de lui est bien moins importante que le désir de poursuivre le jeu qui s'est instauré, et de le gagner. oui, je sais que le dessert est ton moment préféré. un sourire s'étire au coin de ses lèvres alors qu'ils comprennent tout les deux les sous-entendus. et, lorsqu'elle en a marre de le faire attendre, elle se lève et l'entraîne dans la chambre à coucher qu'il connaît par cœur pour y avoir partager ses draps des centaines de fois en quelques mois seulement, un peu comme s'il y était chez lui autant qu'elle. elle commence à se dévêtir, retirant son haut, et dévoilant ainsi les formes de sa poitrine, prisonnière d'un sous-vêtement. là encore elle le nargue ouvertement, sans scrupule, rapprochant son corps du sien. et la réponse la fait sourire, parce que c'est vrai qu'il ne l'a jamais déçu. faut dire qu'il sait comment s'y prendre avec elle, depuis les années passées à s'exercer, à découvrir leurs corps et ce qui leur plaît. il la pousse doucement vers le lit double, mais s'arrête pour l'aider à retirer son pantalon. c'est sûr que c'est juste pour ne pas être gêné et non pas pour que tu puisses profiter d'une vue imprenable sur mon fessier. elle embrasse sa mâchoire avant de se laisser tomber sur le lit et de s'installer sur le ventre, les bras pliés de chaque côté de sa tête. elle ne dit rien quand il s'installe à son tour sur elle, retient le pique qui manque de lui échapper. elle veut profiter de cette instant dans le calme. il commence à la masser du bout des doigts, et elle ferme les yeux alors que sa peau réagit instantanément au toucher de celui qui s'affaire à la combler. et il la perd rapidement, zeke, avec ces gestes maitrisés et ses doigts de fée. elle soupire d'aise alors que son corps se détend sous les caresses répétées. mh. c'est la seule chose qu'elle parvient à lui répondre tandis qu'elle ne peut empêcher un frisson alors que les lèvres du jeune homme glissent sur sa nuque. et elle sent les mains qui se font baladeuses sur la peau qu'elles n'ont pas pu atteindre quelques minutes plus tôt. c'est à zeke d'avoir l'avantage sur elle, de contrôler le jeu sensuel qui passe à l'étape supérieure. mais pas pour longtemps, parce qu'elle n'aime pas perdre lya. alors elle se redresse comme elle peut, échappe à l'emprise qui la retenait allongée et lui fait face, un énorme sourire aux lèvres. c'était un massage absolument divin, faudra que tu me dises où t'as appris à te servir aussi bien de tes doigts. doucement elle tire sur le bas du t-shirt de zeke, glisse ses mains sous le tissu pour caresser le torse musclé. il est tant qu'on soit à égalité, tu ne crois pas ? et sans vraiment attendre sa réponse elle lui retire ce premier vêtement. puis avec douceur mais fermeté elle le pousse en arrière pour que son dos vienne rencontrer le matelas. elle le surplombe, nullement gênée par sa propre quasi-nudité. finalement je ne sais pas si j'ai vraiment envie d'un dessert. elle ment en le caressant juste au dessus de la ceinture du jeans qui fait rempart à leurs peaux. elle le regarde droit dans les yeux, le défi d'aller plus loin.

