(zeonie #2) never ending story.

— never ending story.
with @leonie leroy

ce soir c'est sur le terrain des exeter qu'il est venu festoyer. zeke, chaleureusement invité par celui qu'il a l'impression de connaître depuis toujours combien même cela ne fait que quatre années. et si la compétition le fait parfois les critiquer, il doit bien avouer qu'ils savent s'amuser. tout est réuni, de la musique, des amis, de l'alcool. le combo parfait pour passer une bonne soirée. et il s'en donne à coeur joie, zeke, à occuper les lieux comme s'il était chez lui. à former avec kylian ce duo que personne ne peut séparer. c'est une victoire de plus à leur palmarès lorsqu'ils triomphent au bière pong aménagé. et les ravages de l'alcool commencent à se faire sentir lorsqu'il prend finalement congé pour aller se servir le verre qui pourrait bien le faire passer de la simple euphorie à l'ébriété. il comptait rejoindre ceux avec qui ils passent les meilleurs moments de sa vie, zeke, mais y a son regard qui se perd au travers de la foule et qui se pose sur elle. leonie. et le sourire malicieux qui s'installe comme une vieille rengaine. elle est seule, leo, proie facile dans cette soirée qui ne manquait pourtant pas de piment. elle est seule, effacée, les traits plus tirés qu'à l'accoutumé. et il peut pas s'en empêcher zeke, d'aller la rejoindre sans prendre la peine de se faire inviter. parce qu'y a ses prunelles qui en disent long sur sa présence non désirée. si son instinct premier aurait été de l'emmerder comme ils savent si bien le faire, il a conscience, zeke, qu'elle paraît minée. pas l'coeur à te mêler aux autres ce soir, leo ? ou une façon détournée de lui demander comment elle va. c'est peut être l'alcool ou leur précédente confrontation qui le rend si docile, mais il est pas dans l'attaque ce soir zeke. pas de ton froid, de provocation pleine de sarcasme. il en serait presque avenant à lui parler convenablement.

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with @zeke leahy

le cœur n’y est pas ce soir, mais t’as décidé d’aller quand même à la fête organisée par les exeter. parce que ton absence provoquera des questions de tes amis et t’as pas la tête à y répondre. et ça te fera oublier ce qu’il se passe le temps d’un instant. tu pourras penser à autre chose, leo, le temps d’une soirée, à autre chose que ton cœur qui se brise un peu plus à chaque seconde. et quand tu débarques enfin, tous les exeter sont là. sourire qui fait office de masque tant il semble forcé, mais personne ne semble avoir remarquer. t’enchaînes les verres, leo, attendant que chacun fasse effet. et tu rends vite compte que l’alcool ne montera pas ce soir, que t’auras beau essayé de boire pour oublier, rien n’aura l’effet escompté. tu t’éloignes quelques minutes de tes amis, comme pour respirer un peu. et t’as à peine le temps de t’écarter de la foule que quelqu'un te rejoint aussitôt. zeke. zeke, que t’as pas revu depuis la dernière que t’es partie de chez lui, furtivement, sans vraiment lui donner la moindre explication. et pour une fois, les mots qui s’échappent de sa bouche ne sont pas dits sur un ton de provocation ou de reproche. t’es surprise, leo, de ce revirement de situation. ça cache surement quelque chose. parce que quand il s’agit de zeke, rien n’est laissé au hasard. tu risques très certainement de la payer plus tard. "je faisais juste une pause." que tu lui réponds en souriant presque timidement. et ça te ressemble pas d'être si calme avec lui, leo. mais même avec toute la meilleure volonté du monde, tu pourrais pas le piquer. "et toi qu’est-ce que tu fais là?" question posée par pure curiosité. parce qu’il fait partie des rares personnes présences ici à ne pas appartenir à la confrérie des exeter. et peut-être que pour une fois, la conversation sera des plus normales. sans méchanceté, sans provocation. juste deux personnes à la relation pourtant si spéciale qui font un pas l’une vers l’autre.

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with @leonie leroy

la bonne humeur au corps, ce soir, zeke profite de ces instants de légèreté, s'efforce de saisir le moment tant qu'il est encore temps. le sourire n'a pas quitté ses lèvres depuis qu'il est arrivé, laissant parfois place au rire ou à quelques provocations amicales dont lui seul à le secret. il a beau ne pas être sur son territoire, zeke navigue en terre connue. et aux côtés de kylian, ils forment un duo aussi inséparable qu'ingérable. cette bromance au dessus des préjugés de classe sociale. un énième verre à la main, il s'aventure au travers de la foule qui s'anime dans les pièces communes de la maison des exeter. zeke, il est dans son élément, tout à fait à l'aise au milieu d'inconnus qui partagent le même désir que lui de s'amuser pour décompresser de la semaine de cours. et tant pis si le lendemain sera difficile, tant qu'il se sent vivant. au détour d'un regard, elle lui apparaît. leonie, sa cible toute tracée. ils ne se sont pas revus depuis le brunch improvisé en tête à tête où elle a su le titiller plus qu'à l'accoutumée pour finalement le laisser sur sa fin. un départ soudain qui l'aura laissé perplexe. zeke, qui pendant quelques minutes s'est posés mille et une questions sur ce qui l'aurait poussé à s'en aller. et leo, elle a les traits tirés plus encore que lorsqu'ils se sont séparés. elle lui semble soucier parce que zeke, même s'il n'a pas cherché à connaître qui elle est, au fil des mois il a appris à lire le peu que ses expressions du visage pouvaient lui dire. y a quelque chose dans sa solitude qui lui fait dire que quelque chose la tracasse et c'est peut-être parce qu'il est heureux d'être là, qu'elle a pas l'air dans son assiette, qu'il se comporte de façon aussi courtoise avec elle. pas d'attaque gratuit, aucun affront. juste deux personnes qui se connaissent et échangent quelques mots. une pause sociale ? les neurones qui commencent à se noyer dans l'alcool ingéré, il peine à suivre le fond de ses pensées. parce qu'il comprend pas qu'on puisse vouloir s'éloigner de la foule à une soirée, lui qui n'y va généralement que pour profiter. kylian m'a proposé de venir, je pouvais pas refuser. qu'il explique en montrant d'un signe de la tête son ami en pleine conversation avec olivia. vous vous connaissez il me semble, non ? banalités échangés, c'en est presque étrange qu'il soit si calme en sa présence. zeke, il a pour habitude de chercher la petite broutille qui la fera s'énerver. mais ce soir, il préfère se contenter de simplement lui parler. parce qu'elle a marqué un point, leonie, la dernière fois qu'ils se sont vus. qu'elle a vu juste en lui disant qu'ils ne savent finalement rien l'un sur l'autre, que ce serait bien qu'un jour ils puissent avoir une conversation normal au lieu de se jeter directement à la jugulaire. la high line. les mots sortent de nul part, sont prononcés à peine pensés. zeke plonge son nez dans son verre sans rien ajouter de plus, les iris qui se tournent de côté pour l'observer. la high line pour seule réponse à une question qu'elle ne lui a pas posé. pas en ce lieu, ni en cet instant. une question qui a pourtant été évoquée.

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with @zeke leahy

t'as pas trop la tête à t’amuser ce soir, leo, mais tu fais semblant. pour sauver les apparences, pour éviter les questions indiscrètes. et ça semble marcher. pour l’instant, personne n’a demandé quoi que ce soit et tu peux t'en féliciter. tu t’écartes quelques instants de la foule, comme pour reprendre ton souffle. t’as besoin de cinq minutes de tranquillité, cinq minutes où tu peux enfin respirer. mais y’a zeke qui vient tout bouleverser. encore une fois. celui que t’attendais le moins et qui vient à nouveau s’inviter. "exactement, c’est très courant chez moi tu sais, on est un peu bizarre nous les français." et tu peux pas t’empêcher de rajouter une pointe de sarcasme, cependant contrebalancée par un sourire sincère. t’as pas franchement l’envie de te lancer dans une énième confrontation avec lui. surtout pas ce soir où ta vulnérabilité et ta sensibilité peuvent être malmenées beaucoup plus facilement que d’habitude. mais tu peux pas t’en empêcher, leo, le naturel revient vite quand il s’agit de lui. sans que tu saches vraiment pourquoi. avant que tu puisses ajouter quoi que ce soit, il te parle de kylian, te le montrant d’un signe de tête. kylian que tu connais des exeter, avec qui t’as fait quelques soirées."oui vite fait, des exeter quoi." et cette conversation semble à des années lumières de vos habitudes. tu te demandes ce que ça cache. parce qu’il a jamais été aussi sympa, zeke. et c’est pas normal. tu restes sur tes gardes, leo, prête à répliquer à la moindre attaque qu’il pourra te balancer par la suite, même si l’envie de jouer à votre jeu si particulier est proche de zéro ce soir. mais y’a rien qui vient et ça te semble de plus en plus suspect. au lieu de ça, il te mentionne la high line. et pendant quelques instants, tu le regardes, les yeux légèrement plissés par tes sourcils qui se froncent face à l’interrogation qui te traverse. le cerveau semble ralenti par l’alcool, qui pourtant ne veut vraiment pas faire effet. et au bout d’un moment, tu comprends. quelques jours après, t’as la réponse à la question que t’avais posé. souvenirs qui te reviennent en mémoire d’une conversation que vous n’avez jamais pu terminer. et y’a un sourire qui vient se loger sur tes lèvres. t’es surprise, leo. et pour une fois, c’est en bien. "washington square park." que t’ajoutes toi aussi. il a pas posé la question, mais tu te permets de répliquer. comme pour faire un pas dans sa direction quand lui en a déjà fait un. il t’a rien demandé en retour, mais t’as envie de prouver que toi aussi tu peux coopérer. "et le film ?" bien que tu te rappelles que ce sujet n’a pas réellement été une question. mais puisque zeke semble disposer à s’exprimer normalement ce soir, tu sautes sur l’occasion. et peut-être bien qu’en cinq minutes, t’en apprendras plus sur lui qu’en plus de six mois passés ici.

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with @leonie leroy

c'est le naturel qui revient doucement au galop, le sarcasme qui pétille entre ses lèvres. ça le fait doucement sourire que pour une fois ce soit elle qui initie presque leur manège. mais pas l'ombre d'une agression dans son timbre de voix, les paroles adoucies par les traits qui semblent bienveillants. pas nécessairement bizarres, vous avez juste des manies ... particulières. ouais bon, vous êtes carrément bizarres parfois. le rire s'échappe de ses lèvres, un rire sincère et franc. pas de ceux qu'il a l'habitude de lui offrir, les malicieux, les mesquins. il sait de quoi il parle zeke, pour avoir été plus d'une fois étonné face aux habitudes des français. c'est avec difficulté qu'il parvient parfois à les comprendre, eux, qu'on qualifie souvent d'hautains et de maniérés. il a pourtant une affection toute particulière pour ce pays qu'il a souvent visité, en connaît les qualités plus que les défauts. en touriste, zeke, ne retient que le beau. pas difficile d'apprécier ses séjours lorsque l'on vit dans le luxe et l'opulence. zeke, il a fréquenté les plus beaux hôtels parisiens, séjourné dans des villas de luxe sur la côte d'azur, assisté aux plus grands défilés. des souvenirs marqués avec affection dans sa mémoire. porté par cette toute nouvelle dynamique, il s'essaie à la franchise. zeke, c'est un pas vers elle qu'il fait innocemment. une main tendue pour potentiellement déclarer la paix, du moins pour la soirée. elle fronce les sourcils leo, le regarde avec perplexité. mais y a rien d'autres qui sort de ses lèvres à zeke, rien qu'un sourire masqué par le gobelet en plastique qui recouvre ses lèvres. qu'un regard en biais qui ne cherche qu'à observer sa réaction. il est pas certain qu'elle saura de quoi il parle, qu'elle comprenne que c'est à sa question de l'autre jour qu'il répond. puis finalement le sourire se loge sur ses lèvres et un second lieu est cité. washignton square park. zeke, il ne peut qu'approuver d'un signe de la tête, les lippes plissées. il est agréablement surpris qu'elle ne soit pas tombée dans le cliché. parce qu'il s'attendait à ce qu'elle mentionne central park comme tous les étrangers. leo, elle continue sur la lancée pour lui rappeler cette seconde question laissée en suspens. et y a un petit rire qui s'échappe en soupire. plus nerveux qu'amusé. zeke, il ne l'avait pas oublié simplement que c'était plus facile pour lui de lui parler de son lieux préféré. pas le film. qu'il fini par lâcher, sa tête se secouant à la négative. ce n'est pas tant qu'il ne veut pas coopéré, zeke, simplement qu'il sait pertinemment la réaction que sa réponse pourrait amener. mais y a le regard insistant et curieux de leo qu'il sent sur lui, qui le pousse à développer. c'est mort, je veux pas perdre toute crédibilité. parce qu'il le sait zeke, qu'avouer le titre de son film préféré porterait atteinte à sa virilité. il peine lui même à l'avouer, cette forme de romantisme cachée derrière des couches de sarcasme. c'est qu'il assume à peine avoir regardé autre chose que ce qu'on attend de lui, ces fims dits pour garçons alors qu'il ne devrait pas avoir de genre en terme de cinématographie. pour ma défense la plupart des films que j'ai vu c'est alya qui les a choisi. les indices s'accumulent sans qu'il ne veuille cracher le morceau. et c'est pour une fois l'entière vérité qui sort de sa bouche. zeke, il peut rien lui refuser à alya et tout le monde le sait. alors il cède à chacun de ses caprices, supporte la torture de revisionner les mêmes films auxquels il ne trouve parfois aucun intérêt ni cohérence. juste parce que c'est elle et qu'il aura beau vouloir décider pour deux, il la connait suffisamment pour savoir qu'elle peut être bien plus bornée que lui.

