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Anka Felis
Anka Felis
Admin
Messages : 418
Date d'inscription : 07/03/2015
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27.06.21 21:14
SURNOM — kaz, c'est suffisamment court alors on utilise parfois son nom de famille, kydd.
ÀGE — vingt-quatre ans.
DATE DE NAISSANCE — vingt janvier mille neuf-cent-quatre-vingt-dix-sept.
LIEU DE NAISSANCE — flint, michigan.
NATIONALITÉ — américaine.
ORIGINE(S) — polonaises de sa mère, néo-zélandaises de son père.
ÉTUDE(S) — cinématographie.
ANNÉE D'ÉTUDE — deuxième année, arrivé en court de route.
JOB ÉTUDIANT — employé dans un cinéma, kaz a un second métier dans l'ombre à savoir dealer. ce n'est pas une partie de plaisir, simplement le meilleur moyen qu'il a trouvé pour payer les soins de sa mère.
STATUT MATRIMONIAL — célibataire, parce que la vie en a décidé ainsi. kaz il se dit pas fait pour les relations parce que sa situation actuelle lui interdit de s'attacher.
ORIENTATION — hétérosexuel, seule la grace des femmes parvient à le charmer en un battement de cils.
CLASSE SOCIALE — défavorisée, même si son gagne pain semble être plus élevé que ce qu'il veut bien l'admettre il ne parvient qu'à joindre les deux bouts. dépenses trop nombreuses, kaz ne travaille pas pour vire, mais pour survivre.
QUARTIER D'HABITATION — bronx, depuis une dizaine d'années.

(UN) — flint, c'est son enfance. c'est le pavé qu'il a foulé, les recoins qui l'ont vu grandir. c'est la misère qu'il a toujours connu, à l'image de cette vie peu grandiose à laquelle il a été promis à la naissance. flint, on y nait et on y crève généralement. mais y a eu la grossesse surprise de maman, la promotion de papa et l'espoir d'un avenir meilleur dans la grande pomme. kaz, il regrette cette vie d'avant. parce qu'ils n'avaient rien, mais ils vivaient mieux. parce qu'ils étaient ensemble, dans la simplicité et la santé et que tout a basculé lorsqu'ils ont déménagé. (DEUX) — new york lui a apporté la plus belle chose qu'il possède dans sa vie, à savoir son statut de grand-frère. kyra, c'est son ange tombé du ciel, la prunelle de ses yeux. la naissance de sa petite soeur a également été celle de nouvelles responsabilités qu'il a embrassé avec une fierté enivrante. si quatorze années les séparent ils n'en sont pas moins fusionnels. kyra, c'est la lumière dans l'obscurité de son existence quand lui est son point de repère, cette bouée qui maintien la maison à flot. sans elle sans doute qu'il aurait merdé quelque part, qu'il serait parti à la dérive, se serait embourbé encore plus qu'il ne l'est aujourd'hui. (TROIS) — en déménageant, tous pensaient qu'ils saisissaient là une seconde chance. une opportunité de se construire la vie de famille dont ils osaient à peine rêver. mais dans l'antre du vice le père s'est égaré, fuyant ses responsabilités pour les promettre à une autre. et derrière son passage il n'a laissé que vide et rancoeur, rayant de sa vie cette famille laissée à l'abandon. il a disparu du jour au lendemain, sans un regard en arrière, sans une once de douleur. (QUATRE) — c'est la maladie qui a finalement achevé l'équilibre déjà précaire de la maisonnée. c'est le cancer qui a décidé de pointer le bout de son nez. de ses années passées à travailler dans une usine, elle n'aura récolté que les conséquences de son exposition à des composants chimiques. la mama, traînée dans la boue toute sa vie, n'a jamais été récompensée pour avoir tout ce temps travaillé d'arrache-pied pour qu'ils n'aient pas à s'inquiéter de manquer. (CINQ) — kaz, il a rapidement été contraint de prendre en maturité. propulsé au rang d'unique homme de la maison, il a pris en main la situation. et quand son maigre salaire n'a plus suffit qu'à régler les frais de la vie courante, que la maladie a pris le dessus contraignant sa mère a quitter son travail, il a fait ce qu'il fallait faire - trouver un autre moyen de se faire de l'argent. il en est peu fier, kaz, parce que c'est pas ce genre d'homme qu'il voulait devenir. qu'il a failli partir à la dérive plus d'une fois, mais que son esprit de famille a toujours pris le dessus. mais face à la difficulté il n'a pas eu d'autre choix. dealeur pour survivre, dealeur pour financer les soins de sa mère. kaz, il n'en parle pas, ment sur la provenance de ces billets verts qui lui assure quelques mois de plus à vivre. et, parce qu'elle en a terriblement besoin, maman ne cherche pas à en savoir plus. c'est pas une vie qu'il a choisi, mais un chemin qu'il a été contraint d'emprunter avec l'espérance qu'un jour tout pourra s'arrêter. (SIX) — kaz, c'était pas un gamin fait pour l'école. pas parce qu'il n'en avait pas les capacités, au contraire, mais parce qu'il a toujours été distrait facilement. peut-être que s'il avait été dans de meilleures écoles tout ce serait passé autrement, mais le destin a voulu qu'il soit laissé de côté pour son comportement un brin turbulent. kaz, c'est pas un idiot, on ne lui a simplement pas donné la chance de développer ses capacités. alors il s'est concentré sur la seule chose qui a su animer la flamme de la passion en lui, le cinéma. une obsession de gosse qui a perduré au fil des années, la seule chose qu'il n'ait jamais demandé à ses parents a été une caméra qu'il possède encore aujourd'hui. et s'il est incapable de s'investir dans la moindre activité, il n'y a pas plus impliqué