elle joue les garces, alya. le pique impudemment parce qu'entre eux il n'y a presque pas de réplique qui blesse, qu'ils savent lire entre les lignes et mettre leur égo de côté. et il le sait, zeke, que c'est simplement pour le mordre une fois de plus, qu'elle ne pense pas un mot de ce qu'elle dit. il la connaît comme si c'était lui qui l'avait fait, mieux encore qu'il parvient parfois à se comprendre. tout comme elle le connaît avec la maîtrise de ceux qui ont passé presque l'entièreté de leur vie ensemble. finalement ils ont l'air d'un vieux couple, à se chamailler sans jamais s'arrêter depuis que leurs parents leur ont permis de se rencontrer. parce que zeke il l'a aimé au moment même où elle s'est montrée effrontée pour la première. il l'a aimé à sa manière, à l'image de cette relation aussi sincère qu'inexplicable. une mauvaise idée ? tout ça parce qu'elle aura l'exclusivité et que t'as pas envie d'être laissée de côté ? et même s'il cherche à la taquiner, persiste au fond de lui cette idée qu'un jour viendra où il finira pas se caser. par trouver une femme à qui se donner, entièrement, sincèrement. et même s'il n'est pas prêt de céder, de se contenter d'une relation quand il peut embrasser sa jeunesse avec excès, il doit bien se rendre à l'évidence qu'un jour ce petit manège entre eux devra cesser. mais pour l'instant ça le fait marrer, l'idée qu'elle puisse ne pas vouloir le céder à qui que ce soit, que même si des hommes sont de passage dans sa vie, il reste cette constante, celui vers qui elle se tournera toujours. et c'est pour ça qu'il ne relève pas lorsqu'elle suppose que s'il ne se souvient pas de cette soirée fiévreuse ce doit être parce qu'elle l'a passé avec quelqu'un d'autre. tous deux savent que ce ne peut être que lui, que les souvenirs sont bien trop chauds dans leur mémoire pour qu'elle puisse lui faire croire qu'ils ne sont pas partagés. zeke, ça le ferait presque vibrer d'y repenser, d'imaginer la situation se répéter. parce que l'excitation est bien plus forte lorsqu'elle se confronte au risque de se faire attraper, que les retrouvailles sont bien plus fortes lorsqu'on les a fait mariner. je pourrais me nourrir exclusivement de ça, pas toi ? et c'est un jeu auquel ils aiment jouer, comme ce soir où elle se plait à le faire attendre. à prendre tout son temps pour manger avant de finalement le mener dans cette chambre qu'il a tant occupé. zeke, il considère cet appartement comme sa deuxième maison parce qu'il ne se passe pas un jour sans qu'ils ne se voient chez l'un ou chez l'autre ou au moins prennent des nouvelles l'un de l'autre. parce que zeke il mentirait si il disait qu'il pouvait se passer de sa présence dans sa vie, comme de ce corps qu'elle lui dévoile sans pudeur. alya, elle lui exhibe la rondeur de sa poitrine, l'aguiche sans aucune gêne parce que c'est un refrain qu'ils connaissent par coeur. et même si ce n'est pas la première fois qu'il les voit, s'il en connaît la forme et la dimension de mémoire, ça lui fait toujours le même effet de la sentir à moitié découverte contre lui, ses lèvres caressant sa mâchoire. ce n'est que l'ébauche de ce qui les attend, une finalité auquel ils ne pourront échapper. ils savent qu'ils en ont tous deux envies, que leurs corps se mêlent, de consommer ce dessert tant désiré. mais l'attente n'en est que meilleur avec une vue imprenable sur ce qu'elle a à lui offrir. loin de moi l'idée de me rincer l'oeil, je vous rappelle que je suis à votre service ce soir, il me semble. main en l'air comme pris sur le fait, zeke joue les innocents alors que son sourire en coin laisse sous entendre tout le vice qu'il pense. installé sur le bas de ses fesses, il s'attache à faire d'elle la reine de la soirée, à la combler d'un massage qu'elle a finalement amplement mérité. et combien même ça n'aurait pas été le cas, il lui arrive d'être comme ça. zeke, sous ses airs de petit con arrogant se cache quelqu'un d'attentionné et d'attachant. et il ne peut de toute manière rien lui refuser, à force d'avoir tant cédé au moindre de ses caprices. et quand il juge que le massage a assez duré, il se penche sur elle pour entamer le jeu sensuel auquel il n'a cessé de penser. ses mains agiles se font finalement baladeuses, viennent caresser la douceur de la peau de son