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with @zeke leahy

tu souris sincèrement, leo, et c’est une des rares fois de la soirée. parce que depuis t’es arrivée ici, tu fais que faire semblant. semblant de t’intéresser aux autres, semblant de t’amuser. parce que ce soir, le cœur est ailleurs et la tête va bientôt finir par exploser. mais y’a zeke en face de toi, cette énigme que t’as si souvent essayer de résoudre et dont tu peines à trouver la clé. et ce soir, il t’amène dans une nouvelle direction. c’est une nouvelle facette de sa personnalité que tu découvres. une facette que tu te surprends à apprécier. parce qu’il se comporte différemment de l’insupportable gosse de riche que tu connais habituellement. et tu pourrais presque commencer à vraiment le supporter. "c’est ce que je me dis tous les jours en vous voyant, j’avoue que parfois j’ai du mal à vous comprendre." et le vous lui est tout particulièrement destiné. petit pique discret, qu’il ne devrait peut-être même pas comprendre. parce que l’alcool commencerait presque à s’emparer de lui. et ça expliquerait pourquoi zeke est aussi gentil. ce soir, ça se passe différemment de d'habitude et t’as vraiment envie d’en profiter. et quand tu réponds à ta question initiale sans qu’il l’ait réellement posé, il te fait un petit signe de tête, zeke, comme pour approuver ta réponse. et c’est surement le premier détail un peu nouveau qu’il apprend sur toi depuis six mois. parce que vous vous êtes jamais vraiment essayé à la conversation. toujours là pour balancer des piques, jamais pour véritablement s’écouter. t’en as posé une autre de question la dernière fois, leo. et sa réponse te surprend un peu. parce qu’encore une fois, zeke semble à nouveau pas tellement prêt à se livrer. et quand il te parle d’alya, ça te fait un peu tiquer. t’avais presque oublier que les deux se connaissent des années. t’as jamais trop compris ce qu’ils ont en commun, si ce n’est que leurs familles sont amis depuis la nuit des temps. et tu te demandes parfois qu’elle est la véritable nature de leur relation, si jamais entre eux, ça a déjà dérapé. mais ça, leo, tu pourras jamais lui demander. alors tu relèves pas, te contentant de garder le sourire. celui qui ne t’a toujours pas quitté depuis que zeke a décidé de venir te parler. "tu sais, ça te rendrait nettement plus intéressant si tu me disais qu’high school musical est ton film préféré." et t’es sincère dans tes paroles, leo. parce que tu trouverais ça plus intrigant qu’il te sorte un film dans le genre plutôt qu’un énième cliché. et si il s'agit d'un compliment finement déguisé, t'es trop fière pour lui avouer. et y’a tes yeux qui le regardent avec interrogation. parce que même si t’as pas le cœur à lancer une guerre ce soir, quand il s’agit de zeke, tu trouves toujours le moyen de ne pas lâcher.

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with @leonie leroy

il se sent léger, zeke, comme défait d'un poids qui lui semblait devoir porter à ses côtés. ce soir rien ne pèse sur ses épaules parce que l'ivresse s'immisce doucement dans ses veines. et c'est comme s'il venait de se libérer finalement, se donner la possibilité d'être lui même et non celui qu'il veut que les autres voient. malgré leur ton calme, les piques sont de mises. moins tranchantes, plus taquines. et c'en est agréable de ne pas avoir à répliquer pour mieux riposter, de ne pas être sur le qui vive et de trouver ce qui saura la piquer. ah oui ? et qu'est ce qui te dérange chez nous ? nous les américains, nous les leahy, nous les multiples facettes de zeke. ce nous qui pourrait avoir tant de signification et que son orgueil lui fait ressentir comme lui étant destiné. c'est bien la première fois qu'ils sont aussi sincères l'un envers l'autre, qu'ils ouvrent une brèche dans leur intimité pour doucement se dévoiler. zeke, il s'ose à la vulnérabilité en lui révélant une information qu'il juge personnelle. leo, elle en fait tout autant, le suit sur cette dynamique nouvelle. et finalement c'est bien la seule chose sur elle dont il est certain, zeke. la seule information qu'il n'a pas deviné par lui-même, ou présumé. quelque chose qu'elle lui a révélé de son plein gré. leo, elle est loin du cliché dont il s'en faisait et ça le pique un peu au fond de lui de s'être trompé, de ne pas avoir su la cerner. mais y a une partie de lui qui est agréablement surpris qu'elle soit plus que ce qu'il voulait bien le croire. le prénom d'alya prononcé tout naturellement, zeke sait qu'elles se connaissent sans pour autant s'être véritablement intéressé aux fondements de leur relation. en dehors de leur liaison fraternelle chez les exeter, il n'a aucune idée du degré de complicité qui peut les lier. et ça lui faisait ni chaud ni froid à zeke, tant qui gardait sa place privilégié. je me disais bien que t'étais du genre à baver sur troy bolton. il se trahit tout seule, zeke, à prononcer le nom de l'un des rôles principaux de cette trilogie. high school musical dont il a, malheureusement, vu les trois films et dont il se souvient beaucoup trop pour prétendre ne pas les avoir apprécier, même infimement. ou pire, pattinson dans twilight. s'il ne se souvient pas exactement du nom du vampire dans cette saga c'est bien parce qu'il a passé la moitié du temps à roupiller ou faire semblant de suivre pour faire plaisir à l'adolescente alya. de ces films ne lui restent que de vagues souvenirs d'une team vampire ou team loup, du nom de certains acteurs et la sensation d'avoir perdu son temps. et dans ses répliques zeke retrouve un peu de son sarcasme, cette habitude qui n'est jamais très loin lorsqu'il s'agit de leonie. et pourtant, face à son sourire qui semblait perdu à son arrivée, il commence doucement à craquer, zeke. désinhibé par l'alcool ou étonnement à l'aise à ses côtés, il a les lippes qui se délient progressivement. ok, tu promets que tu te moqueras pas et que ça restera entre nous ? doigt pointé dans sa direction, ses pupilles dilatées se plonge dans la contemplation de ses iris comme s'ils pouvaient lui promettre à sa place de garder son secret.

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with @zeke leahy

ce soir, c’est calme avec zeke. et tu te demandes si ça cache pas quelque chose de plus grand. si il attend pour lancer les hostilités au moment où tu t’y attendras le moins. et peut-être que finalement vous êtes capables de communiquer sans chercher à enfoncer l’autre, de passer des moments agréables sans constamment vous chercher. et tu te surprends à apprécier le déroulement de cette soirée, toi qui, au départ, n’avait aucune envie d’y aller. mais t'arrives pas complètement à abandonner votre jeu. parce que c’est votre marque de fabrique, le fondement de cette relation inexplicable. alors tu demandes si il a perçu le pique subtil que tu lui as lancé. "j’ai pas d’exemple précis en tête, mais des fois, j’ai du mal à vous suivre, vous êtes juste bizarres c’est tout." et le vous s’applique à nouveau à lui. non pas que tu fasses des généralités, leo, en disant que zeke est comme tous les américains et que tous les américains sont comme lui. mais tu restes dans ta taquinerie discrète, beaucoup plus modérée que d’habitude. et tu sais pas vraiment si c’est parce que t’as pas le cœur à te lancer dans une énième bataille ce soir ou si zeke t’offre une facette beaucoup plus agréable de sa personnalité. mais t'es pas mécontente de la tournure de la soirée. la conversation dérive et il relance le sujet resté en suspens la dernière fois. il s’en souvient, zeke, et ça te fait sourire un peu plus. si la question de son endroit préféré à new york a vite été expédiée, celle du film préféré semble faire un peu plus débat. et il ne peut pas s’empêcher de se justifier et tu le regardes avec un sourire amusé. il semble bien connaître high school musical et t’as envie de creuser. t’as même pas le temps de répondre que ton visage change quand il mentionne twilight, ce film o combien détesté. "mon dieu twilight, non, quelle horreur !" que tu peux pas t’empêcher de t’exclamer. parce que tu te rappelles quand tes meilleures amies t’ont forcé à regarder ça et que tu t’es toujours ennuyée. de toute façon, t’aimes pas les films, leo, tu t’endors toujours avant la fin. "mais sinon oui on peut dire que troy bolton a un petit charme mais il est un peu chiant." t’es pas la plus grande fan de zac efron mais il faut dire qu’il n’est pas désagréable à regarder. et tu sens que plus la conversation avance, plus zeke serait prêt à craquer. tu te demandes bien ce que ça peut être, passant en revue tous les classiques dans ce genre là. et ça te plait, leo, qu’il puisse te dévoiler une partie de lui jusqu’alors insoupçonnée. parce que ça vous ressemble pas mais ça ne pourrait que vous rapprocher. "me moquer peut-être mais le répéter jamais, je te le promets." que tu lui réponds un grand sourire sur les lèvres. parce que même si t’es pas au meilleur de ta forme ce soir, t’as rien perdu de ta malice, leo. et comme dit précédemment, ça le rendrait beaucoup plus intéressant qu'il te dise ça plutôt qu'un énième cliché. "que dirais-tu de poursuivre cette conversation dehors? de un par ce qu'il ne faudrait pas que quelqu'un entende le secret que tu t'apprêtes à me dévoiler et de deux, je paye ma cigarette si tu veux." et ça sort de nulle part ça, leo. cette envie de t’isoler avec lui. il risque de ne pas comprendre ta gentillesse soudaine, tu sais pas pourquoi tu fais ça, mais de toute façon, t’es lancée.

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with @leonie leroy

elle continue de proclamer que ce vous à la signification floue est bizarre et zeke, il peut pas s'empêcher de penser que c'est de lui qu'elle veut parler. lui et son comportement au total opposé du sien. parce que leo, elle lui a bien fait comprendre qu'elle comprenait pas comment il pouvait penser de la sorte, qu'ils étaient tous les deux trop différents sur tous les points pour tomber d'accord. et pourtant les voici qui partagent une discussion des plus normales, sans attaques ni drames. j'aurais plutôt dit exceptionnels, mais c'est toi qui vois. et y a ce mot qu'elle a usé pour se décrire elle même, cette petite touche malicieuse qui vient lui signifier qu'il sait. qu'il a compris. et qu'il a beau commencé à sentir l'alcool lui monter aux joues, sa mémoire de cette matinée passée ensemble reste intacte. zeke, il a beau se comporter comme le plus grand des abrutis, il a tout de même un bon fond. c'est un con, lui même en est conscient, mais quelque part cachée derrière les couches de persiflage se trouve cette partie de lui que peu de personnes ont cernés. ce gosse aussi attachant qu'attentionné. et c'est une infime parcelle de cette facette qu'il lui offre ce soir, plus enclin à se montrer sous un meilleur jour. zeke, il se rend pas vraiment compte de ce que ça implique, du fait qu'il est doucement en train de se dévoiler. que répondre à ses questions laissées en suspens indique qu'elles sont restées gravées dans sa mémoire. et ça leur donne plus d'importance qu'il voudrait, parce qu'il est maître dans l'art du faking it, zeke. qu'il a toujours préféré masquer ses pensées derrière ses sourires malicieux et son ton provocateur. mais dis moi, c'est que leonie leroy serait difficile ? elle l'étonne de plus en plus, leo. elle qu'il voyait comme un parfait cliché qu'il pouvait se permettre de juger, n'a pas les goûts qu'il aurait présumé. et il en est agréablement surpris, zeke, de sa façon de pester contre ce film qu'il a lui aussi détesté. si c'était ni sur le mec de twilight ni sur troy que tu craquais gamine, c'était qui ? ça l'intrigue, zeke, de savoir quel genre d'acteur elle pouvait aimer. il se demande par simple curiosité, le type d'hommes qui font fondre son coeur, bouillir ses hormones. parce qu'il aurait mis sa main à couper que leonie faisait partie de ces groupies qui ont un jour eu un crush pour zac efron.
c'est définitivement pas comme ça que tu vas réussir à m'amadouer. le rire éclate contre ses lèvres aussi naturellement qu'il le ferait avec l'un de ses proches. et c'est bizarre cette toute nouvelle sensation qu'il ressent à ses côtés, sans ce besoin constant de venir la provoquer. mais zeke, il peut pas se retenir de la taquiner de façon plus soft que ce qu'ils ont pour habitude de gérer. parce que c'est ce qu'ils sont dans le fond, incapables de refreiner les fondements même de leur relation. et leo, elle sort complètement des sentiers battus, lui fait une proposition des plus surprenante qui le fait douter sur ses intentions. zeke, il a beau être celui qui l'a attaqué en premier, il sait qu'elle est tout autant capable de riposter. et c'est si inattendu qu'il sait pas comment l'interpréter. si bien qu'il gagne du temps en finissant son verre, le regard intrigué tourné vers elle. si mademoiselle la frenchie me fait grâce d'une cigarette, je ne peux pas dire non. et c'est la curiosité qui prend le dessus, l'envie de ne pas gâcher cette nouvelle dynamique instaurée entre eux. le gobelet posé sans gêne sur un meuble, c'est direction le jardin de la maison des exeter qu'il l'a suit doucement jusqu'à ce bout de muret où il vient nonchalamment se hisser. merci. politesse glissée à son attention lorsqu'il récupère la cigarette entre ses doigts. il se délecte de la fumée dans ses poumons et du silence saturé par les bourdonnements s'échappant de la soirée. s'en prévenir son visage s'approche de son oreille et sa bouche lui murmurer la réponse qu'elle attend. ce secret dévoilé comme un gosse qui vient de cafter. love actually. et il s'éloigne tout aussi vite, sans un regard dans sa direction. l'iris dirigé droit sur la maison, il tire à nouveau sur sa cigarette, zeke. cette cigarette qui l'aurait fait craquer.