que lui lorsqu'il s'agit de laisser parler son imaginaire et mettre sur pied un court métrage. (SEPT) — deux ans en arrière sa vie a, à nouveau, basculé. kaz, on l'a inscris sans qu'il ne le sache à un concours organisé par l'université de columbia pour dénicher les talents de demain. ces amis qui ont cru bien faire l'ont finalement récompensé de la plus belle des manières, en lui offrant l'opportunité de sa vie. parce que kaz, il a remporté le premier prix. en plus d'une mise en avant de son oeuvre c'est une bourse à columbia qui lui a été accordée pour pouvoir y étudier l'art du cinéma. une chance qu'il ne réalise toujours pas. (HUIT) — kaz, il se prive instinctivement de cet élément essentiel à la vie de beaucoup de personnes - l'amour. il a ériger autour de son myocarde un mur si haut qu'il lui paraît impossible à gravir. c'est pourtant un chic type, de ceux qui sauraient se montrer attentionnée avec celle qu'il aime. parce que kaz, il est capable du meilleur comme du pire. qu'il se donne à fond dans tout ce qu'il entreprend et qu'il ne connaît pas la demi-mesure. mais y a la peur qui le ronge de l'intérieur. pas celle de s'engager, ni celle de souffrir, mais celle de faire souffrir en retour. il est trop instable, sa vie est une galère dont il ne voit pas le bout. sa situation l'interdit de se projeter dans un avenir trop incertain pour qu'il n'ose y songer. alors kaz, il se contente d'assouvir ses désirs sans jamais faire de promesses en l'air. mummy's boy, il a appris le respect de la femme avant même de perdre sa virginité. et malgré cette image qui lui colle à la peau, celle du bad boy fuck boy, il s'évertue toujours à faire les choses dans les règles de l'art. (NEUF) — c'est l'année dernière qu'il a fait une rencontre qui a, d'une certaine façon, bouleversé sa vie. kaz, il a jamais été plus satisfait de son second boulot qu'en cet instant. quand, en livrant un client dans un immeuble miteux, il est tombée sur cet être frêle, au regard dénué de vie. en l'apercevant au travers de la porte entre-ouverte, d'autres auraient sans doute détourné le regard. mais kaz, il a attendu. parce qu'impossible pour lui de se sortir de la tête cette image, celle de cette jeune fille pâle, à la beauté si fragile. c'était peut être risqué pour lui, pour elle, et pourtant il a patienté le temps que l'homme avec elle sorte de l'appartement, qu'il soit suffisamment loin pour ne pas réapparaître à l'improviste. et il a toqué. sans doute qu'il aurait fait demi tour s'il ne l'avait pas vu dans un état pareil, si elle lui avait répondu au travers la porte. mais le silence de mort de l'autre côté du bois craquelé a allumé en lui tous les signaux d'alarmes. alors kaz, il a pas réfléchi bien longtemps avant de faire sauter la serrure et de défoncer la porte d'un coup de pied. il en a douillé, parce que même aussi vétuste elle a tenté de lui resister. et c'est une vision d'horreur qui s'est offerte à lui - cette jeune femme abîmée, presque inerte dans cet appartement insalubre. son sang c'est glacé lorsqu'il a compris ce qui se tramait dans l'ombre de cet immeuble. kaz, il s'est instinctivement précipité vers elle pour lui tendre une main qu'elle devait attendre depuis des années. mais la gamine apeurée lui a filé entre les doigts, elle s'est échappée au travers de la porte laissée ouverte. kaz, il a voulu la suivre, lui porter secours, mais elle a filé à la vitesse de l'éclair et une partie de lui l'a forcé à ne pas insister. après tout comment expliquer sa présence en ces lieux sans risquer de gâcher l'opportunité d'une vie meilleure qu'on lui a offerte ? pourtant, il a tenté de la retrouver, rien que pour apaiser ses visions d'horreur venues le hanter, se rassurer à son sujet. kaz, il ne demandait qu'à savoir comment elle allait. mais en vain et la vie a repris son cours.  (DIX) — le destin a voulu qu'il croise à nouveau son chemin. elle était cette lumière en plus, mais ce quelque chose de vide dans le regard qui lui a instinctivement fait comprendre que c'était elle. la fille de l'appartement. et même si elle n'avait plus rien de cette être frêle, ravagé, il l'a de suite reconnue. elle et son âme détruite. kaz, il n'a pas su se retenir de l'approcher, de se présenter à elle avec une infime partie de lui désirant qu'elle le reconnaisse. pas pour qu'elle le remercie, simplement parce qu'il se sentait connecté à elle d'une manière qu'il ne parvenait pas à expliquer. et peut être que c'est mieux comme ça, qu'elle ne remette pas son visage, que sa présence ne la bouleverse pas autant qu'elle l'aurait fait si elle savait qui il était et ce qu'il avait fait. kaz, il ne sait pas bien pourquoi elle l'accepte auprès d'elle quand il la voit si loin de son univers. parce que josie, elle est radieuse, elle est née avec tout ce qui a toujours manqué à sa pauvre vie. elle est son opposé et pourtant il se sent comme aimanté. une petite voix dans sa tête ne cesse de lui répéter à quel point la situation peut être mal, malsaine. qu'il devrait choisir entre tout lui dire ou ne plus la revoit. mais kaz, il ne peut pas s'y résoudre parce que malgré lui il s'est attaché à ce bout de femme. que, même s'il est incapable de mettre des mots sur ce qu'il ressent, il sait que d'une certaine manière il a tout autant besoin d'elle dans sa vie, qu'elle de lui.
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