entre-cuisses, titillant délicieusement cette envie endormie. et ses effleurements ont l'effet escompté puisqu'elle se relève dans sa direction, lui dévoilant désormais la nudité de son torse. et zeke n'est qu'un homme qui louche quelques secondes sur ce qu'il connait par coeur, les observe un instant avec l'impatience qui le gagne de les retrouver. un don, une malédiction, je ne saurais te dire mais cette agilité est innée. la prétention sur les bords des lèvres c'est un sourire aussi grand que le sien qui vient s'y loger. parce que cette agilité c'est en grande partie avec elle qu'il l'a développé et que lya le sait. zeke, il se laisse faire sans broncher pas du tout réfractaire à l'idée qu'elle puisse le défaire de son haut. au contraire plutôt pressé d'en arriver à ce qu'ils sont tous les deux venus chercher. et alya, elle le taquine autant avec ses mots qui le font languir et ses phalanges qui se font joueuses sans vraiment atteindre leur but. zeke, il se mord la langue pour ne pas simplement lui sauter dessus pour la faire la fermer. au lieu de sa il se contente de se redresser suffisamment pour que sa bouche puisse venir chercher l'épiderme qui recouvre son cou, y déposer des baisers en cascade jusqu'à la naissance de sa clavicule. ah bon ? et l'avalanche continue sur sa peau, jusqu'à cet espace entre ses seins avant qu'il ne redresse le regard pour planter ses yeux dans les siens. alors dis moi, lya.. si tu veux pas de dessert pourquoi t'es déjà en train d'en défaire l'emballage ? sourire fière, plein de malice, il a le regard qui la défi à l'instar de celui qu'elle lui a lancé quelques instants plus tôt. de nouveau à demi allongé, zeke ne la quitte pas du regard alors que ses pouces se fraient un chemin sur ses jambes repliées sur lui. là dans leur parcourt le long de ses cuisses jusqu'à rejoindre le tissu qui les sépare. et alors que son sourire s'agrandit zeke les laisse se glisser sous sa culotte, juste au niveau du délicat de son aines qu'il vient titiller de la pulpe de ses doigts.

alya, elle sait que le jour viendra où ils finiront par se caser chacun de leur côté, quand ils auront rencontré les bonnes personnes qui causeront inévitablement la fin de la relation si spéciale qu'ils entretiennent depuis tant d'années. un jour il n'y aura plus de zeke et alya, plus d'alya et de zeke. plus comme aujourd'hui en tout cas. ils ne pourront plus se permettre les sous-entendus vicieux et quotidiens, les jeux on ne peut plus malsains, les caresses intimes et les soupirs de plaisir. et elle s'est demandée, lya, ce qu'il restera d'eux à ce moment-là. s'ils parviendront à rester proches malgré tout ça. ou s'il ne faudra pas mieux qu'ils se laissent l'espace nécessaire pour apprendre à vivre sans ce qu'ils ont actuellement. à chaque fois qu'elle y pense, à sa vie sans son plus ancien ami, le myocarde se serre si fort qu'il en devient douloureux. alors elle balaye les songes de son esprit, elle oublie le futur néant, la future absence. elle profite, s'accroche à lui, inéluctablement, l'air de rien. tout pour ne pas le perdre dès maintenant. tout pour avoir encore un moment. c'est pas demain la veille. elle aurait aimé que les propos claquent plus fort ou, à défaut, montrent l'indifférence qu'elle s'évertue à afficher sur son visage. mais les mots ne sont qu'un souffle qui trahissent ce qu'elle pense. ils plombent un peu l'ambiance, comme les quelques sms échangés tout à l'heure, ceux qui rappelaient qu'elle finira par prendre le nom d'un autre, un jour. mais la triste mélancolie ne dure qu'un instant, parce qu'elle reprend rapidement ses esprits et ses habitudes lya. elle le nargue, joueuse. trop parfois, peut-être. parce que le jeu est malsain, sans limite pour pouvoir pousser le vice loin, jusqu'à ce que l'un craque et ne mette à mal sa fierté. mais ils sont devenus forts au fil des ans, il leur en faut beaucoup pour capituler et déclarer forfait. ça n'arrive plus, ou très rarement, parce qu'ils finissent par trouver un terrain d'entente, souvent le même d'ailleurs : la chaleur des draps qu'ils ne connaissent dorénavant que trop bien. le dessert dont ils raffolent, qu'ils promettent de ne plus jamais goûter, mais dont ils semblent ne pas pouvoir se passer. mh, je ne sais pas. j'aime bien le repas