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with @zeke leahy

et y’a ses mots qui te rappellent étrangement les tiens, les bribes d’une conversation passée remise à l’ordre du jour alors que t’y attendais pas. et ça te surprend que zeke se rappelle d’autant de détails de ce dimanche matin. mais toi aussi t’as rien oublié, leo, gardant en mémoire chaque moment de ce rendez-vous précipitamment avorté. questions laissées en suspens quand t’as quitté le penthouse, mais ce soir, zeke n’en finit pas de se dévoiler. et t’aurais jamais imaginé en venant à cette soirée en apprendre autant sur lui. parce que ça fait plus de six mois que t’es là et qu’à part vous chamailler, vous n’avez jamais véritablement parlé. "tu sais très bien que la seule exceptionnelle ici c’est moi." et tu te demandes si il comprendra encore chacun des mots que tu choisis avec soin en référence à vos souvenirs communs. mais tu continues de jouer, leo, un peu plus subtilement que d’habitude. parce que c’est agréable de pouvoir avoir une conversation normale avec lui. alors t’as pas envie de tout gâcher en balançant un pique un peu trop aiguisé. il se dévoile un peu, zeke, et ça commence à te plaire. un peu plus que t'oserais te l'avouer. "tu n’imagines même pas, il en faut beaucoup pour me plaire." encore une fois, le message est un peu visé, teinté d’une arrière-pensée que jamais t’oserais lui dévoiler. et c’est vrai ça, t’es pas du genre à t'amouracher du premier qui passe, leo, plutôt de celles qui se font difficilement tenter. et tu réfléchis quelques instants à sa question, passant en revue tous les films que t’as vu quand t’étais plus jeune pour trouver la réponse adéquate. "le mec de camp rock, mais tu dois savoir de qui je parle si tu les as tous regardé." petit sourire suivi d’un clin d’œil discret. parce que tu te doutes bien que si, selon ses dires, alya l’a forcé à regarder alors ce film-là n’a pas dû être oublié. et t’attends la réponse à ta question, celle qu’il semble avoir du mal à te révéler. y’a les pensées qui fusent dans ta tête, réfléchissant à tous les films de ce genre qu’il pourrait aimer. et ça t’intrigue de savoir que zeke ne va pas te sortir un énorme cliché. "qui a dit que je tentais de t’amadouer?" tu pourras être patiente, leo. si il faut attendre sa réponse pendant longtemps sans broncher, tu sauras te contrôler. mais tu parviendras à tes fins avant que s’achève la soirée. tu décides de précipiter les choses quand même, lui proposant de s’éclipser dehors pour fumer une cigarette. ça sort de nulle part et même si t'avais pas pour but de le surprendre, ça semble avoir marcher. "profite en, c’est peut-être la seule fois de ta vie où je te ferai un cadeau." sourire malicieux toujours sur les lèvres pendant que tu lui tends le paquet. parce qu’à tout moment, le jeu peut reprendre et ça peut déraper. à tout moment, il peut se remettre à t’énerver. tu prends les devants, leo, te dirigeant vers le fond du jardin. et tu t’assois sur la muret à côté de lui, allumant doucement la cigarette avant de lui passer le briquet. fumée qui s’échappe de ta bouche quand tes yeux restent toujours rivés devant toi. et sans que tu t’y attendes, y’a son visage qui se rapproche du tien, son souffle qui caresse ton oreille. la réponse est glissée discrètement, comme si il avait peur que le monde entier l'entende. tu peux pas t’empêcher de sourire, leo, parce que t’y avais pensé à cette réponse, mais t’en restes pas moins étonnée. "incroyable mais vrai, je crois que nous pouvons célébrer autre chose que le manque de franchise de l’autre, notre premier point commun car j’adore ce film." encore une fois tu fais référence à votre conversation passée, à ces mots gardés intactes dans ta mémoire. et t’approches ton verre quasiment vide du sien, plastiques qui s'entrechoquent dans un bruit pratiquement muet, pour célébrer ce jour que tu pensais pas voir arriver. "j’espère qu’avant la fin de la soirée, tu m’imiteras hugh grant qui danse sinon je serai très déçue." et ça sonne comme un défi, le sourire étant toujours aussi malicieux. t’imagines déjà la scène et tu peux pas t’empêcher de rigoler. un rire sincère. de ceux qu’il n’a encore jamais vraiment entendu.

— never ending story.
with @leonie leroy

zeke, il sait qu'elle a compris les sous entendus cachés derrières ses mots rien qu'à la façon qu'elle a de lui répondre, de rependre cette phrase qu'elle lui a dit quelques jours plut tôt. le sourire se plaque contre ses lèvres à l'idée qu'ils puissent tous les deux se souvenir de ce moment écourté par son départ précipité. départ duquel il ne connait toujours pas les raisons. puis y a ses prunelles qui se posent sur les siennes, cet échange de regards qui en dit long sur ce qu'il pense, sur ce qu'ils pensent. la vérité de ce qu'ils se souviennent sans avoir besoin de mettre des mots sur ce qu'ils, pour une fois, partagent. la prétention. c'est ça que j'ai oublié de mentionner à propos de vous, les français. et il sait de quoi il parle zeke, parce qu'il est maître en la matière. que personne autour de lui n'arrive à la cheville de son égo surdimensionné lorsqu'il a décidé de se pavaner. il peut se montrer si prétentieux, zeke, si pompeux, qu'il en a écoeuré plus d'un sur son passage. le manège entre eux prend une toute autre forme, un virage à cent quatre-vingt degré et c'est pas pour lui déplaire, finalement. peut être tout autant si ce n'est un brin plus que ce qu'ils ont pour habitude de s'envoyer. j'imagine pas la galère que ça a du être pour ton mec de te séduire pour le coup. des paroles dites avec innocence, le rire en marque de sa nonchalance. des mots prononcés loin des piques qui sortent d'ordinaire d'entre ses lippes, ces provocations qu'il peut lancer à son sujet. parce qu'y a une forme de respect dans le timbre de sa voix envers cet homme qu'il ne connait finalement pas. le respect d'être parvenu à la conquérir, leonie, elle qui paraît et se prétend si difficile à combler. et zeke, il se demande bien à quoi il peut ressembler, lui qui a réussi à la faire craquer. il se contente de se concentrer sur ce crush que toute adolescente a eut. leo, elle mentionne camp rock et il se freeze un peu. parce qu'il a beau chercher il ne se souvient que vaguement d'une comédie musicale, de ce groupe de trois frères qui, à cette époque, ont été à la mode. trois musiciens qui parvenaient à faire mouiller les culottes des filles avec leurs gueules d'ange et leur voix qui ne sortaient franchement pas du commun. oui mais lequel ? si je dis pas de bêtises ils étaient trois non ? il se souvient que deux d'entre eux avaient plus la côte que le troisième, que chacun d'eux représentait un style singulier. et si elle lui répond, zeke n'est pas certain d'avoir la véritable réponse à sa question. parce que les physiques lui échappent, qu'il lui est impossible de se souvenir des prénoms. là, au fond de sa mémoire, le vague souvenir de deux mariages racontés avec ferveur par alya. tu vas me dire qu'avec tes grands yeux et tes promesses t'essaies pas du tout de me sortir les vers du nez ? sourcils arqué, zeke gagne du temps pour ne pas avoir à avouer son secret au milieu d'une foule qui ne leur porte pourtant aucun intérêt. leo, elle lui propose de s'isoler et il est pas contre, zeke. pas contre un peu de calme pour parler. parce qu'il a pris goût à cette conversation plus agréable que celle qu'il a pour l'habitude d'échanger avec elle. que pour une fois ils ne se sont pas jetés sur la première occasion pour se blesser. mais y le naturel qui revient au galop, la pique qui lui brûle les lèvres. zeke, il se projette mille façons de répondre à sa réflexion, mais il se contient de pas gâcher cet instant. parce que tu comptes ne rien m'offrir pour mon anniversaire ? je suis déçu. mine faussement boudeuse, il a l'iris malicieux, zeke. et sans doute qu'elle ne sera de toute façon plus là cet été, qu'elle ne fera pas partie de ceux avec qui il pourra célébré son année de plus début août. ils se retrouvent au fond du jardin, loin des festivités. rien qu'eux sagement installés sur leur muret, cigarette au bord des lèvres à exhaler la fumée. zeke, il se décide finalement à parler, vient s'approcher comme s'il s'apprêtait à lui dévoiler son plus grand secret. c'est sans doute l'une des rares si ce n'est la seule information sérieuse qu'il lui a dévoilé, qu'il lui permet d'apprendre à son sujet. ça et son endroit préféré. et leo, elle se moque pas, se contente d'approuver. et s'il s'attendait à ce qu'elle s'amuse de ses goûts peu conventionnels, il est agréablement étonné en la suivant pour trinquer. je sais pas trop comment je dois le prendre, pour le coup. petite rire soufflé entre ses lèvres, parce que s'il adore les mêmes films qu'elle il se demande ce que ça fait de lui, ce que ça peut bien dire sur lui. mais sa réflexion est vite coupée lorsqu'il réalise qu'elle ne lui a pas dévoilé le sien. et le tiens dans tout ça, c'est quoi ? il est véritablement curieux de le savoir, zeke, de découvrir un morceau d'eau comme elle vient de le faire avec lui. et un film a beau ne paraître qu'infime en comparaison de l'entièreté que représente une âme, mais il prend ce qu'on lui donne zeke, aussi petit soit il. elle rit, leo. elle rit et il a l'impression de l'entendre rire pour la première fois depuis qu'ils se sont rencontrés tant elle le fait avec naturel et sincérité. c'est un son communicatif même s'il s'accompagne d'une proposition douteuse. finalement elle commence à le connaître, zeke, parce qu'elle doit bien se douter qu'il est toujours le premier à relevé les défis qui lui sont lancés. ça dépend, qu'est ce que j'ai à y gagner ? sourire malicieux, la provocation reprend le dessus, douce, mais présente. zeke, il en serait capable de le faire même sans contrepartie, de se lever et de reproduire les yeux fermés la chorégraphie. mais il perd jamais le nord, surtout pas avec elle. et s'il relèvera le défi, ce qu'il a à y gagner sera un bonus qu'il ne pourrait refuser.

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with @zeke leahy

ce soir, c’est léger avec zeke. et t’es soulagée de pouvoir te comporter normalement avec celui qui te pousse régulièrement dans tes retranchements. ce soir, c’est doux et surement que ça ne durera pas, qu’une simple petite réflexion anodine le poussera à relancer votre petite guerre habituelle. mais tu profites, leo, appréciant cette nouvelle dynamique que t’aurais jamais imaginé avoir avec lui. et c’est peut-être l’alcool qui le rend un peu plus sympa, peut-être plus naturel. mais tu vas pas t’en priver. c’est un nouveau zeke que tu découvres et que tu finis par apprécier. "t’inquiète pas, on ne te volera pas le titre du plus grand prétentieux de l’année, tu peux souffler." et le jeu continue toujours d’une certaine manière. cette fois c’est subtil, les piques sont cachés. mais ça te fait sourire, leo, parce que l’atmosphère est détendue, à l’opposé de la tension de dimanche dernier. et même si y’a un fond de vérité dans tes paroles, que zeke fait partie des personnes les plus égocentriques et prétentieuses que tu connaisses, tu tournes ça à la rigolade. comme pour lui montrer que ce soir, c’est autre chose que la guerre que t'es venue chercher. mais tu te crispes légèrement quand il mentionne celui que t’appelles désormais ton ex. t’essayes même pas de mentir sur ta situation récente, leo, parce que t’en es incapable. ton visage se teinte d’une tristesse discrète. et t’essayes de ne pas te laisser submerger par les émotions, mais ton regard en dit long. "je lui aurai bien demandé de te raconter mais je suis pas sure qu’il ait très envie de me parler à l’heure actuelle." et t’espères que zeke ne posera pas de questions, qu’il se contentera de lire entre les lignes et de faire comme si vous n’aviez jamais abordé le sujet. et y’a tes yeux qui se plongent dans les siens, son regard que tu soutiens. comme si tu tentais de lui faire passer le message par la simple force de tes pensées. mais tu te laisseras pas abattre, leo, profitant du fait que c’est lui en face de toi et que tu veux en aucun lui montrer que tu te laisses aller. alors tu te concentres sur la question qu’il a posé ensuite, curieux de savoir qui était ton crush de l’époque. t’évoques camp rock et ça ne semble pas trop lui parler. surement un des films parmi la liste d’alya où il a du dormir ou faire comme si il s’y intéressait sans vraiment écouter. "mon préféré c’était joe, mais quand je revois son allure de l’époque, je me dis que mes gouts étaient vraiment pourris." tu te remets en quête de la réponse tant attendue, parce que t'as envie d'enfin découvrir son film préféré. y’a mille idées qui te viennent à l’esprit, t’essayes de trouver la réponse. comme un défi que tu te lances à toi-même mais tu sais très bien qu'il finira par te l'avouer. "de toute façon, je sais très bien que tu vas vite me le dire." petit sourire satisfait qui vient habiller tes lèvres. et ça te marque, leo, la complicité qui se dégage de vos échanges. comme si tu savais d’avance qu’il n’opposerait aucune résistance à te dévoiler ce secret. et dans un élan de spontanéité, tu l’invites à poursuivre la conversation dehors. zeke te suit et attrapes la cigarette que tu lui tends. "si encore je savais quand est ton anniversaire, je pourrais peut-être envisager de t’offrir quelque chose, mais malheureusement j’en ai aucune idée, donc pas de cadeau du coup." encore une information que tu ignores. mais tu te doutes bien qu’il n’est pas encore passé. parce que si t’avais été là, ses parents t’auraient déjà invité. t’essayes de deviner sa date de naissance, faisant mine de l’analyser en fronçant les sourcils. et ça fera la troisième chose que tu pourrais découvrir sur lui aujourd’hui, bien plus que tout ce que t’as pu apprendre depuis que t’es arrivée aux états-unis. "d’ailleurs le mien est dans pas longtemps, j’espère que j’aurais le droit à un cadeau moi aussi." sourire malicieux toujours sur les lèvres. parce que c’est comme ça que ça passe avec zeke. et tu te doutes bien qu’il retiendra surement pas la date si il te la demande, que t’aurais très certainement pas de cadeau. mais ça sort tout seul, ce petit bout de détail que tu lui glisses dans la conversation. et quand tu le vois agir comme ça, t’as envie de lui donner l’opportunité de te connaître un peu plus. t’as enfin la réponse à ta question et ça te fait sourire à nouveau. premier point commun que vous pouvez célébrer, ton verre que tu lui tends pour trinquer à votre soudaine complicité. "je dirai que tu devrais prendre ça comme quelque chose de très positif." et c’est la vérité, leo, sa réponse te plait. il te retourne la question et y’a tes yeux qui s’écarquillent légèrement, suivi d’un petit rire. parce que t’aimes pas les films, t’as jamais aimé et t’aimeras jamais. et c’est souvent parce que t’as rien suivi, leo, que tu lâches l’affaire ou que tu t’es endormie quelques minutes après le début. alors y’en a peut-être que tu tolères, t’as bien quelques classiques que tu finis toujours par regarder. "je déteste les films, c’est trop long et je m’ennuie au bout de cinq minutes." nouveau détail dévoilé sur toi, mais tu continues de te concentrer sur la réponse à la question de son film préféré. et tout naturellement, tu lui proposes un défi. continuité de cette relation bizarre que vous avez instauré depuis le départ. tu l’imagines là, au milieu du jardin, se déhanchant à la manière de hugh grant dans love actually. et ça te fait rire cette pensée. parce que tu réalises que tu découvres une partie de zeke que t’aurais jamais imaginé. tu tires légèrement sur la cigarette. et y’a la fumée qui s’envole dans le ciel, tes yeux qui suivent les volutes qui s’échappent doucement. tu sais très bien qu’il ne manquerait pas l’occasion de prouver qu’il peut réaliser un défi, mais tu le pousses quand même à plus se dévoiler. "la question est : qu’est-ce que tu voudrais gagner?" tu perds pas tes habitudes avec lui, leo. c’est le naturel qui reprend le dessus quand t’es avec zeke. mais pour la première fois ce soir, t’as réussi à oublier le reste. et c’est sur lui que tu te concentres désormais, oubliant quelques instants que le monde autour de vous continue de tourner.

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with @leonie leroy

zeke, il a conscience de cette image d'égocentrique et de prétentieux qu'il développe au fil des années. de ces apparences qui, d'une certaine manière, protègent la personne qu'il est au fond de lui. parce qu'il a beau répéter à mainte reprise l'emplacement vide dans sa cage thoracique, zeke est de ceux au grand coeur qui ne s'assume pas entièrement. il se donne l'image d'un dur dénué de sentiments quand il est le premier à se donner entier lorsqu'il advient de ses relations d'amitié. et ça le fait doucement rire qu'elle puisse le souligner, que ce soit cette unique facette de sa personnalité qui l'ai marqué. mais contrairement à ce qu'il pourrait faire dans d'autres circonstances, ce soir zeke il ne le prend pas mal. ni touché, ni outré par cette réflexion qui frappe tout droit dans son égo. de l'année ? je pensais au moins avoir décroché le titre de la décennie. il a le sens de l'auto-dérision développé, zeke. pas farouche à l'idée de se moquer de lui-même à l'image de ce qu'il fait avec les autres. parce qu'il a rien à se reprocher, rien à se blâmer, qu'il s'aime comme il est sans regrets ni honte. et maladroitement, sans doute, il évoque la relation de leonie. cette fois-ci sans la volonté de l'utilisé comme ultime arme qui saura la faire flancher dans cette guerre qui dure depuis si longtemps qu'elle commence à les user. et leo, elle semble se fermer. un voile de tristesse passe devant ses rétines et il comprend pas zeke. il saisit pas pourquoi ses mots produisent une telle réaction chez elle quand d'ordinaire ils savent la mettre en colère. puis sa phrase semble pleine de sous entendu dont il peine à comprendre le sens. zeke, il se demande pourquoi il ne voudrait plus lui parler et songe à une énième dispute, les problèmes de couple ayant à nouveau éclaté sans qu'ils ne puissent les contenir. il a conscience que c'est un sujet tendu, si ce n'est tabou. qu'elle refuse de s'ouvrir quand il s'agit de ses émois du coeur et il accepte même si la curiosité le brûle chaque fois un peu plus. puis je suis pas certain qu'il irait me raconter ce genre de chose non plus. il en parle comme s'il le connaissait, cet homme dont il ignore jusqu'au prénom. zeke, il a toujours fait que supposer les faits quand il s'agit de cette histoire presque rocambolesque. alors comme toujours il présume que personne n'irait raconter ce genre de détail à un homme qui passe du temps avec sa copine de l'autre côté de l'atlantique. sur cette nouvelle lancée instaurée ce soir entre eux, il continue à lui poser ces questions pour en apprendre plus sur ses goûts, avoir une idée du genre d'hommes par lequel elle pourrait être attirée. et leo, elle mentionne camp rock et les jonas brothers, cite le prénom de joe que zeke peine à identifier comme étant le deuxième frère de la fratrie. ah mais attends, c'est pas celui qui se sortait avec demi lovato ? un souvenir éclair se loge dans son esprit, simplement parce que sa mémoire se souvient d'elle et non de lui. elle aussi elle a sacrément glow up ces dernières années. il perd pas le nord, zeke, à montrer que son intérêt se porte plus au féminin qu'au masculin. qu'il lui est plus aisé de se remémorer un film par le biais de son actrice. et il évoque son anniversaire, cette date si importante dans l'année qu'elle devrait être marqué au fer rouge dans les esprits. et leo, elle lui fait remarquer qu'elle ignore quand il est né, que même cette information lui est inconnue. et ça le fait tilter, zeke, à quel point ils en savent si peu l'un sur l'autre. si je te dis que c'est le quatre août tu pourrais envisager de m'en faire un du coup ou tu seras déjà partie et tu nous auras tous oublié ici ? il ne sait pas pourquoi il y tient tant à ce qu'elle lui fasse un cadeau, ni pourquoi il appuie sur le fait qu'elle puisse tourner la page de son aventure ici. un peu trop sans doute pour ne pas que ça signifie que ça l'embêterait qu'elle les oublie si vite. et si dimanche dernier c'était elle qui se sentait vexée de n'être que de passage dans la vie de l'autre, c'est au tour de zeke de ne pas complètement accepter cette idée. et il se rend compte que lui non plus ne connait pas la date de son anniversaire, se retrouve bien idiot de devoir lui demander pour assouvir sa curiosité. ça dépend, c'est quand ? zeke, il sait que même s'ils n'avaient pas eut cette conversation leonie aurait reçu un présent de sa part. ou du moins de celle de ses parents ajoutant son prénom à la carte. mais zeke, il pourrait bien se laisser tenter d'en faire un par lui-même, plus personnel. parce qu'y a cette conversation entre eux, cette bribe de complicité qu'il s'étonne à apprécier. mais pour ça il faudrait que j'ai une idée de ce que t'aimes en dehors des brunchs en charmante compagnie. pour ne pas dire en dehors de ma compagnie. finalement zeke est le premier à craquer, à lui donner la réponse à cette question qu'il a pourtant laissé traîner. ils trinquent pour célébrer une première depuis leur rencontre. ce point commun qui pourrait ne pas être le dernier s'ils se donnaient juste la peine d'apprendre à se connaître et, qui sait, s'apprécier. il lui retourne la question et zeke, il a cette foutue sensation de s'être fait avoir, qu'elle l'élude et s'en sort sans rien véritablement lui dévoiler. ce qu'il ne peut, évidemment, pas laisser passer. c'est trop facile comme réponse, ça. parce que lui s'est prêté au jeu et ne peut définitivement pas rester le seul à lui livrer une part de son intimité. une série alors ? un livre peut-être ?donne-moi une info ou je vais malheureusement devoir trouver un moyen d'enterrer mon secret avoir toi. regard en bien, il dramatise et plaisante, zeke. même si au fond de lui l'envie d'en savoir plus sur elle est bien présente. leonie, elle le met au défi tout en sachant qu'il plongerait la tête la première pour le relever, qu'il serait incapable de refuser combien même il relève du ridicule. il a le sourire malicieux quand elle lui retourne sa question en lui demande ce que lui veut, comme une impression de déjà vu qui résonne dans son esprit. et zeke, il peut pas répondre avec sincérité à ce genre de questions, pas sans faire mille et un détour pour ne pas se cramer. parce que si elle lui donne carte blanche, ce sont mille idées à la seconde qui viennent le percuter. zeke, il tire sur sa cigarette puis recrache la fumée qu'il regarde se disperser. il saute sur ses pieds pour rejoindre le sol avec agilité et vient se placer face à elle. énième bouffée inhalée, c'est à l'image de leur précédente rencontre qu'il vient s'approcher. une fois de plus, leonie, tout dépend jusqu'où t'es prête à aller pour m'offrir ce que je veux. sourire en biais et l'espièglerie dans le fond des rétines, il feinte la nonchalance en retirant sur la cigarette alors que toutes ses pensées se portent sur ce qu'il aurait à y gagner.