complet de temps en temps. mais évidemment, le dessert est ma partie préférée. le message est clair, les sous-entendus sont limpides. le dessert est toujours on ne peut plus agréable, mais ce qui se passe avant vaut souvent le temps d'attendre, quand ils en ont la patience et qu'ils se retiennent de se sauter dessus. comme ce soir. ce soir il dit être à son service et il débute un massage exceptionnel pour prouver ses propos. elle le laisse faire, lya, profite des doigts habiles de zeke sur sa peau, de sa manière de dénouer chaque nœud de ses muscles qui se décontractent au fil des caresses. elle voudrait que ça ne s'arrête jamais. pourtant ce qui vient ensuite ne lui déplaît pas, il titille la peau de son entre-cuisses, relance le jeu de plus belle, sans vergogne. faut dire qu'il mériterait bien d'avoir le droit de déguster le dessert dès à présent. un don pour moi, une malédiction pour toi. mais si l'envie te prend de recommencer un de ces jours sache que je serai partante. elle s'est redressée pour lui faire face, lui dévoilant la nudité de sa poitrine. et elle remarque le regard qui se baisse pour l'observer, mais elle ne ressent aucune gêne devant lui, il la connaît déjà par cœur, ils ont eu le temps de découvrir leurs corps ensemble au fil des ans. elle s'étonne souvent de ne pas s'être lassée de lui, de son corps, de leurs ébats, d'être aussi accro. d'avoir besoin de lui. elle retire peut-être un peu trop hâtivement le vêtement du pembroke, admire les muscles dessinés sur ses bras, ses abdos. et les effleure du bout des doigts avant de descendre plus bas, ses yeux rivés dans ceux de zeke. elle cherche à provoquer une réaction, à faire sauter l'impatience dont il fait preuve avec brio. et il lui rend la pareille en embrassant avec sensualité ses épaules, puis la peau délicate entre ses seins. et elle se mord la lèvre lya, tentant de ce convaincre de ne pas accélérer les choses, de ne pas lui sauter dessus immédiatement. pourtant elle semble incapable de lui cacher correctement l'envie et l'impatience qu'elle ressent, puisqu'il se moque. j'te l'ai dit, c'est juste une question d'égalité elle marmonne entre ses dents. et il marque un point de plus, zeke, quand il reprend les caresses le long de ses cuisses, puis que ses mains s'aventurent sous sa culotte, mais pas encore assez loin à son goût. elle mordille la pulpe de ses joues pour ne rien laisser paraître, pour freiner se soupir d'insatisfaction qui menace de s'échapper contre son gré. alors, pour ne pas le laisser gagner la partie, elle déboutonne son pantalon, baisse la braguette et passe une main dans le caleçon en quelques gestes précipités. un sourire s'étend de nouveau au coin de ses lèvres pulpeuses lorsqu'elle attrape entre ses doigts ce qu'il a de plus intime. elle caresse avec délicatesse, bien trop lentement parce qu'elle refuse de combler pleinement les envies inavouées à voix haute. le dessert serait meilleur si je parvenais à enlever le reste de tes vêtements. mais je ne voudrais pas que tu penses que je suis impatiente.

même s'il est allé de lui mettre sur cette pente glissante, zeke déteste lorsque la conversation tourne au vinaigre entre eux. quand la possibilité d'une fin de cette relation est amorcée. parce qu'il a besoin d'elle autant qu'elle a besoin de lui. qu'elle est son point de repère dans la vie. zeke, il a du mal à s'imaginer changer son quotidien, ne plus avoir cette proximité qui est désormais presque viscérale avec lya. parce que toutes ces années elle est la seule qui est restée. l'unique qu'il a continue à aimer à sa manière, sans que son intérêt pour elle ne se soit un instant fané. entre eux vibre toujours cette flamme qu'ils se promettent d'éteindre sans être capable de se retenir de la raviver à chaque fois que leurs corps s'appellent. c'est qu'il ressent une sorte de manque parfois, de besoin de se rapprocher à nouveau d'elle pour se sentir mieux. et il comprend pas bien comment ni pourquoi ils en sont arrivés à là. d'être à ce point addict à une personne. ils ont tant partagé ensemble qu'il lui est impossible d'imaginer ce qu'il serait aujourd'hui si elle n'avait pas croisé sa route. différent sans doute, mais à un point qu'eux même ne pourraient suspecter. c'est vrai que, parfois, le plat de résistance