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with @zeke leahy

t’es surprise par la tournure que prend cette soirée, leo. parce que tu te serais pas attendue à ça en débarquant ici, le cœur qui souffre et les pensées beaucoup trop occupées. mais maintenant, t’es là dehors avec zeke, celui avec qui la semaine dernière t’arrêtais pas de te chamailler. et tu te surprends à apprécier cette version de lui que tu découvres, cette version loin des piques et des remarques blessantes. c’est léger ce soir, presque doux, mais y’a toujours les sourires malicieux et le ton railleur pour rappeler sur quoi votre relation reste fondée. "je t’ai sous-estimé pardon, c’est vrai que tu le gagneras haut la main celui-là aussi." d’habitude, il aurait mal réagi, zeke. mais ce soir, c’est différent, y’a les sourires qui quittent pas les lèvres. et même si dans le fond, tu penses ce que tu dis, qu’il fait partie des personnes les plus prétentieuses que tu connaisses, tu dis pas ça avec l’intention de le blesser. juste de te le taquiner gentiment, comme pour témoigner de cet intérêt nouveau que tu lui portes aujourd’hui. et il se lance sur le seul sujet que t’as pas envie d’aborder. peut-être innocemment, peut-être pour te faire parler. et y’a tes yeux qui se remplissent de tristesse, quelques secondes de faiblesse qu’il voit sans réellement avoir l’air de comprendre ce qu’il se passe. t’as pas envie d’en parler, leo, t’as pas envie de laisser celui que t’as regardé partir te gâcher la soirée. parce que ce moment est comme un nouveau souffle dont t’as pas envie de te priver. tu la sens la curiosité de zeke, le regard qui pose des questions sans que la bouche ne formule quoi que ce soit de concret. et tu préfères clôturer le sujet qui fâche, leo, te contentant de rebondir sur autre chose. petite parenthèse que t’espères avoir fermée pour le reste de la soirée. il te parle de ton crush de jeunesse et tu lui avoues sans difficulté, balançant le nom d’un gars que t’adorais il y a quelques années. détail insignifiant mais que t’apprécies lui dévoiler. et il semble s’y connaître zeke, te racontant des faits que toi-même t'avais oublié. "ah peut-être, t’as l’air d’être plus expert sur le sujet que moi." surement qu’il a du suivre la vie de ces stars quand il regardait les films avec alya, pas forcément intéressé par ça, mais connaissant leurs actualités à son insu. et la conversation prend une toute autre direction quand il te mentionne une nouvelle information dont t’avais pas idée. comme une pièce de plus que t’ajoutes à un puzzle qui semble loin d’être terminé. tu pensais pas en découvrir autant sur lui ce soir. et maintenant tu sais quand il est né. détail qui serait pour beaucoup insignifiant mais que tu vas pas oublier. "très bien, je note." et il semble toujours insister sur le fait qu’il attend un cadeau. comme si c’était important que tu lui offres quelque chose. t'as le sourire, leo, imaginant ce que tu pourrais lui apporter. "en soit, ma simple présence ici ce jour-là constituerait le meilleur cadeau que tu pourrais avoir." et tu repenses à ce qu’il vient de dire, sautant sur l’occasion de recommencer subtilement ce jeu qui vous anime depuis le début. tu te la joues discrète, leo, pour ne pas recréer la tension de dimanche dernier. parce qu’à tout moment, tout pourrait bien finir par exploser. "mais attends, tu es en train de me dire que t'as peur que je t’oublie?" le sourire comme ancré sur les lèvres, le ton est toujours aussi taquin. t’arrives pas à te comporter normalement avec lui. et quand t'y réfléchis, surement que tu seras plus là pour son anniversaire. et ça te serre un peu le coeur, leo, te rappelant à nouveau que ton séjour ici a une date d'expiration. que bientôt tu ne seras plus qu'un souvenir pour les gens d'ici. et pour zeke aussi. mais tu chasses ses pensées de ta tête, te concentrant sur le futur un peu plus proche. "le vingt-deux mai, t'as intérêt à ne pas oublier." nouveau secret que tu lui dévoiles fièrement. et secrètement, t’espères qu’il t’offrira quelque chose. t’attends rien d’extravagant, leo, juste une petite attention qui prouvera qu’il y a pensé. comme il t’a montré quelques minutes avant qu’il a bien gardé en tête les détails de votre conversation de dimanche dernier. il te demande ce que t’aimes, zeke, non sans se jeter des fleurs au passage. et ça te fait rire doucement. mais tu décides de pas relever, de pas lui donner la satisfaction d’être d’accord avec lui. parce que même si il t’énerve la plupart du temps, t’es pas si mécontente que ça d’être en sa compagnie. "alors à part les brunchs, j’aime les picnics dans les parcs, les promenades à vélo, manger des pizzas le soir en regardant manhattan s’illuminer, aller au musée, boire des cocktails en terrasse." autant d’informations divulguées d’un coup et tu sais très bien que zeke se rappellera surement pas de la moitié. mais c’est la première fois que tu te livres à lui, la première fois que tu ressens l’envie de te dévoiler. "c’est suffisamment d’informations, là tu devrais être content, mais puisque tu insistes, ma série préférée c’est desperate housewives." tu finis ta cigarette que t'écrases sur le muret. et quand tu le mets au défi, c'est un retour en arrière qui s'opère. et y'a zeke qui se rapproche de toi. c’est les souvenirs du brunch de dimanche dernier qui s’invitent dans ton esprit. le rappel d’un moment où tout aurait pu basculer. "on en revient toujours à la même question, zeke, qu’est-ce que tu veux?" tu te mouilles toujours pas, leo, te contentant d’attendre qu’il parle le premier. et t’es même pas sure de ce que tu veux réellement. parce qu’à cet instant, tout se mélange. comme si l’alcool venait soudainement de faire effet. mais une chose est sûre, leo, tu seras pas la première à céder.

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with @leonie leroy

ce soir l'atmosphère est différente entre eux comme si le brunch qu'ils ont passé en tête à tête avait ouvert une brèche sur une toute autre dimension. qu'il leur avait ouvert les yeux sur le champs des possibles et fait basculé leur relation inexplicable sur un tout autre niveau. si aux prémices leurs rencontres n'étaient faites que de piques pour se blesser, zeke doit avouer s'être découvert un tout nouvel intérêt à l'égard de leonie. intérêt qui le pousse à lui dévoiler une autre facette de sa personnalité. parce que ce soir il est d'humeur joyeuse, parce qu'elle lui semblait avoir l'air si malheureuse, pas dans son assiette et qu'elle ne lui donnait pas le coeur à l'attaquer, question de moralité. parce que zeke, il se rend compte doucement, mais sûrement, de la stupidité de leurs échanges, du non fondement de ses reproches. et que tout ceci pourrait s'arrêter aussi subitement qu'il a commencé. quand elle s'envolera à nouveau vers paris, retrouvera sa vie loin d'ici. sans doute qu'elle ne sera d'ailleurs plus présente pour célébrer son vingt-troisième anniversaire. et ça le frappe zeke, à quel point le temps s'écoule à une vitesse folle. ça lui fait prendre conscience des derniers mois qu'il leur reste et dans le fond ça le touche de se dire qu'une page risque de se tourner, qu'elle ne sera bientôt plus là pour l'emmerder - et réciproquement. mais il leur reste encore du temps dont il compte profiter, à leur manière. ils se taquinent avec plus de légèreté qu'à l'accoutumée, même si la malice reste transcrite dans leurs lèvres étirées et dans le fond de leurs rétines. ils se cherchent sur un tout autre plan depuis qu'ils ont piqué l'autre d'un intérêt nouveau. et zeke, il lève les yeux au ciel à sa réplique qui le fait doucement rire. parce que c'est exactement le genre de chose qu'il aurait pu lui sortir. et bien évidemment qu'elle se considère comme un cadeau alors que lui s'est toujours attaché à la prendre pour un fardeau. et sans doute qu'elle est un peu des deux leonie, cadeau empoisonné ou fardeau apprécié. une personne de plus ou de moins tu sais.. va falloir que tu fasses mieux que ça, leo. zeke, il se contentera pas de sa présence à son anniversaire. en plus d'être prétentieux monsieur se dit matérialiste, surtout lors de ces occasions si spéciales où il peut être le roi de la journée sans avoir à se faire prier. et il se fait avoir par ses propres mots qu'elle retourne avec adresse contre lui. et même s'il est évident qu'il n'a pas le moins du monde envie de finir aux oubliettes, jamais il ne pourrait se rabaisser à le lui avouer. moi, peur que tu m'oublies ? voyons leonie.. on sait tous les deux que j'ai absolument rien à craindre tant je suis inoubliable. peut-être que ça arrivera avec les années, mais zeke il reste persuadé qu'elle mettra du temps avant de parvenir à l'effacer, à le reléguer au rang de souvenir qui n'appartient qu'au passé. elle lui dévoile son anniversaire et il se rend compte que la date est dans moins d'un mois et qu'il était grand temps qu'il l'apprenne. zeke, il aimerait pouvoir lui promettre de retenir cette date si importante dans la vie de quelqu'un, mais il entre l'alcool qui a ingurgité et sa fâcheuse tendance à oublier les détails, il ne peut pas. mais il lui sera toujours aisé de la retrouver, en une question bien formulée auprès de ses parents, une simple recherche sur internet, jusqu'à ce qu'elle soit ancré dans sa mémoire. leo, elle lui en dévoile encore plus sur ce qu'elle aime et par extension sur celle qu'elle est. mais rien de ce qu'elle lui dit ne l'aide à trouver ne serait ce qu'une bribe d'idée de cadeau à lui offrir. je note quand même qu'il est beaucoup question de nourriture. qu'il plaisante entre deux rires. parce qu'il ne se voit définitivement pas lui offrir une pizza combien même elles peuvent être meilleure ici qu'en france. et il est sacrément dans la merde zeke, parce que tout ce qu'elle lui dévoile est beaucoup trop intime pour être exploité. que leur relation a beau être particulière il ne pourrait pas l'inviter comme il le ferait si aisément avec alya. il se souvient de cette série, desperate housewifes, pour l'avoir tant regardé avec sa mère. il se souvient d'avoir eu l'honneur de rencontrer l'une des stars de la série, eva longoria, connaissance rapprochée de sa mère qui le lui a présenté lors d'une de ces nombreuses soirées. et c'est un défi qui est lancé, de ceux qu'il ne peut définitivement pas passer et qui les fait basculer dans ce même jeu dangereux que dimanche dernier. zeke, il consume sa cigarette jusqu'au filtre avant de l'écraser à son tour. il sait qu'ils finiront par tourner en rond, incapables de se décider à craquer en premier, de s'ouvrir et de montrer les failles par crainte de voir l'autre s'y engouffrer. et zeke, il sait pertinemment ce qu'il veut et ce même s'il refuse de le formuler. ce qu'il ignore c'est le pourquoi ce désir si soudain, si brûlant pourtant d'être réalisé. et y a toutes ces circonstances qui viennent lui faire comprendre que ses envies n'ont pas lieu d'être, qu'il se doit de les réprimer parce qu'il vaut mieux que ce qu'il serait prêt à faire s'il n'avait pas la volonté d'écouter sa morale. les paumes de ses mains nonchalamment posées de part et d'autre de sa silouhette sur le muret, quitte à toucher ses jambes de son torse, il vient planter son regard sondeur dans le fond de ses yeux. rien que tu ne puisses m'offrir, je pense. qu'il prononce à nouveau, le souffle chaud contre son oreille. zeke, il se retire aussitôt, l'iris malicieux et les lippes joueuses. d'une traite il termine son verre qu'il abandonne sur la pierre avnt de se reculer, portable en main. et c'est la musique des pointer sisters qui résonne finalement dans le jardin alors qu'il se place dos à elle. si tu filmes ça.. phalange pointée dans sa direction il se remet aussi vite en position. zeke, il la menace sans trouver comment la mettre en garde parce qu'il fera rien de tout ce qu'il pourrait lui dire. il se fiche du ridicule, de ce qu'on peut penser de lui, tant qu'il s'aime et s'amuse au gré de ses envies. porté par la boisson il se déhanche, secoue finalement ses bras avant de faire le mythique pas de danse de hugh grant. une chorégraphie connue par coeur et faite à la perfection pour l'avoir tant pratiqué par le passé.

— never ending story.
with @zeke leahy

tu te laisses porter par la légèreté de votre conversation. ce soir, c’est différent et t’apprécies cette nouvelle facette de sa personnalité. parce que zeke est une énigme que t’as du mal à déchiffrer. et pourtant, depuis quelques minutes, t’as comme l’impression que certaines pièces d’un immense puzzle sont en train de s’assembler. ça te change les idées, leo, de parler avec lui de banalités. d’échanger des détails sur l’un ou l’autre comme si il s’agissait de secrets devant être bien gardés. mais tu le découvres différemment, zeke, et tu te surprends à commencer à l’apprécier. et surement qu’il gagnerait à être tout le temps comme ça, surement que beaucoup de choses pourraient être différentes. mais au fond, t’aimes cette relation particulière qui vous lie depuis le début. t’aimes ce jeu auquel vous ne pouvez pas arrêter de jouer. et tu serais presque triste de te dire que ça va bientôt se terminer. y’a le temps qui joue contre vous, mais tu préfères ne pas y penser. "ne t'inquiète pas, j’ai encore le temps pour trouver quelque chose à la hauteur de ta perfection." que tu lui balances, toujours le sourire aux lèvres. c’est plus léger, c’est plus doux ce soir. et pour une fois, ça fait du bien. parce que t’es pas là en train de chercher ton prochain pique plein de méchanceté pour mieux l'agacer. non ce soir, t’es toi-même, leo. une version que zeke n’a jamais véritablement rencontré. "entre toi qui est inoubliable et moi qui suis exceptionnelle, le monde entier doit être jaloux de nous." et tu te demandes si zeke se rappellera de ton anniversaire. surement que l’alcool lui aura fait oublier la date, mais t’espères secrètement que cette information sera parvenue à se loger dans ses pensées. et tu te surprends à lui dévoiler plein de choses sur toi. des détails que t’aurais jamais pensé aborder avec lui. ça sort tout seul ce soir, c’est naturel, c’est frais. y’a pas une once de méchanceté, juste le même jeu habituel mais les règles ont légèrement évolué. "je viens pas de france pour rien." que tu ajoutes, tant ça semble relever d’une évidence. t'aimes manger, leo, et même si la nourriture française commence à te manquer, t'apprécies la diversité que tu peux trouver ici. les baguettes sont pas aussi bonnes qu'à paris, mais t'as fini par t'y habituer. et zeke il est toujours aussi près quand tu lui demandes ce qu’il veut. c’est toujours la même scène qui se joue en boucle. cette même partition qui se répète inlassablement sans avoir l’occasion de changer de chanson. toujours cette impression de tourner en rond. "si je savais ce que tu voulais, peut-être que je pourrais décider si je peux te l’offrir ou pas." son regard toujours plongé dans le tien. et t’as même pas le temps de faire ou dire quoi que ce soit qu’il s’éloigne. musique qu'il lance depuis son téléphone et tu reconnais la chanson. le sourire sur les lèvres et la fierté non dissimulée de voir que le défi va être relevé. et tu sors rapidement ton téléphone de ton sac. le but est toujours le même quand il s’agit de zeke, une fois de plus, tu cherches à le taquiner. mais au fond, t’as envie de garder ce souvenir, leo. t’as envie de pouvoir entendre à nouveau vos éclats de rire le jour où tu seras partie. parce que ce moment, c'est le votre. et tu veux pas l'effacer. "j’ai besoin de garder ce souvenir pour ne jamais t’oublier voyons." t’as le portable qui tremble tellement tu ris de le voir danser comme ça. et surement que la vidéo sera floue, surement que t’auras rien à en tirer. mais il te restera toujours les rires. et ça, personne pourra les supprimer. "même si t’es inoubliable comme tu dis." et pendant un instant, t’oublies tout, leo. t’oublies ce qu'il vient de se passer il y a quelques jours. t'oublies que t'as le coeur un peu trop blessé. parce que toute votre conversation d'il y a quelques minutes te fait réaliser que le temps passe trop vite. et que dans quelques mois, t’auras refermé cette parenthèse new-yorkaise. alors toujours dans un éclat de rire, tu te rapproches de lui, admirant les derniers pas de danse. et tu repenses au brunch de dimanche dernier, à la tension qui faisait battre les cœurs un peu plus fort. alors tu te laisses guider par ton instinct, leo, tes yeux qui ne quittent toujours pas les siens. et y’a ton visage qui se rapproche doucement, ta main qui se pose délicatement sur sa joue. tu l’observes quelques instants, zeke, le découvrant sous un angle nouveau. c’est différent de la dernière fois, pourtant c'est la même proximité. mais cette fois c’est toi qui décide, leo. c’est toi qui vient changer les règles du jeu quand tu poses tes lèvres sur les siennes. et tant pis si tu le regrettes demain, tant pis si le timing est mal choisi. c'est plus la tête qui parle, c'est le coeur qui agit. "corrige moi si j’ai mal compris ce que tu voulais que je t’offre." que t’ajoutes doucement, un demi-sourire malicieux sur les lèvres. et tu recules de quelques pas, leo, t’asseyant à nouveau sur le même muret. toujours cet air de défi fièrement affiché sur le visage. les règles ont changé, zeke mais dis moi, est-ce que t’es toujours prêt à jouer?

— never ending story.
with @leonie leroy

zeke, il passe un agréablement moment en sa compagnie, va de surprises en surprises avec elle ce soir. c'est qu'il découvre leo sous un angle nouveau, qu'il prend conscience qu'elle n'est finalement pas comme il la pensait. qu'elle est bien plus que la pimbêche française qui étudie la mode pour suivre les traces de sa mère, que la manipulatrice hypocrite qu'il pensait avoir percé à jour. et ce soir, zeke, il veut simplement oublier les préjugés qui les ont mené à tous les deux partir du mauvais pieds. peut-être que ça ne durera pas, que ce sera qu'un moment d'accalmie précédent la tempête, une courte entracte dans la pièce qu'ils on commencé à deux. mais cet instant a des airs d'oasis qu'il ne peut s'empêcher de pourchasser. et pourtant, ça lui fait bizarre à zeke de mentionner leur anniversaire, de faire des plans et des promesses boiteuses alors que quelques jours plus tôt tout ce qu'il désirait c'était de trouver un moment de se débarrasser d'elle. d'elle et de sa face toxique, nocive. celle qu'il a mal jugé, qu'il a trop anticipé s'empêchant lui-même de voir la vérité. je serais toi je commencerais déjà à y réfléchir, c'est que c'est difficile d'être à la hauteur d'un homme si parfait. énorme sourire sur les lèvres à l'image de sa prétention, il la cherche zeke, reste fidèle à celui qu'il a toujours été. parce que tu vois, leo, moi aussi je suis pas facile à combler. et c'est une demi-vérité qui sort de ses lippes amusées. zeke, il a beau être exigeant envers lui-même et donc indirectement envers les autres, il a l'esprit beaucoup trop jovial qu'il parvient à s'extasier d'un rien. ce n'est qu'un homme après tout, qui apprécie les plaisirs simples. zeke, c'est un bon type quand il se donne la peine de ne pas agir comme un con, comme cette façade qu'il a érigé il y a des années. leonnie, elle évoque ce nous qui pourrait prendre tout son sens si on cherchait à creuser. ce nous qui n'aurait jamais existé s'ils ne s'étaient pas tous les deux permis de se lâcher, de se dévoiler un peu plus à l'autre bercés par le manteau nocturne. mais c'est étrange finalement qu'ils puissent associer leurs noms ensemble, eux pourtant si opposés qu'ils n'en voyaient que leurs différences et leurs différents. zeke, ça lui soutire tout de même un demi-sourire, cette forme de complicité qui doucement se créée. qu'ils puissent plaisanter sans nécessairement chercher à se blesser. parce que c'est bon enfant entre eux ce soir, qu'aucun mot n'est dit plus haut que l'autre et qu'aucun ne cherche à véritablement prendre l'ascendant sur l'autre. que ce soit grace à l'alcool ou alors une prise de conscience inopinée, zeke, il commence à l'apprécier leo. pour ce visage qu'elle lui montre, pour leurs échanges, cette dynamique qui le ravie sans doute un peu trop malgré lui. et le souvenir de dimanche dernier n'est jamais bien loin, nourrissant un désir nouveau de s'approcher d'elle, de flirter avec les limites inconsciemment imposées. ils savent qu'ils jouent avec le feu, à vouloir savoir qui des deux se brûlera en premier. zeke, il essaie de résister même s'il ne peut s'empêcher de la taquiner de sa proximité. ils se provoquent mutuellement, se cherchent dans l'espoir sans doute de finir par se trouver. et zeke, il s'enfuit avant de craquer et de forcer le passage d'une voie déjà occupée. t'es trop sage pour ça, leo. qu'il balance en s'éloignant de quelques pas. en vérité, il en sait rien, zeke. mais de ce qu'il a pus apprendre sur elle au fil des mois, il se doute que leonie a la fidélité du corps et la sagesse du coeur. que la tentation aura beau être à son paroxysme elle serait capable d'y résister pour tenir sa morale et ne pas tromper. sans prévenir ni se faire désirer, c'est la fameuse dans qu'il commence à effectuer. des pas connus sur le bout des doigts, un déhanché maîtrisé et agrémenté d'un acting surjoué. elle filme, leo, alors qu'il l'a mise en garde. elle filme et il ne dit finelement rien parce que cette situation l'amuse tout autant qu'elle. et ça flatte un peu son égo qu'elle veuille garder un souvenir de ce moment, de lui et du rire qu'il peut lui apporter. leo, elle a l'air si joyeuse à rire à gorge déployée que ça lui paraît inconcevable qu'elle lui semble si triste, si morose, quand il l'a apperçu à la soirée. dis surtout que ma performance t'impressionne. ou plutôt que mon déhanché de te rend folle. quelques mots lâchés entre deux mouvements, zeke, il se moque d'être ridicule parce qu'il sait qu'il peut bouger son derrière comme personne et qu'il a l'art de rendre n'importe quoi plus attrayant quand il le veut. fin de chorégraphie, c'est sa phalange qu'il pointe et fait tourner jusqu'à elle. et ça aurait pu le faire rire qu'elle soit près de lui à ce moment là, qu'elle se lève et le rejoigne sans qu'il s'y attende. mais leo, elle le surprend d'une toute autre manière en initiant un contact trop doux pour leur correspondre. elle pose sa main sur sa joue et instinctivement ses sourcils se froncent quand il sonde ce qu'elle veut dans son regard. zeke, il est bien trop ancré dans l'idée que tout ceci n'est qu'un jeu et qu'aucun d'entre eux ne finira pas craquer, qu'elle est trop attachée à celui qui l'attend de l'autre côté de l'atlantique, pour se douter qu'elle puisse entièrement se lâcher. et pourtant c'est elle qui vient changer les règles et l'embrasser. il a à peine le temps de réaliser ce qu'il vient de se passer et de répondre à son baiser qu'elle s'éloigne, les traits fiers de ce qu'elle a créé. parce qu'il est confus zeke. excité, mais confus. parce qu'il comprend pas ce qui lui a traversé l'esprit, ce qui a tout fait chamboulé. parce qu'il la pensait du genre à ne pas tromper, même en soirée. et même s'il sait que son couple bat de l'aile, qu'il la rend plus triste que ne le fait sourire ces derniers temps, il ne l'aurait jamais cru capable de franchir ce pas. et zeke, il refuse de lui montrer toutes ces pensées qui se bousculent dans sa tête alors il préfère hausser les épaules avec nonchalance. ouais, pas mal. je sais pas si c'est vraiment à la hauteur de ma performance cela dit, mais je prends. ses prunelles malicieuses ne la quittent pas du regard. et y a son demi-sourire qui l'appelle, qui l'aimante vers elle. et c'est plus fort que lui, finalement, de se rapprocher à nouveau. de se poser là où il lui semble avoir une place se soir. tout près, face à elle. les mains encadrant ses cuisses et son corps faisant barrage au sien. il a envie de se brûler, zeke, de continuer à jouer malgré les nouvelles règles instaurées. mais il est perdu entre deux personnalités. celle qu'il lui a toujours montré qui lui hurle de prendre ce qu'il lui plait et celle qu'elle a découverte aujourd'hui, qui voudrait savoir ce qui a changé. c'est la faiblesse d'un désir refoulé qui prend le dessus quand il vient chercher à son tour ses lèvres, jouer avec le feu de sa langue pour assouvir ce qui était tut et récolté ce qui, dans un sens, pourrait être son dû. c'est le prix de ta petite vidéo. qu'il prononce dans un demi-sourire en éloignant son visage du sien. tout pour ne pas avoir qu'il a simplement succombé à ce qu'il cherchait à réprimer.

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with @zeke leahy

zeke, il est différent ce soir. plus souriant, plus doux. ça change du brunch en duo improvisé de dimanche dernier. mais c’est pas pour te déplaire, leo, que de le voir sous un nouveau jour. de te rendre compte que zeke n’est finalement pas entièrement ce qu’il veut bien montrer. parce que tu sais très bien que t’aurais pas supporter son côté arrogant et ses piques incessants ce soir. t’es pas la plus heureuse du monde en ce moment et zeke semble l’avoir bien remarqué. la conversation dérive sur vos futurs cadeaux d’anniversaire. et ça te fait sourire, leo, de t’imaginer en train de choisir quelque chose pour lui. y’a quelques jours, t’étais à deux doigts de plus jamais lui parler et aujourd’hui, l’éventualité de rater son anniversaire te rend un peu triste. "je m’y mets dès demain alors, je ne supporterai pas de décevoir monsieur le prince avec un cadeau pas assez bien pour lui." et y’a toujours le sarcasme qui ne vous quitte pas. l’essence même de cette relation difficilement qualifiable. mais tu peux pas t’empêcher d’être taquine avec lui, leo. ça sort tout seul, c’est plus fort que toi. "ne t’inquiète pas pour ça, j’ai déjà remarqué à quel point tu peux être exigeant." et c’est pas forcément la vérité, pour l’instant, t’en sais rien. tu le découvres petit à petit ce soir d’une façon que t’aurais jamais soupçonné. et peut-être qu’il l’est vraiment, exigeant. ou peut-être pas. mais reste quand même la sensation que zeke leahy aime quand les choses ne se font pas avec trop de facilité. et ça ressemble étrangement au weekend dernier, les piques et les méchancetés en moins. tu te retrouves là, leo, vos yeux qui se lâchent pas, la proximité retrouvée. et ça se bouscule toujours un peu à l’intérieur. tu sais très bien où il veut en venir, zeke, avec ses allusions douteuses. mais tu continues de faire comme si tu comprenais pas. pour le faire se dévoiler toujours un peu plus. et ça semble partie comme la dernière fois quand il s’éloigne à nouveau. t’as pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que la musique retentit. cette musique que tu ne reconnais que trop bien et qui t’arrache un grand sourire. la scène paraitrait presque surréaliste si c’était pas lui en face de toi. parce que depuis que tu le connais, tu sais très bien qu’avec lui, il faut t’attendre à tout. t’attrapes ton téléphone pour le filmer, toujours dans le même esprit de le contredire. mais t’as envie de garder un souvenir de ce moment, leo. et même si il sera flou, même si on verra rien, y’aura toujours l’existence de cette vidéo pour te faire sourire. "c’est le déhanché le plus sexy que j’ai jamais vu de ma vie." que tu lâches en te moquant légèrement de lui. et instinctivement, tu t’approches, leo, réduisant la distance qui vous sépare. et c’est son doigt tendu qui pointe vers toi quand tu t’avances, l’élément final de la chorégraphie. c’est ta main qui se pose doucement sur sa joue. et à ce moment-là, y’a que le cœur qui dicte la conduite. peut-être que tu le regretteras demain, peut-être que t’en auras plus envie. mais tu te laisses porter par l’instinct et y’a tes lèvres qui viennent se poser sur les siennes. doucement, délicatement. surement qu’il s’y attendait pas, zeke, à ce que tu craques la première. à ce que tu changes les règles du jeu. c’est toi qui mène la danse maintenant, leo, savourant cette position bien trop confortable. et tu t’éloignes à nouveau, le sourire toujours sur les lèvres, cette mine malicieuse affichée clairement sur le visage. pendant quelques instants, y’a les questions qui se bousculent dans ta tête. parce que zeke reste toujours imprévisible et même si t’as su lire entre les lignes, t’es pas à cent pourcents sure de comment il peut réagir. le sourire grandit quand il s’approche à nouveau de toi, que le sien n’a toujours pas quitté ses lèvres. le jeu n’est pas terminé pour ce soir et ça, leo, ça te plait. sa bouche se pose sur la tienne une nouvelle fois et ça pétille à l’intérieur. le désir qui n’en finit pas de faire brûler les corps. "c’est pour ça que tu en redemandes, ça vaut vraiment ta performance du coup." et maintenant que c’est passé, tu sais plus quoi faire. tu te demandes si tu dois lui parler de ta situation ou si tu dois simplement esquiver. mais ce soir, c’est différent avec zeke, t’as plus peur de te livrer. alors tu décides d’être franche et de tout lui avouer. "pour information, je l’ai quitté." que t’ajoutes en allumant une autre cigarette. tu ressens pas le besoin de te justifier, leo, mais tu préfères que tout soit dit. et y’a le regard qui se détourne, les yeux qui se posent ailleurs que sur lui. quelques minutes avant, t’avais le pouvoir. mais maintenant, c’est à lui de continuer la partie.