rend le dessert encore plus savoureux. et ils savent de quoi ils parlent, les souvenirs ancrés dans leur mémoire. entre eux les sous entendus sont monnaie courante, mais si évidents qu'ils en deviennent limpides. sans doute que d'autres ne comprendraient pas exactement où ils veulent en venir, de quel événement est tiré leurs métaphores. mais pour eux chacun des mots prononcés au coeur de cette complicité est translucide. et s'ils jouent si souvent au jeu du chat et de la souris, qu'ils se provoquent pour mieux se retrouver, ils savent également partager des moments dans le calme et la sérénité. comme celui où zeke s'évertue de lui faire plaisir en dénouant chacun de ses muscles. les phalanges habiles, au service de sa détente, il reste sage jusqu'au point où l'impatience le gagne et qu'il vienne à nouveau provoquer ce qu'ils font de mieux. malheureusement rien n'est gratuit dans la vie, lya. il va falloir marchander mes doigts de fées contre ce que, toi, tu as de plus valeureux. aucune idée précise dans la tête parce qu'il saurait vendre ses capacités contre n'importe laquelle des siennes. et au fond il sait qu'alya saurait trouver quoi faire pour lui soutirer à nouveau une séance de bien-être. à l'image de ses doigts qui viennent caresser son échine, tatonner ses muscles pour son plus grand plaisir. elle lui dévoile cette poitrine qu'il connait par coeur et pourtant, malgré le temps qui passe et la multitude de fois où elle la lui a offerte, c'est le même effet qui se produit en lui. une excitation qu'il ne saurait réfréner. ah. une question d'égalité, évidement.
ses yeux roulent presque dans ses orbites alors qu'il vient chatouiller ses cuisses pour rejoindre la chaleur de son intime. mais c'est lya qui le prend de court, qui donne au jeu une toute nouvelle rythmique. il serre les dents zeke, retient un râle de s'échapper de ses lèvres lorsqu'elle empaume son intimité qui, à son contact, réagit instinctivement. mais il soupire de frustration, la mine serrée en contraste du sourire qu'elle lui offre. c'est qu'elle est douée, lya, pour le rendre dingue. qu'elle sait comment la titiller, comment marquer des points dans cette bataille inconsciente. mais zeke, il a pas dit son dernier mot, pas prêt de se laisser dominer si facilement. même si c'est dur, même s'il a envie de tout envoyer valser pour entamer cette danse qu'il attend depuis qu'il est arrivé. impatience ou pas, je croyais que tout n'était qu'une question d'égalité. ses lippes à nouveau retroussées, elles signent sa malice retrouvée quand ses phalanges suivent le chemin érigé par la fente de ses lèvres jusqu'à son bouton de rose. aidé par l'humidité naturelle, zeke lui rend la pareille en titillant ses nerfs sans jamais s'arrêter où elle préfère. et dans cette doucereuse torture il s'efforce de garder son regard fixé dans le sien, de ne pas craquer le premier malgré la rude tentation de se laisser emporter. mais c'est sans grande surprise qu'il est le premier à perdre patience, à lâcher les vannes et quitter ce jeu de maîtrise. et tant pis s'il est le plus impatient des deux, le plus faible face à la tentation qu'elle représente. zeke, il vient s'emparer de ses lèvres en la poussant vers lui, les paumes accrochées à ses reins. libéré de son poids, c'est d'un coup de main précipité qu'il s'aide à se défaire de son pantalon, atteignant enfin cette égalité qu'alya mentionne depuis plusieurs minutes. je peux être impatient pour deux si tu l'es toujours pas. qu'il murmure dans son souffle tout en la poussant à se retourner, reprenant le dessus sur elle pour mieux pouvoir l'amadouer. de ses baisers, de ses caresses, de la prise de position de son corps dont il savoure toujours autant le goût sucré. ou tu préfères me dire que t'es rassasiée, maintenant, tant qu'il en est encore temps. zeke, il a ses iris sombres profondément ancrés dans les siens même s'il connait d'ors et déjà la réponse à cette question masquée derrière ses canines à moitié dévoilées. en attendant sa réponse, il erre, s'aventure en cascade sur son épiderme. un tracé bien marqué jusqu'à sa poitrine, son ventre et enfin la naissance de son pubis. là, contre sa peau chaude, il cherche à lui montrer ce qu'il l'attend si elle ne s'oppose pas à ce qu'il poursuive ce qu'ils ont entrepris.