— never ending story.
with @leonie leroy

zeke, c'est que ça lui plait de s'entendre finalement si bien avec leonie, de se découvrir une certaine alchimie. et même s'il en avait eu un aperçu la dernière fois qu'ils se sont vus, l'ombre de leur complicité était tâchée des piques blessants qu'ils ne cessaient de s'envoyer. il se surprend à véritablement apprécier ce moment, cette conversation qu'il n'aurait jamais suspecté pouvoir se dérouler en l'approchant ce soir. et c'est qu'il serait presque pressé d'être à son anniversaire, de découvrir ce qu'elle lui réserve, même si cela les rapproche de la date buttoir, celle de son potentiel départ. parce qu'y a une pensée qui traverse un instant son esprit, celle qu'elle reste une année de plus. mais il s'y attache pas trop zeke, parce qu'il veut pas se donner cette liberté, qu'il veut pas s'attacher à cette nouvelle dynamique entre eux, par crainte d'être blessé si elle venait à s'évaporer. qui sait ce dont demain sera fait ? peut-être reviendront-ils à leurs vieilles habitudes. il en sait rien zeke et à vrai dire il s'en contre-fiche, profite de l'instant présent en sa compagnie. je suis certain que tu me décevra pas, lil frenchie. et c'est la vérité, il a confiance en sa capacité à le cerner maintenant qu'il s'est laissé se dévoiler un peu. le sourire est un peu trop prononcé parce qu'il avouera jamais à quel point il apprécie quand elle le nomme petit prince. même s'il sait que ce surnom ne lui vient pas de sa plus grande qualité, c'est une marque de fabrique dont il n'est pas prêt de se séparer. et ça lui plait qu'ils gardent la même ligne de conduite, qu'ils se cherchent et se provoquent, le côté cassant en moins. si bien qu'il ne peut s'empêcher de la taquiner de trop près, d'aller flirter avec les limites et toujours plus la pousser à succomber la première. zeke, il s'arrête avant de faire la moindre connerie, parce qu'il a beau avoir une mauvaise image du mec qui se fout de tout, qui chope tout ce qui bouge, il n'en a pas moins de respect pour les femmes. et même s'il a cette impression de lire dans ses pupilles le même désir qui anime les siennes, il ne peut pas décemment lui voler quelque chose qu'elle n'est pas prête à lui donner. alors il se contente de relever son défi, de mettre la musique et de refaire la chorégraphie. c'est que ça l'amuse de se donner en spectacle, qu'il a fait ça presque toute sa vie. et dans sa danse il n'en oublie pas ce jeu qui ne cessera donc jamais entre eux. ni même sa prétention qu'elle vient accueillir avec hilarité.
ouais, je sais, on me le dit souvent qu'il fait tourner toutes les têtes. il le sait zeke, qu'il est charismatique, que son corps et sa belle gueule attirent. et il en joue, parfois trop, de son côté séducteur. il en profite parce que c'est ce qui lui permet de vivre la vie qu'il mène aujourd'hui, sans attache. peut-être qu'il se comporterait autrement s'il était moins grands, moins bien foutus. si les femmes qu'il rencontre le regardaient autrement. leo, elle a beau ne pas le connaître si bien que ça, elle en a suffisamment vu et appris sur lui pour ne pas que sa remarque la surprenne. contrairement à cet acte qu'elle s'apprête à faire. zeke, il ne s'attendait absolument pas à ce que cette soirée prenne une telle tournure. à ce que leonie dépose ses lèvres sur les siennes et change totalement la donne entre eux. parce que zeke, il la pensait prise, suffisamment attachée à son copain pour ne pas merder malgré la distance. et elle semble pas si bourrée que ça pour qu'elle puisse blâmer l'alcool. il a besoin de quelques secondes pour retrouver ses esprits. pas tant parce qu'il est chamboulé, mais parce qu'elle est parvenue à le prendre de court. et finalement c'est ces nouvelles règles qu'il se décide à suivre, c'est ses pulsions qu'il ne veut plus réprimer. cette envie de véritablement goûter à ses lèvres sans avoir à se retenir. zeke, il faut qu'il se décroche parce qu'il pourrait si facilement se laisser partir qu'il ignore jusqu'où il serait prêt à aller. maintenant, je dirais que oui. parce qu'avec ce second baiser il n'aura pas eu le frein de la surprise. qu'il aura duré suffisamment longtemps pour calmer ses ardeurs. et c'est ce qu'il essaie de faire zeke en se détachant d'elle, s'éloignant de quelques centimètres - faire descendre la pression qui d'un coup s'est accumulée. leo, elle vient combler le silence de sa confidence. une phrase qu'il ne pensait jamais entendre sortir de sa bouche. parce qu'il n'aurait jamais imaginé qu'ils se séparent un jour, combien même il pensait que la distance viendrait à bout de leur relation. mais aussi, et surtout, parce que tous deux n'ont jamais été assez proches pour qu'elle se sente l'âme de se confier. il ne sait pas comment réagir zeke, face à cette position qu'il a toujours eu du mal à tenir. il est certes une bonne oreille, il n'est pourtant que rarement de bon conseil. et il est partagé zeke, entre profiter et bien se comporter. c'est finalement son côté qui a primé toute la soirée qui a pris le dessus. et.. ça va ? question peu assurée, il sait pas bien si elle est maladroite où si leo estime qu'il est en position de le lui demander. la vérité c'est qu'il se demande véritablement comment elle se sent, qu'il comprend maintenant pourquoi elle lui semblait si mal en début de soirée, pourquoi elle s'est laissée le droit de craquer. de nouveau assis près d'elle il s'octroie lui aussi une deuxième cigarette, parce qu'il ressent comme besoin de s'occuper, les mains, l'esprit. qu'importe tant que ça l'aide à tenir ce genre de conversation avec elle.

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with @zeke leahy

t’apprécies la légèreté de vos échanges ce soir. c’est différent des autres fois, teinté d’une douceur que tu ne pensais pas vivre un jour avec lui. parce que d’habitude, y’a les piques. d’habitude, y’a la méchanceté. et aujourd’hui, vous semblez réussir à trouver un équilibre entre sarcasme amical et complicité naturelle. et peut-être que les choses auraient été différentes si vous aviez réussi à vous apprivoiser plus tôt. dans un sens comme dans l’autre. mais c’est surement ce qui fait le charme de cette relation finalement. les taquineries plus ou moins aiguisées, celles dont vous semblez avoir du mal à vous passer. tu te repasses le film de votre conversation dans ta tête. d’informations lâchées petit à petit au cours de la soirée à la danse endiablée pour imiter hugh grant dans love actually. de vos préférences en matière de cadeau d’anniversaire à son film préféré. et t’es contente d’avoir un souvenir tangible de ce moment. cette vidéo que tu garderas précieusement dans ton téléphone. surement qu’elle sera floue d’ailleurs, que le cadrage ne sera pas parfait. mais c’est comme pour te rappeler que le défi que tu lui as lancé a été réalisé. et tu t’y attendais pas, leo, à ce que zeke se donne en spectacle. parce que de ce que t’avais imaginé depuis que tu le connais, il semblait pas être le genre à se laisser aller. mais au final, t’es pas déçu de l’avoir vu danser. "toujours aussi prétentieux à ce que je vois." et si y’a bien une chose que t’as réussi à cerner depuis le départ, c’est son égo surdimensionné. parfois, tu pourrais presque trouver ça mignon, mais la plupart du temps, ça te fait hurler. mais ce soir, tu te laisses aller, leo. préférant te concentrer sur les belles choses que t’as pu trouver en lui. ces belles choses qui ont réussi à te troubler. parce que le jeu est toujours là, même si les piques ont diminué. parce que la tension est toujours autant palpable que dimanche dernier. mais ce soir, c’est différent. t’es seule maintenant, leo. y’a plus ce poids sur tes épaules, ce poids qui respire de l’autre côté de l’atlantique. et même si le cœur reste quand même brisé, ce soir, t’as plus ce souci à te préoccuper. alors tu te laisses guider par ton instinct, par ces pulsions que t’as tenté de réprimer. et après un énième sourire, y’a tes lèvres qui se posent sur les siennes. ce que t’aurais pu faire dimanche dernier. et y’a le cœur qui bat un peu fort quand tu décides de continuer à jouer. doucement, tu t’éloignes et t’oses pas vraiment en redemander. mais y’a zeke qui fait un pas vers toi. le sourire est sur ses lèvres mais il semble avoir l’air surpris. et à nouveau, y’a cette proximité, celle que, quelques instants auparavant, t’es venue chercher. y’a zeke qui t’embrasse à nouveau et ton cœur qui recommence à s’emballer. t’as le sourire aux lèvres, leo, quand il décroche les siennes des tiennes. quand ses mots parviennent à faire s’échapper un petit rire. et tu sais pas trop si tu dois te confier, si zeke doit savoir que ton ancienne histoire est terminée. finalement, l’information est révélée. comme la réponse à une question que zeke n’a pas osé poser. et peut-être que ça casse le moment, mais leo, tu pouvais pas faire autrement. il semble ne pas trop savoir dans quelle direction aller. y’a sa question qui semble timide et embarrassée. "ça va." le sourire est triste. et t’essayes de cacher les émotions qui se bousculent à l’intérieur. parce que tu sais plus quoi penser, tu réalises pas tout ce qu’il vient de se passer. "mais n’en parlons pas, c’est pas très important." et en réalité, t’es partagée. partagée entre la fin d’une époque et les pulsions qui t’ont poussé à l’embrasser. troublée par ce jeu et ce désir qui se sont installés. tu tires une dernière fois sur la deuxième cigarette que t’as allumé quelques minutes plus tôt. une fois de plus, tu ressens l’envie de bouger. "j’ai besoin d’un verre, tu viens ou tu préfères attendre ici?" la question est posée. encore une fois tu lui laisses le choix de décider. retourner dans la foule pour se mélanger aux autres ou alors t’attendre ici pour voir ce que ça pourrait donner. et tu sautes du muret, leo, le sourire toujours sur les lèvres pour le rassurer. pour lui montrer que t’as pas besoin de te confier sur ton histoire terminée. que ce que t’as partagé avec lui ne doit pas être troublé par les fantômes du passé. t’as besoin de boire, leo. t’as besoin de sentir l’ivresse gagner ton corps. parce que depuis tout à l’heure, l’alcool t’a pas fait beaucoup d’effet. et t’espères que cette fois, l’alcool finira enfin par monter. tu sens que t’en auras besoin pour finir le reste de la soirée. et maintenant, zeke, qu’est-ce que ça signifie? que le jeu est terminé et que chacun va reprendre sa vie?

— never ending story.
with @leonie leroy

les souvenirs de dimanche dernier planent dans l'atmosphère et pourtant tout lui semble bien différent. s'il ressent cette proximité étonnante avec leonie, en lui aucune envie de la piquer avec mesquinerie. plus doux dans ses mots, plus subtil sans doute, zeke se fait taquin, provocateur, sans être incisif. ce soir est un espoir d'une bonne entente et peut-être que tout ceci ne durera pas, peut-être qu'au levé du jour ils retourneront à leurs vieilles rengaines à se blesser volontairement l'un l'autre. en attendant, zeke ignore ce lendemain, s'embrase simplement du présent dans la folie de l'instant. s'il ne s'attendait pas à passer une telle soirée en venant ce soir, zeke doit bien avouer qu'il apprécie la tournure qu'a soudainement pris les événements. portés par la légèreté de cette soirée, ils sont tous les deux plus libres de se laisser aller. et ça lui plait, zeke, de découvrir leonie sous cette toute nouvelle facette. de la découvrir tout court finalement, lui qui n'a jusqu'alors pas pris le temps de la connaître autrement que par son paraître. à nouveau tous deux jouent avec le feu, s'en approche au risque de se brûler, flirtent avec les limites inconsciemment imposées. mais leo, elle vient tout faire basculer, franchir les barrières qu'il pensait pourtant bien armées. parce qu'elle vient poser ses lèvres sur les siennes dans l'allégresse de l'instant. scelle un baiser qui aurait pu avoir lieu quelques jours plus tôt s'ils ne s'étaient pas tous deux empêchés de s'emporter. zeke, il sait qu'il en a envie depuis qu'ils ont instauré cette nouvelle proximité. il a pris conscience d'un désir brûlant, bien caché sous son sarcasme, au moment où il l'a laissé pénétrer son périmètre de sécurité. mais il a beau avoir cette image négative qui lui colle à la peau, zeke a le respect dans le coeur. incapable de forcer là où il juge ne pas avoir sa place, il est loin d'être un briseur de ménage. c'est ce qui le surprend le plus dans l'inattendu de ce baiser, le fait qu'elle puisse ainsi tromper. mais maintenant qu'elle a dépassé les limites qu'il s'était fixé, qu'elle lui a donné un avant goût de ce qui le tentait, zeke ne peut résister à l'idée d'à nouveau y goûter. et peut être que c'est une mauvaise idée, peut être qu'il regrettera demain. mais en cet instant tout ce qu'il désire c'est de poser ses lèvres sur les siennes et de se laisser envahir par cette sensation qui lui brûle le ventre. sauf que leo, elle fait redescendre l'atmosphère d'un cran, elle plombe presque l'ambiance avec cette annonce qui vient le surprendre. il comprends mieux, zeke, pourquoi ce revirement de situation, pourquoi maintenant et pas avant. et maintenant que la voie est libre, il sait plus tellement comment agir avec elle, partagé entre l'envie d'en profiter et celle de bien se comporter. c'est un soulagement de savoir qu'elle ne veut pas en parler, de l'entendre esquiver le sujet. zeke, il aurait pas refusé d'être une bonne oreille pour l'écouter, mais il aurait senti le malaise se pointer si elle avait voulu se confier. il tire sur sa cigarette tout en la laissant parler, acquiesçant simplement sans vraiment savoir quoi ajouter. c'est qu'il est sans doute le plus mal placé pour mettre son grain de sel dans cette relation qu'il a longuement utilisé comme outil pour la blesser. un verre, bonne idée. ou deux, ou trois. il a besoin d'alcool pour digérer ce qu'il vient de se passer. zeke, il tire une dernière latte sur la cigarette avant de l'écraser et de la suivre à l'intérieure de la maisonnée, là où sans eux la soirée a continué. direction le bar improvisé, sans détour, ni regard. verre en main il trinque avec elle puis en ingurgite presque la moitié. c'est bizarre cette tension, comme s'il ne savait plus quoi lui dire depuis qu'elle lui a parlé de la fin de sa relation. zeke, il les pensait pourtant bien partis tous les deux, à passer une agréable soirée ensemble jusqu'à ce qu'elle ouvre une brèche qu'il n'était pas certain de vouloir entrevoir. en moins de temps qu'il ne faut pour le dire il termine son verre qu'il pose sans gêne au milieu des autres abandonnés et finalement guidé par son envie de profiter de l'instant, de la voir sourire à nouveau, il lui offre sa main. tu danses ? c'est une question à laquelle il n'attend presque pas de réponse quand il attrape sa paume pour presque la pousser à le suivre. tu me dois bien ça. je t'ai montré mon déhanché, à toi de me montrer le tiens. qu'il la défie du regard, le sourire largement posé sur ses lèvres. parce que s'il n'y a que cette dynamique qui fonctionne entre eux à quoi bon ne pas la provoquer. parce que mine de rien, zeke il en redemande de cette proximité.

— never ending story.
with @zeke leahy

ce soir, tu te laisses aller, leo. ce soir, tout est différent. y’a quelques jours, t’as décidé de tout plaquer. d’arrêter de te faire du mal pour enfin profiter. et c’est avec zeke que tu te retrouves à partager cette soirée. y’a toujours cette proximité brulante. celle qui rappelle le weekend dernier quand t’as failli craquer. quand tu t’es ravisée au dernier moment et que tu t’es enfuie sans te retourner. mais maintenant, tout est différent. maintenant, t’es libre, leo. libre de faire ce que tu veux. et dans une douce provocation, c’est tes lèvres que tu joins aux siennes. c’est toi qui prend les devants dans cette histoire inattendue. et il fait à nouveau un pas vers toi, zeke, quand il te rend ce baiser que vous attendiez depuis longtemps. t'allumes une autre cigarette, ne sachant plus vraiment comment agir après ce moment. et finalement, t’abordes le sujet qui fâche, leo. comme pour lui préciser que tu fais pas les choses si t’es pas entièrement sure d’être séparée. t’as pas franchement envie de parler de ça avec lui, mais tu te dis que t’as pas vraiment le choix de clarifier la situation. et y’a la question qui est posée, il demande comment tu vas, zeke. et la vérité, c’est que t’en sais rien. la vérité, c’est que t’es perdue entre tous les sentiments qui se mélangent dans ta tête. y’a l’excitation d’une attirance révélée au grand jour, le soulagement d’avoir enfin lâché tes pulsions. mais d’un autre côté, y’a la tristesse aussi. c’est la fin d’une histoire, de celles qui marquent les esprits et qui abiment un peu les cœurs. t’oses pas trop le regarder, zeke. parce que t’es toujours aussi troublée après ce baiser. alors tu sautes du muret et lui laisses le choix de venir ou pas avec toi. parce que t’as pas vraiment envie de décider, leo. t’as envie qu’il te montre si le jeu va finir à cet instant ou si il va continuer. et il te suit, marchant doucement derrière toi quand tu te diriges vers cette sorte de bar que vous pouvez trouver au fond de la pièce. à l’intérieur, ça danse et ça chante. y’a l’excitation digne d’une soirée arrosée, qui contraste avec le calme de dehors. douce parenthèse qui s’achève. les verres se remplissent, s’entrechoquent avec un sourire. et tu bois rapidement, leo, quasiment prête à te resservir. comme pour oublier que tu sais pas comment la suite de la soirée va évoluer. et peut-être que ça s’arrêtera là, peut-être bien que vos chemins se sépareront pour ce soir. mais t’as à peine le temps de finir ton verre que y’a la main de zeke qui attrape la tienne pour t’entraîner sur la piste de danse. tu soupirerais presque, leo, si c’était pas lui qui te forçait. parce que tu détestes danser, t’as jamais su et tu sauras jamais. "tu devrais savoir que je déteste danser." que tu lâches, un sourire presque désolé sur les lèvres. mais zeke, il te laisse pas vraiment pas le choix. tu peux pas protester que t’es déjà au milieu de la piste, tes deux mains dans les siennes. y’a le défi dans ses yeux. toujours cette même proximité, toujours ce même jeu qui s’est bien installé. une histoire sans fin depuis le jour où tu l’as rencontré. "mais comme t’as relevé le défi, je crois bien que je dois faire de même." et tu laisses entraîner, leo. tu te laisses avoir par les éclats de rire que t’entends quand il te fait virevolter. tu te laisses surprendre par les sourires qu’il te lance quand vos regards se croisent. encore une fois, c’est doux. ça vous ressemble pas, mais finalement c’est agréable de ne rien calculer. "les autres doivent rien comprendre à ce qu’il se passe entre nous." que tu lâches quand la musique change. et surement que certains vous ont vu dehors. que les quelques baisers n’ont pas dû échapper au reste du monde qui vous entoure. mais ce soir, tu t’en fiches, leo. ce soir, pour la première fois depuis longtemps tu te laisses aller. ton temps ici est compté, alors autant tout faire pour en profiter. et dans un élan d’impulsivité, c’est tes lèvres qui se posent à nouveau sur les siennes. et peut-être que zeke le prendra mal. peut-être qu’il sera surpris de tout cette spontanéité. peut-être qu’il te repoussera, mais t’as la tête trop occupée pour réellement t’en soucier.

— never ending story.
with @leonie leroy

c'est un changement complet d'ambiance lorsqu'ils retournent finalement à l'intérieur, dans cette maison où la soirée a continué de tourner sans eux. zeke, il a besoin de boire pour éponger tout ce qu'il vient de se passer, de la révélation aux baisers. parce que les verres ingurgités quelques minutes plus tôt commencent à être digérés et qu'il ne veut pas perdre cette légère sensation d'ébriété. parce qu'il y a comme une tension qui s'est de nouveau instaurée entre eux depuis que leo lui a révélé qu'elle est séparée. c'est bizarre cette sensation qui le parcourt depuis qu'il la sait libérée de ce poids laissé de l'autre côté de l'atlantique, qu'elle lui a dit ne plus avoir d'attaches. il devrait s'en moquer pourtant de ce détail qui lui semblait insignifiant. pourtant il ne peut se retenir de ressentir comme une différence dans leur relation. une différence dont les prémices se sont instaurés le weekend dernier, puis consommés dans l'arrière jardin de la maisonnée. zeke, il se serait jamais figuré un jour la regarder de cette manière. leonie, qu'il s'évertuait à exécrer de la plus belle des ironies. et zeke, il a pas envie que le jeu soit terni par le malaise alors il reprend les reines de cette dynamique nouvelle. ses phalanges accrochant les siennes il la pousse à s'avancer sur la piste de danse. leo, elle aura beau lui dire qu'elle ne veut pas, qu'elle n'aime pas ça, il s'en contre-fiche. il est bien trop décidé à la faire bouger pour ne pas la faire abdiquer. j'entends pas désolé. il est de mauvaise foi zeke, parce qu'il a parfaitement entendu le fait qu'elle déteste danser. mais y a quelque chose dans le fond de ses yeux rieurs qui le pousse à continuer, à l'amener auprès de lui et de la faire virevolter. il se marre, zeke, porté par l'euphorie de l'instant et l'effet de l'alcool renouvelé. c'est léger entre eux ce soir et il a envie, besoin peut être même, que ça continue sur cette lancée, de la voir finalement se laisser aller. d'être elle même sans se prendre la tête, sans se poser mille questions. juste de vivre l'instant présent, sans pression. parce qu'il se passe un truc entre nous ? sourire narquois, prunelles sombres, il taquine doucement. parce qu'il sait très bien ce dont elle veut parler, qu'il a conscient que leur comportement de ce soir pour interloquer. mais zeke, il se moque bien de ce que les gens peuvent penser, qu'ils sont la dernière chose sur laquelle il ira s'arrêter. qu'ils se posent des questions, qu'ils rient ou critiquent si ça leur chante - il n'y a rien qu'ils pourront dire ou faire qui ira le faire regretter de profiter de cet instant. zeke, il est bien trop spontané pour se lamenter de ses actes passés, partisan du fait que toute erreur permet d'avancer. on s'en fout de ce qu'ils peuvent penser de toutes façons. il hausse les épaules avec toute la nonchalance qu'on lui connaît. et peut-être que c'est tout ce qu'il lui fallait pour se lâcher, pour comprendre que rien de ce qu'elle fera ne pourra le repousser. parce que leo, elle vient à nouveau goûter à ses lèvres, le surprendre d'un baiser. loin du calme du jardin, sous le regard des invités, il aurait jamais pensé qu'elle se serait osée à l'embrasser. qu'elle aurait autant assumé leur proximité. et aussi étonnant que ça puisse paraître, ça lui plait à zeke cette idée qu'elle se fiche elle aussi de ce que les autres pourront penser. les mains posées dans le creux de ses reins, il vient l'attraper contre lui tout en prolongeant son baiser. il laisse glisser ses lèvres contre sa mâchoire jusqu'à son cou, chatouillant son épiderme du bout de sa langue. tu détestes toujours danser alors ? il provoque, le sourire sur ses pulpeuses se dessinant tout contre sa peau avant de se faire interrompre par quelques connaissances sifflant l'interaction. il a le soupire qui menace ses lèvres alors qu'il s'efforce de rester calme et de sourire. il a beau dire qu'il se fiche des autres la bêtise aura toujours le don de l'agacer. on s'en va ? proposition quelque peu hasardeuse, mais zeke il a simplement pas envie de s'énerver, il veut seulement continuer à passer une bonne soirée.